Lantoniaina Razafindramiadana dans L'Express de Madagascar
Cette institution de BrettonWoods soutient qu'à la fin du premier semestre, le déficit budgétaire excède déjà l’objectif établi pour l’année. Celui-ci se chiffre à 166 milliards d'ariary alors que la loi de Finances prévoit un niveau de déficit de 38 milliards ariary pour le premier semestre de 2013 et 141 milliards ariary pour l’année budgétaire. Les recettes fiscales n’atteignent pas non plus les prévisions alors que l'État n’a pas compressé ses dépenses de fonctionnement. Les autorités n’ont pu collecter que 84% des prévisions de la loi de Finances 2013 pendant les six premiers mois. (...) Le niveau des réserves internationales s’est dégradé. Il est passé de 1,051 million USD en fin décembre 2012 à 853 millions USD fin juin 2013, soit l’équivalent de 2.6 mois d’importation. « Les arrangements sur le taux de change préférentiel accordé sur les importations de produits pétroliers constituent la raison principale du tarissement des réserves », note toujours le rapport de la Banque mondiale. (...) Le déficit de la balance commerciale s’est nettement amélioré de 67 millions USD par rapport au premier semestre de l’année précédente. (...) Les crédits d’investissements ne se chiffrent qu’à l’équivalent de 10 millions Usd. Cette situation démontre que le climat des affaires n’est pas du tout favorable à l’investissement et les entreprises à Madagascar déclarent que 80% de leurs investissements se font sur autofinancement.
Reference Banque Mondiale (données et autres)
Noella Rakoto dans NewsMada
L’écart entre les recettes et les dépenses est en partie imputable à une mauvaise programmation des recettes. Notre source affirme que d’un côté, les recettes sur les droits d’accises ont été surestimées avec une anticipation d’une hausse des recettes de 50%, suite à l’augmentation de 30% du taux d’imposition sur les cigarettes, soit de 250% à 325%. D’un autre côté, les recettes sur les produits pétroliers ont été largement inférieures aux prévisions. En effet, les recettes collectées sur les produits pétroliers ne sont qu’à 57% des prévisions. Aujourd’hui, les coupes budgétaires à l’endroit de chaque ministère visent à ne traiter que les dépenses prioritaires telles que les salaires des fonctionnaires, les pensions,…
Samson dans NewsMada
Elections 2013 : « Des enjeux vitaux », d’après Jean-Eric Rakotoarisoa
... les prochaines élections assureront le « retour à l’ordre constitutionnel après la prise de pouvoir extraconstitutionnel en mars 2009 » ... « restaurer la légitimité du gouvernement à tous les niveaux » laquelle s’était effondrée depuis la chute du régime Ravalomanana... « faire face au défi de l’apaisement politique »... « mettre en place des dirigeants qui puissent décider sur le long terme et engager des négociations avec les organisations représentatives » sur le plan économique.... « restaurer la confiance des investisseurs nationaux et internationaux ». Sur le plan de relations internationales, ce juriste confirme que l’issue des élections prochaines réintègrera le pays dans le concert des Nations et « au niveau des organisations régionales et internationales ainsi que de reprendre la coopération bilatérale et multilatérale ».
Racl.R dans La Nation
Face à l’enjeu économique, notamment la baisse du pouvoir d’achat et la hausse des importations, que fait face le pays actuellement, les experts en observation de la vie économique n’ont trouvé qu’une solution au problème.
C’est de promouvoir la production locale.
Eric Robson Andriamihaja de l’Economic Developpement Board of Madagascar (EDBM) a expliqué. « À court terme, il faut promouvoir la production locale. Comment peut-on penser importer du beurre par exemple alors que nous pouvons le fabriquer localement ?...
Domoina Ratsara dans L'Express de Madagascar
Dans cette communication, l'intervenant [Bernard Ramanantsoa] a exprimé son « pessimisme » d'une « inéluctable » et « l'angoisse et les inquiétudes » par rapport à ce qu'on va laisser à nos enfants, tout en évoquant « son espoir de voir renaître l'universel ». « La déconstruction massive qui touche à tout caractérise le XXe siècle », souligne le conférencier. Elle touche à l'art avec Picasso dans la peinture, Ionesco dans le théâtre,... La révolution de 1968 porte en elle cette vision « Nous avons tout cassé. Il faut tout reconstruire ». L'optimisme a vite repris le dessus face à ce pessimisme généralisé. La mondialisation des échanges ne mettra pas fin à l'universalité des valeurs. « Retrouver une forme d'universel » reste le défi de l'humanité. « Partons donc à la recherche de cet universel, de cet humanisme », lance le directeur des HEC. Dans « cette quête d'une fraternité mondiale », il invite les intellectuels à ne pas rester dans « le formalisme vide », à dépasser « l'absence de nouveau modèle de pensée » et s'affranchir de « l'attachement aux principes dépassés ».
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