Raphia, bois, cornes, cuirs … Les ressources artisanales de qualité se font de plus en plus rares sur le marché local. «L’exportation à l’état brut de ces ressources vers les pays étrangers constitue la principale cause de cette situation»... Ayant cette habitude de «cueillette» pour se procurer les matières premières, les artisans malgaches n’ont plus accès qu’à des produits de mauvaise qualité car ceux de bonne qualité sont destinés à l’exportation. La recommandation d’embargo de toutes les espèces de Madagascar inscrites dans les annexes I, II et III de la Convention internationale sur le commerce des espèces de faune et flore sauvages menacées d’extinction (Cites) y est également pour quelque chose. (..) Le secteur de l’artisanat représente entre 10 et 15 % du Produit intérieur brut (PIB) du pays. Pourtant, les artisans malgaches se plaignent de la morosité de leur commerce face à la rude concurrence, notamment avec les produits chinois vendus à des prix nettement moins chers
Arh. dans NewsMada
Vanille, café, girofle, grains secs… Nombre de ces filières ont du mal à rester compétitives sur le marché international. Les problèmes sociaux et environnementaux sont souvent cités comme sources de problèmes. (..) En citant quelques cas, cet opérateur laisse entrevoir les risques auxquelles s’exposent certaines filières jugées porteuses pour l’économie malgache. En plus de décourager les producteurs, les vols de vanille verte sur pied font baisser la qualité de la vanille malgache. La flambée du prix du pois de cap, faute de production suffisante, pousse certains consommateurs de l’océan Indien à changer leur habitude alimentaire. Une situation que cet exportateur qualifie de «danger» pour l’exportation malgache. A Miandrivazo, plusieurs producteurs de haricot, souvent victimes de bilharziose, sont contraints de dépenser leurs revenus pour se soigner. Du coup, ils n’ont plus les moyens de se procurer des semences ou encore payer le coût de la main-d’œuvre. Et comme certains n’ont plus le moyen de s’acheter des pesticides appropriés, nombreux de terrains se trouvent infestés par les insectes, diminuant en conséquence la qualité des produits.
Julie Razakarinaivo dans L'Express de Madagascar
Dans la capitale, seuls 24 % des ménages disposent d’un accès privatif à l’eau potable, les 76 % restants ont accès à des fontaines publiques. Faute d’eau potable à Madagascar, un appareil de purification d’eau vient d’être lancé, hier, à la commune rurale de Masindray. Une démonstration sur l’utilisation du purificateur s’ensuit grâce au partenariat de l’Association d’Aide Humanitaire (2AH) avec Sunwaterlife. e projet s’est fixé comme objectif d’apporter de l’eau potable dans les villages. Trois régions dont SAVA, Atsimo Andrefana et Atsinanana, ont été choisies pour le premier essai. Ces produits traitent et purifient de l’eau douce polluée, quelle que soit sa source (puits, mares, rivières, lacs).
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