Mikama - April 18, 2017

V.M. dans La Tribune de Diego et du Nord de Madagascar
Des femmes et des hommes travaillent tout le long de l’année en milieu rural, qu’il pleuve ou qu’il vente. Pourtant, à Madagascar, une femme rurale ne gagne en moyenne que 696 000 ariary par an et 1 161 000 ariary chez les hommes. Comment font les familles rurales pour survivre avec à peine 150 000 ariary par mois ? Encore moins, pour les familles monoparentales, soit de 58 000 à 100 000 ariary par mois. Les femmes travaillent gratuitement près de 6 heures par jour. La durée de ce travail non rémunéré avoisine les 4 heures chez les hommes. Autant de données qui choquent. Pourtant, elles ne font qu’entre-apercevoir la réalité dans la quelle vit la majorité des Malagasy. En effet, près de 80 % de la population de la Grande île vivent en milieu rural. Il va de soi qu’ils constituent une grande part des près de 80 % de la population malagasy qui vit en dessous du seuil de la pauvreté. (..)  A noter que 75 % des emplois des zones rurales se trouvent dans les secteurs de l’agriculture, de l’élevage et de la pêche, alors que la productivité est très faible (27 % du produit intérieur brut).

Fanjanarivo dans La Gazette de la Grande Ile
Or, 32% des chefs de ménage sont sans instruction, d’après l’Enquête périodique auprès des ménages (EPM 2010). (..)  Cependant, les enfants des pauvres sont les plus susceptibles de ne pas atteindre les classes du secondaire. Dans ce cycle, plus de 90% des élèves sont issus des 40% les plus riches des ménages, d’après les données officielles. (..) Par ailleurs, l’entrée des élèves au lycée affiche un taux faible, soit 47% environ. Et si le niveau de rétention des élèves est assez élevé (80%), le taux d’achèvement du lycée demeure très faible (16,4% en 2014).


Harilalaina Rakotobe dans L'Express de Madagascar
Innovant, tant dans la forme que dans le fond. C’est de cette manière que pourrait se définir la troisième édition de l’évènement Startup Dating qui s’est déroulée vendredi soir au café de la gare Soarano. Rappelons-le, l’objectif de cette initiative de l’agence de communication événementielle Mercatis & Co, a pour objectif de servir de plateforme de rencontre entre les jeunes porteurs de projets avec de potentiels investisseurs, communément appelés dans le
milieu comme les business angels. (..) Une première qui a été composée par les pitch (petite présentation) des quatre startupeurs présélectionnés. Notamment kiakoi.mg, ariary.net, e-tsena.com ou encore tonda trade. Ce dernier se présentant comme étant un logiciel de gestion de stock en ligne et qui a instantanément convaincu un acheteur mauricien lors de sa présentation.

Fahranarison  dans NewsMada
Mené en partenariat avec  les ONG Akama, Fofama et les partenaires qui mettent en œuvre des projets de réhabilitation à base communautaire comme Fanilo et Merci, ce projet de trois ans (2O17-2019) est soutenu financièrement, à hauteur de 155.000 euros, et techniquement par Christoffel-Blindenmission (CBM), une organisation internationale chrétienne d’aide aux personnes souffrant de handicap. Il vise à faciliter l’accès des jeunes en situation de handicap aux formations professionnelles et au travail décent  à Madagascar, et à appuyer les centres de formations professionnelles à offrir des formations répondant aux normes de qualités et en adéquation avec les besoins du marché de travail.

Arh.  dans NewsMada
Les dernières statistiques en date font état que dans l’ensemble du pays, le secteur de l’artisanat emploie près de 2 millions d’individus, soit le quart de la population active de l’île. La contribution de l’artisanat au PIB du pays est estimée à 15%.

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