Mikama - May 25, 2017

Luz R.R. dans Midi Madagasikara
La dimension genre de la scolarisation (primaire) est principalement ressortie des travaux des intervenants. En effet, le taux de scolarisation des filles est plus élevé que celui des garçons à Madagascar. Les filles seraient également plus performantes. Selon les intervenants, certains stéréotypes de genre (ex : les filles seraient davantage littéraires et les garçons scientifiques) seraient implicitement transmis par les enseignants et intériorisés par les élèves… Ce qui amène Bénédicte Gastineau à dire que « L’école (à Madagascar) est une fabrique de genre ». Valérie Golaz a quant à elle relevé que : « Le taux de scolarisation à Madagascar est relativement élevé (69%), mais instable et tributaire de la stabilité socio-économique. Entre 2008 et 2012 par exemple, le taux de scolarisation a accusé une baisse significative. »

Malalanirina dans La Gazette de la Grande Ile
47% des enfants malgaches souffrent de la malnutrition chronique, l’avitaminose A reste élevée affectant 40,2% des enfants de moins de 5 ans et induisant comme conséquence sous-jacente 24% des décès des enfants à Madagascar. S’ajoute à cela 50% des enfants de 6 à 59 mois et 35% des femmes sont atteints d’anémie. (..) En outre, la diffusion de l’aliment de complément au lait maternel « Koba Aina », trois nouveaux produits fortifiés seront conçus et diffusés. Le projet PFON aura une durée de 4 ans (2017-2020) et touchera 45 districts à Madagascar, et pour le projet PENIM avec ses approches innovantes d’éducation nutritionnelle via la téléphonie mobile durera 3 ans (2017-2019) et touchera 30 quartiers de la capitale. Ces projets auront pour cible environ 650.000 personnes.

D.H.R. dans La Vérité
Extension du port de Toamasina - Un des plus importants investissements dans le pays. La Grande île ne dispose pas d’infrastructure portuaire aux normes. Le prêt du Jica est estimé à 45 milliards 214 millions de yens japonais pour une durée de 40 ans. Durant les dix premières années du projet, le taux d’intérêt annuel est de 0,01 %. 65 % des dépenses seront prises en charge par les Japonais et 35 % par le ministère malagasy des Transports, celui des Finances et du Budget. Les travaux sont prévus débuter l’année prochaine, et ce, pour une durée de sept ans. La mise en œuvre du projet est attribuée à la Spat ( Société du port à gestion autonome de Toamasina).

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