Mikama - October 8, 2013

Mahefa Rakotomalala dans L'Express de Madagascar
Comme attendu, les attentes des industriels restent à peu près les mêmes, avec, entre autres, des mesures fiscales visant à faciliter les investissements dans les équipements, afin d'améliorer leur compétitivité. Cela consiste à ramener à 15% l'impôt sur le revenu pour l'industrie de transformation, au lieu de 20%, à l'heure actuelle. Ils souhaitent également une réduction d'impôt de 50% sur les investissements. (...) Outre les mesures touchant l'impôt sur le revenu, plusieurs propositions des industriels n'ont pas également été prises en compte dans la loi de finances 2014. Il y a, par exemple, la réduction de la TVA à 5% pour les produits de consommation courante. Elle permettrait de soutenir la consommation, ce qui profiterait à la production des industries locales.

Racl.R dans La Nation
Les nouveaux élus sont-ils prêts à prendre une décision de dévaluation d’au moins 50% de l’Ariary par rapport au panier de devises ? Comment ils vont affronter alors l’inflation qui va tourner autour de 15% au premier trimestre 2014 ? Si nos prévisions sont bonnes, le prix de l’essence doit augmenter de 20% et celui du gazole de 18%. Quelles stratégies vont-ils adopter avec la hausse du taux de pauvreté à 95% ? Comment résoudre le problème épineux de la sécurité publique ? Est-ce que les grandes compagnies minières ne vont pas arrêter leur production si la mauvaise conjoncture persiste ?

Noella Rakoto dans NewsMada
...  d’après le bulletin flash compta n°22, en 2004, le nombre des points de service de la microfinance a dépassé les 400. Ils pouvaient alors servir près de 250.000 bénéficiaires, entraînant à la même époque près de 30 milliards d’ariary d’encours de crédit contre 22 milliards d’encours d’épargne. Les ménages pouvaient ainsi accéder à ce genre de service. Le taux de pénétration s’est même accru pour atteindre les 6%. Ce développement du secteur a vu une évolution dans le temps puisqu’en 2012, le nombre des bénéficiaires de ces services a dépassé les 980.000. Ces derniers sont ainsi reçus auprès de 785 points d’établissement de crédit, dont 31 institutions de microfinance, 3 banques territoriales et un établissement financier. La même époque, on a enregistré plus de 314 milliards d’ariary d’encours de crédit contre environ 234 milliards d’ariary d’encours d’épargne ainsi qu’un taux de pénétration de 22% au moins.

La Gazette de la Grande-Ile reprends une etude de la Banque mondiale
Madagascar dispose d’une main d’œuvre locale disponible, et compétitive au niveau des salaires, qui constitue un élément clé pour l’essor des activités industrielles et des services, notamment les technologies simples qui ont servi de base à l’industrialisation réussie de plusieurs pays asiatiques. L’exemple du textile (une activité fortement intense en travail) montre que Madagascar peut attirer de nouveaux investisseurs en provenance de tous horizons (plus de 400 entreprises et près de 100 000 emplois directs). Cependant, il n’existe pas encore de stratégie de l’emploi inclusive à Madagascar, les autorités réagissant ponctuellement aux pressions sociales et économiques, avec par exemple des effets d’annonce concernant les travaux publics à haute intensité de main d’œuvre.
Source: Banque mondiale, « Madagascar: Pour un dialogue sur les enjeux de développement Juin 2013. »

Navalona R. dans Midi Madagasikara
Il y a au moins une centaine de nouvelles Aires Protégés dans le pays. (...) Ce document décrit et évalue les compétences requises pour le bon exercice de chaque fonction dans un site d’Aire Protégée. Les cibles sont l’administration et les collectivités territoriales décentralisées, les gestionnaires proprement dits des Aires Protégées ainsi que les communautés locales villageoises et bien d’autres acteurs. Dans ce document standard de compétence, on énumère onze fonctions et dix neuf domaines de compétences. On peut citer entre autres, la conservation, la recherche, l’administration et finances, l’éco-tourisme, l’appui au développement, l’IEC, l’aménagement du site et le management et coordination.

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