Dans Raw Story
Madagascar’s real-life lemurs face extinction within 20 years.
“As long as there is poverty, we can’t expect to prevent the lemurs’ extinction,” said primatologist Jonah Ratsimbazafy from the University of Antananarivo. (...) crop burnings and wild fires destroy 200,000 hectares of Madagascar’s forest a year. And the 13 percent of its natural forest that remains may disappear within a generation, according to Ratsimbazafy. (...) A coalition of conservationist groups have launched an international campaign to raise around $8 million, in a do-or-die effort to reverse the trend.
The three-year programme aims to help provide alternative livelihoods for the local population, in addition to tourism and agricultural programmes that have been running for a few years.
“We try to finance money-generating activities like planting beans, and pig, chicken or fish farming, so that people in the countryside stop destroying the forest,” said Benjamin Andriamihaja, local representative of the US-based Institute for the Conservation of Tropical Environments (ICTE).
“But it’s difficult to compensate for the lack of revenue of locals who don’t think long-term,” he added.
Racl.R dans La Nation
Comme le souligne toujours le président du Syndicat des industries de Madagascar (SIM), Stéphane Raveloson, Madagascar possède le taux de fiscalité le plus élevé dans la région de l’Océan Indien. (...) Si ce taux de fiscalité élevé n’est pas revu à la baisse, il ne fera que tuer toute entreprise qui essaie de démarrer. Rappelons que le taux fiscal à Madagascar va dans le sens contraire de toutes initiatives de développement économiques et améliorations de l’environnement des affaires car en ce moment, ce sont les PME et les PMI qui sont beaucoup à Madagascar », souligne un opérateur économique et formateur en entreprenariat. Le taux de l'impôt sur le revenu est à présent à 20% pour cette année 2013, contre 21% en 2012 et 22% en 2010. Entre 2008 et 2011, le taux de cet impôt est passé de 24% à 22%. Une petite baisse qui n’a aucun impact sur les revenus des PME-PMI dans un contexte économique médiocre. (...) Selon l’INSTAT, sur le secteur informel de l’année 2012, le nombre d’unité de production individuelle ou UPI hors agriculture, élevage, chasse et pêche dans la Grande île est estimé à 2 282 500 unités, employant 3 312 000 personnes dans les branches marchandes. La quasi-totalité, soit 99,9% d’entre elles, est classée commune unité de production informelle. Comme le souligne ainsi les opérateurs économiques du secteur formel, « le défi de l’Etat sera de rendre formelles les entreprises qui œuvrent dans le noir en les aidant à intégrer le système fiscale ».
Noella Rakoto dans NewsMada
... le ministre du Commerce, Olga Ramalason, déclare que Madagascar est très sollicité pour répondre à une demande internationale en constante croissance. « Malheureusement, nous ne sommes pas encore en mesure d’avoir la capacité à y répondre favorablement », précise-t-elle. (...) « Le département n’a de cesse d’élaborer des structures pour faciliter et améliorer les activités des opérateurs économiques du secteur privé afin que ceux-ci puissent faire face à la rude concurrence de la mondialisation », précise-t-elle.
Lantoniaina Razafindramiadana dans L'Express de Madagascar
Seulement 15 % des femmes entrepreneures, membres de la plate forme EFOI(Entreprendre au Féminin Océan Indien) Madagascar exportent leurs produits directement. Et 25% d'entre elles le font, grâce aux intermédiaires. (...) « Ces femmes rencontrent plusieurs freins. Entre autres le manque d’information sur les marchés internationaux, la peur de prendre des risques, le manque de confiance en soi pour pouvoir négocier, les barrières culturelles… Elles ont exprimé leurs besoins de mieux connaitre le métier d’exportateur, en tenant compte de l’environnement du commerce international avec leur spécificité du genre dans l’entrepreneuriat », avance-t-elle [Sylvia Pagès]. (...) cette formation. Les méthodes d'analyse préalable aux activités d’exportations, les différentes étapes du processus , à savoir la préparation de l’offre, l'étude de marché, les négociations commerciales, la logistique et le transport international, ainsi que les possibilités de financements adaptées aux activités d’exportation à Madagascar, figurent parmi les points soulevés. Des personnes ressources locales, spécialisées dans des métiers pouvant influer sur les exportations comme des banquiers, les transitaires, les douaniers, les fournisseurs ont aussi participé pour renforcer les aspects pratiques de la formation.
Noella Rakoto dans NewsMada
Un concours national d’innovation technologique est organisé par un consortium composé de plusieurs organismes. (...) ce concours a pour objectif de mettre en valeur les résultats des recherches mais aussi de les exploiter pour qu’ils puissent contribuer, à terme, la création d’entreprises innovantes à Madagascar.
Appel est donc lancé aux ingénieurs, techniciens, chercheurs, aux centres et instituts de recherche… pour qu’ils présentent des projets innovants pouvant toucher de près au développement du pays. Les thématiques définies couvrent les domaines prioritaires du développement de la Grande île tels que l’agriculture, les technologies de l’information et de la communication, l’industrie culturelle, le développement d’unités de transformation artisanale, les énergies nouvelles et renouvelables…
La Gazette de la Grande-Ile
Développement agricole: Bientôt une vision pour l’horizon 2025
Le compact du Programme sectoriel agriculture, élevage et pêche (PSAEP/CAADP) sera signé ce lundi au Centre de conférences international d’Ivato.
Il s’agit d’un document dont la mise en œuvre à étaler jusqu’à l’horizon 2025 s’appuiera sur une production agricole compétitive et durable. Cette vision mise aussi sur des exploitations agricoles et unités agro-industrielles modernisées. Pour ce faire, le compact vise à créer une meilleure coordination et synergie des actions de développement via la mise en place d’un nouveau cadre de partenariat basé sur des visions communes et une responsabilité collective entre les communautés locales, le gouvernement, les partenaires techniques et financiers, le secteur privé, les organisations de producteurs et les ONGs. Cette approche assurera une mise en œuvre réussie du PSAEP. Le compact s’inscrit dans le Programme détaillé de développement de l’agriculture en Afrique (CAADP) initié par le NEPAD en 2003 et s’appuie sur l’objectif de Maputo de 2003 sur la nécessité pour les Etats africains de consacrer 10% de leurs budgets à l’agriculture.
A l’heure actuelle, les secteurs du développement agricole (agriculture, élevage et pêche) ne bénéficient même pas de 3% du budget de l’Etat malagasy, contre 10% en 2009. A côté pourtant, l’Etat n’hésite pas à subventionner le secteur énergie à coup de plusieurs centaines de milliards d’ariary par an. Il a également injecté des centaines de milliards d’ariary dans la construction d’infrastructures non productives dont les grands hôpitaux « manara-penitra » et les stades de sports et de loisirs. Les dernières grandes infrastructures hydro agricoles du pays datent pourtant des années 50 et 60, sans parler des dégâts du temps et du changement climatique qui les affectent.
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