Mikama - April 4, 2017

Navalona R. dans Midi Madagasikara
« La contribution financière de l’Union Européenne pour cette année s’élève à 1 487 500 Euros. Et  à part le montant de licences versé par les armateurs, les revenus de Madagascar pour autoriser la pêche de la flotte européenne dans ses eaux territoriales se chiffrent à près de 2 millions d’Euros pour l’année 2017 », a déclaré  l’Ambassadeur de l’Union européenne à Madagascar, Antonio Sanchez Benedito... De son côté, le ministre de la Pêche et des Ressources Halieutiques, Gilbert François a soulevé que  des amendements du protocole d’accord seront proposés. Il s’agit entre autres, de la révision des taux de redevances de pêche thonière. « C’est encore faible, soit entre 6 000 USD et 9 000 USD. Nous suggérons de les tripler. En outre, l’augmentation de la durée d’exploitation de pêche thonière à trois mois au lieu d’un mois sera également prévu dans ces amendements », a conclu le ministre de tutelle.

Mirana Ihariliva dans L'Express de Madagascar
Le Reflect est une approche à l’apprentissage et au changement social qui s’inspire des concepts  de l’éducation des adultes du brésilien Paolo Freire et des outils de la méthode accélérée de recherche participative (MARP). Depuis, elle est utilisée dans des projets de développement économique tels que l’élevage, l’agriculture, l’insertion professionnelle des jeunes et des femmes, la mise en place d’activités génératrices de revenus ou encore d’infrastructures locales. L’idée est de mettre les participants en cercle, traduit par un espace où les participants se sentent à l’aise pour se réunir et discuter des questions importantes amenant à des changements de vie, à travers le renforcement de leur habileté à communiquer et à porter des analyses critiques de leur environnement.

Fanjanarivo dans La Gazette de la Grande Ile
D’aucuns savent que la floraison du petit commerce est un indicateur de pauvreté. Plus ce secteur se développe, plus un pays s’appauvrit et c’est le cas de Madagascar. (..)  L’étude de la Banque précise : « Bien que ces entreprises permettent de gagner de quoi vivre, leur structure génère d'importantes pertes de productivité et de revenus. Comme dans de nombreux autres pays pauvres où les micro-entreprises informelles ont été étudiées, ces entreprises ont peu de chances de se développer et d’employer plus de travailleurs »... La Banque souligne, par ailleurs, que cette configuration de production réduit l’emploi et les salaires, rendant la transition rurale-urbaine beaucoup plus difficile.

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