Mikama - October 24, 2013

Fanjanarivo dans La Gazette de la Grande-Ile
Dans un document publié ce mois-ci « Madagascar - Evolution économique récente », la Banque mondiale explique : « Une hausse du prix du pétrole sur le marché international pourrait inciter le gouvernement à réviser le prix plafond imposé, d’autant plus que les subventions pèsent lourdement sur les finances publiques. Cependant, l’impact de la variation des prix du riz sur l’Indice de prix à la consommation (IPC) devrait être plus visible puisque ce produit représente 15% du panier de consommation, tandis que les produits pétroliers ne pèsent que 1,2%. ».
Certes, le blocage des prix à la pompe depuis 2010 permet de contenir l’inflation, mais il a également des conséquences désastreuses sur plusieurs secteurs. Si l’on prend l’exemple de l’entretien routier, il est laissé à l’abandon étant donné que l’Etat permet aux importateurs de produits pétroliers de ne pas verser la redevance sur l’entretien routier. Le réseau des routes nationales est donc en lambeau.
Source: Banque Mondiale - Evolution Economique Recente - Octobre 2013
(copie ici)

Vonjy Radasimalala dans L'Express de Madagascar
Comment faire pour adapter la pratique culturale face au changement climatique Des chercheurs du laboratoire des Radio-Isotopes (LRI) de l'université d'Antananarivo ont trouvé une formule pour faire augmenter le gap de 21% de production rizicole, de 14% et 15% la production de maïs et de manioc due notamment à la sécheresse prolongée, cette année. « L'agriculture de conservation ou système de culture, sous couvert végétal permet, au moins de doubler la production agricole », a avancé le professeur Lilia Rabeharisoa, directeur du LRI.  « Ce système est également connu sous le nom de labour minimum de terre permettant aux végétaux de couvrir le champ », a ajouté le professeur Lilia Rabe­harisoa.


Arh. dans NewsMada
Près de 3 000 tonnes par an, c’est le volume de miel qu’arrivent à produire les apiculteurs malgaches ces dernières années, selon le ministère de l’Elevage. Pourtant, dans les années 50, Madagascar arrivait à exporter chaque année plus de 50 000 tonnes. Ce qui laisse supposer, selon toujours le ministère de l’Elevage, que le pays produisait près de 70 000 tonnes de miel à cette époque, soit presque quatre fois la production française actuelle. La filière miel sur la Grande île fait les frais de la maladie des abeilles ainsi que des catastrophes naturelles.(...) Quoi qu’il en soit, ce plan s’articulera au tout de trois chapitres : la santé des abeilles, biodiversité et environnement, la filière apicole. « Le plus important dans la démarche à suivre est le repeuplement des abeilles puisqu’il faudra que nous arrivions à faire revenir les abeilles et surtout des abeilles solides car les abeilles ont tout de même des systèmes d’adaptation, face au varroa par exemple. Mais il faudrait également prioriser la sensibilisation sur l’impact de la destruction de l’environnement dont les feux de brousses », a noté la ministre. A cela s’ajoute le renforcement de capacité des apiculteurs.

Noella Rakoto dans NewsMada
D’après les explications du directeur général du ministère de l’Elevage, Raymond, « Les besoins financiers pour sauvegarder le cheptel bovin s’élèvent à 600 millions d’ariary. Le Fonds de l’élevage est supposé être en mesure d’assurer ce besoin de financement. On n’attend plus que son déblocage ».
Le forage de puits, une solution immédiate. Au directeur général d’ajouter, « On n’est pas encore en mesure d’ériger des barrages, mais dans l’immédiat, la meilleure alternative qui se présente à nous est le forage de puits d’eau. La population locale est disposée à prêter main forte à cette initiative ».
Selon ses explications, « L’objectif est de donner de l’eau au cheptel, notamment aux vaches pleines et aux petits qui sont les plus vulnérables ». Le ministre de l’Elevage, Ihanta Andriamandranto ajoute que les priorités à l’heure actuelle sont de renforcer les protéines des bovidés ainsi que de les déparasiter.

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