Une liste de projets ayant subi une première sélection en interne est proposée au Ministère des Finances et du Budget. La programmation et la budgétisation qui traduisent les stratégies et activités en coûts financiers sont aussi assurées par les Ministères Sectoriels et institutions, avec l’assistance du Ministère des Finances et du Budget. La programmation triennale et glissante se réalise sur la base d’un Document d’Orientation Economique et Budgétaire (DOEB), accompagné des questionnaires PIP. Leurs canevas sont confectionnés par le MFB mais remplis par les ministères et institutions en vue de les responsabiliser dans le choix de leurs activités d’investissements (approche bottom –up). Ils retracent ainsi la logique d’intervention globale du ministère ou de l’institution concernée, en termes notamment de choix stratégiques et de préparation des projections de crédits détaillées. (..) Durant la dernière décennie, les investissements globaux tournent en moyenne autour de 24% du PIB nominal, dont 25% sont issus des investissements publics. (..) Les taux d’investissement passent ainsi de 3,1% du PIB en 2013 à 3,9% du PIB en 2014 et 4,5% du PIB en 2015.
Lova Rafidiarisoa dans L'Express de Madagascar
La part de marché des produits malgaches reste encore minime. Mais cela n’a pas empêché certains produits d’accéder facilement au marché canadien grâce à l’« initiative d’accès au marché ». (..) « Il y a une part de marché grandissant que Madagascar doit saisir. En 2014, nous sommes arrivés à la sixième place des pays africains exportateurs au marché canadien avec un volume de 37 581 922 dollars canadiens », continue-t-il d’expliquer. Le thé, le café, les épices, les gousses de vanille, les vêtements, les fruits de mer sont les principaux produits exportés depuis Madagascar.
Le Plan d’action sur les marchés mondiaux du Canada pour 2013 désigne Madagascar comme un « marché émergent qui offre des débouchés particuliers aux entreprises canadiennes ». En 2014, le commerce bilatéral des marchandises entre le Canada et Madagascar s’est élevé à 117 millions USD, hors investissements miniers.
Navalona R. dans Midi Madagasikara
En 2015, cette entreprise d’Etat a consommé plus de 128 millions de litres de gas oil contre près de 93 millions de litres l’année précédente. Cela va encore augmenter avec la mise en place tout récemment des différentes centrales thermiques servant à résoudre le problème de délestage dans le pays. Il a été prévu dans la Loi des finances Initiale 2016 que les subventions accordées par l’Etat pour la Jirama sont de l’ordre de 240 milliards d’Ariary. « Mais à la suite d’une évaluation, ce montant a été révisé à la hausse, soit de l’ordre de 300 milliards d’Ariary pour cette année. Mais c’est quand même en baisse par rapport aux subventions allouées en 2015 qui ont atteint les 310 milliards d’Ariary »
Arh. dans NewsMada
Le marché actuel affiche un besoin annuel estimé entre 10 à 12 millions de poussins. Aussi, en raison de son accessibilité, l’élevage à cycle court s’avère-t-il être une alternative favorable pour les victimes de la crise. Il faut par exemple 2 kg d’aliments pour obtenir un kilo de viande, alors que pour produire la même quantité, il faut près de 7 kg d’aliments pour un bœuf et 5 kg pour un porc. De plus, la croissance d’un poulet varie de 40 à 45 jours. (..) La consommation de poulet dans la Grande île reste encore faible, avec 2,5 à 3 kg par personne par an, par rapport à la consommation de l’île Maurice (40kg/pers/an), de la Côte d’Ivoire (13kg/pers/an) ou encore de l’Europe (50kg/pers/an).
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