Frappés d’interdiction d’exporter vers le marché européen depuis 1996, les opérateurs en miel malgaches n’ont pu reprendre leurs activités qu’en 2012, lorsque l’embargo qui frappait le produit a été levé ... Selon les statistiques de la Direction générale des douanes de Madagascar sur ITC Trademap, Madagascar exporte principalement son miel vers l’île Maurice, la France, l’Irak et les Comores. En 2015, la Grande île a exporté 54 tonnes de miel, dont 25 tonnes à Maurice, 11 tonnes en France, 9 tonnes en Irak et 5 tonnes aux Comores. Ce qui représente près de 186 000 dollars en valeur d’exportation. Une évolution est constatée par rapport au volume exporté en 2014, soit 17 tonnes. (..) « Pour traiter 25 ruches, un apiculteur doit au moins dépenser 240 mille ariary en pesticides alors qu’un apiculteur professionnel possède jusqu’à plus d’une centaine de ruches », a expliqué Samoelina Rakotomanga. La propagation des maladies a mis à mal la filière dans presque toutes les régions productrices. Dans le Sud-est, à Mananjary par exemple, 95% des ruches ont été dévastées. L’Analamanga commence peu à peu à se redresser.
Dans Midi Madagasikara
Les taux d’accès à l’eau et à l’assainissement en milieu rural à Madagascar sont respectivement de 34% et 15%, faisant de Madagascar le 4è pays au monde avec les plus mauvais indicateurs. Les OMD n’ont pas été atteints et la cible n°6 des Objectifs du Développement Durable relative à l’eau et à l’assainissement est encore plus ambitieuse. Le retard de Madagascar est notamment dû à un manque d’investissement accordé à ce secteur. Seulement 1 USD par habitant par an est investi sur l’eau et l’assainissement, alors que les besoins sont estimés à 5 USD. (..) Cette aide financière de 6 millions USD a ainsi permis de fournir un accès à l’eau et à l’assainissement à respectivement 278 000 et 1 350 000 personnes. Ces excellents résultats obtenus par le ministère de l’Eau, de l’Assainissement et de l’Hygiène et UNICEF classent Madagascar comme le pays le plus performant parmi les 9 pays bénéficiaires du programme DFID. Fort de cette réussite, DFID a décidé en fin d’année 2015 d’accorder une aide financière additionnelle de 2 650 000 USD à Madagascar.
Dans La Gazette de la Grande Ile
L'Organisme national de normalisation à Madagascar est le Bureau des Normes de Madagascar ou BNM. Créé en 1998 par le Décret n° 98-944 du 04 novembre 1998, cet organisme est un Établissement Public à caractère Administratif (EPA) et a pour mission la mise en œuvre de la Politique nationale en matière de normalisation/qualité. Régi actuellement par le Décret n° 2014-1570, il est sous la tutelle technique du Ministère chargé du commerce. Ses activités consistent entre autres à effectuer des travaux de normalisation, à promouvoir l'application des normes, à certifier les produits et à gérer la marque nationale de conformité, à dispenser des formations et à appuyer les opérateurs dans la mise aux normes de leurs produits et installations. Les travaux de normalisation se font à travers des Comités techniques de normalisation (CTN), qui regroupent des membres issus des entités concernées par les différents secteurs de l'économie à Madagascar. Les décisions seront prises selon un consensus entre tous les membres. Les normes ainsi validées sont présentées au Conseil d'Administration pour approbation avant leur promulgation au Journal Officiel de la République de Madagascar.
Dans La Gazette de la Grande Ile
Dans cette situation, pour Madagascar, les analyses de la Coface font état, notamment, que La progression attendue des recettes fiscales sera insuffisante pour couvrir la hausse des dépenses budgétaires, empêchant toute amélioration des finances publiques. Malgré les mesures destinées à augmenter les recettes, grâce notamment à une amélioration du recouvrement des revenus fiscaux et douaniers, les revenus de l’Etat resteront contraints par le manque de dynamisme de l’économie. La baisse annoncée des subventions devrait par ailleurs être plus que compensée par une hausse des dépenses d’investissement, en raison des engagements pris par le nouveau gouvernement en matière de projets d’infrastructures. Ces dépenses devraient être financées, au moins partiellement, par l’aide internationale. (..) Le déficit courant devrait légèrement diminuer en 2016 en raison du repli des importations qui devrait plus que compenser la stabilisation, voire la baisse des exportations. Les ventes de textile à l’étranger devraient progresser mais les revenus provenant des principaux produits d’exportations (nickel, cobalt en particulier) seront contraints par l’absence de rebond des prix de ces matières premières.
Dans La Gazette de la Grande Ile
Phénomènes naturels: La région Indocéanie la plus touchée au monde. (..) Sur les 20 dernières années, plus de 50 catastrophes naturelles ont touché la région. Les catastrophes naturelles ont coûté plus de 17 milliards de dollars aux économies de l’Indianocéanie et Zanzibar. Madagascar, capital humain et naturel sous pression. Madagascar est l’un des « 10 plus importants points de concentration de biodiversité mondiale avec un taux d’endémisme de 80% de sa faune et sa flore. (..) A cela s’ajoute 600 000 sinistrés climatiques chaque année.
No comments:
Post a Comment