En 2015, l’OCDE a recensé 11 pays orphelins de l’aide depuis 2006. Dix pays sur les 11 sont des Etats fragiles et Madagascar est sur cette liste. Quand on parle d’orphelin de l’aide, cela veut dire que le pays concerné ne reçoit pas suffisamment de financements extérieurs, notamment sur la période étudiée, soit entre 2006 et 2012. Dernièrement, le président de la république était fier d’annoncer que le pays compilait dans les 983 millions de dollars d’aides pour les prochaines années. Ce chiffre est à comparer à celles reçues par l’Ethiopie en 2012 (plus de 2,5 milliards de dollars) et à celles du Bangladesh (plus de 2,7 milliards de dollars). Comme Madagascar, ce pays est parmi les plus exposés aux effets néfastes du changement climatique.
Dans La Gazette de la Grande Ile
... il importe de rappeler que la pêcherie crevettière par chalutage à Madagascar a commencé dans les années 1960s sur la Côte Nord- Ouest. Très rapidement de nombreux armements se sont développés pour atteindre, au début des années 2000, une flotte de 70 chalutiers industriels et 36 chalutiers artisanaux. La pêche traditionnelle se pratique quant à elle depuis de très nombreuses années, dans ou à proximité des mangroves, et s’effectue à pied ou en utilisant des embarcations mues a la pagaie ou à la voile. Les secteurs de pêche industriels et traditionnels capturent les crevettes d’un même stock mais dans des habitats différents. Les produits issus de la pêche traditionnelle sont principalement destinés à la consommation locale, alors que les industries exportent la plupart des crevettes capturées. (..) En 2012 on ne comptait plus que 50% de la flotte industrielle tandis que la flotte artisanale avait complètement disparu entrainant de nombreuses pertes d’emploi. Les captures ont quant à elles chuté de 30% entre 2005 et 2011, signe de la chute apparente des stocks (..) Les enjeux sont importants pour Madagascar : l’exportation de crevettes a représenté, entre 2008 et 2012, environ 7% de la valeur des produits d’exportations de Madagascar tous secteurs confondus (la part de la crevette aux exportations de produits halieutiques chutant néanmoins de 68% à 53% de valeur pendant la même période). En 2012, la quantité de crevettes capturées par la flotte industrielle avoisinait ainsi 3800 tonnes (contre approximativement 9000 tonnes en 2002). En termes sociaux, il es indiqué que la pêche crevettière traditionnelle fait vivre approximativement 95000 personnes au Nord-Ouest de Madagascar, et que la pêche industrielle fournit 1323 emplois directs.
Arh. dans NewsMada
... un bassin de 300 m2 produit 100 à 120 kg de poissons tous les cinq mois, a expliqué Victorien Rakotonirina, pisciculteur de Marovoay. (..) Avec la riziculture, on a besoin de près de 400.000 ar pour travailler un hectare de rizière. Or construire un bassin de 200 m2 revient à 300.000 ar », a expliqué notre pisciculteur avant d’ajouter que «comme alimentation des poissons, nous achetons seulement le ‘mongo’ ou ‘ampombo’ mais les planctons et les herbes (ramilamina, savampitika…) foisonnent, sans qu’il n’est besoin d’en acheter». Avec l’existence du lac Kinkony, deuxième grand lac de Madagascar après l’Alaotra, et la vulgarisation de la pisciculture, le Boeny produit en moyenne 100 tonnes de poissons d’eau douce par an. (..) Durant la première phase de Patima (Projet d’aquaculture de tilapia à Mahajanga), les initiateurs du projet et techniciens ont installé 359 pisciculteurs avec les 25 pisciculteurs modèles et producteurs d’alevins et ont formé 1.146 pisciculteurs. (..) dans le but de consolider les acquis et d’élargir les actions vers d’autres régions potentielles aux fins d’orienter les stratégies nationales pour le développement de la pisciculture à Madagascar qui dispose de 900 mille hectares favorables à la rizipisciculture, dont 150 mille pour la pisciculture.
Arh. dans NewsMada
Durant la campagne triennale, nous dépensons 37 à 40 millions de dollars, ce qui représente 40 années de prévention (..) Les prévisions de traitement au début de cette campagne étaient de 300 à 400 mille hectares. (..) «l’objet de la campagne n’est pas d’éradiquer les criquets, mais d’arriver à une situation de rémission. Les criquets sont des espèces endémiques à Madagascar, ils font partie de l’écosystème du pays. Les éliminer causera des problèmes environnementaux. Ces criquets sont dangereux au moment où ils vont au-delà de leur état naturel».
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