Antsa R. dans Midi Madagasikara
« Le taux de rentabilité dans le secteur de l’industrie varie aujourd’hui entre 11 et 25%. C’est pour cela que très peu d’investisseurs se lancent dans l’industrie à Madagascar. A cela s’ajoute également les concurrences déloyales, l’absence de normes obligatoires, l’existence des taxes informelles, etc. Avec la structure actuelle, on ne pourra pas atteindre notre objectif de porter la contribution de l’industrie à 25% du PIB », a avancé le représentant du SIM. A noter que grâce à leurs contributions fiscales, les membres de ce syndicat contribuent aujourd’hui à 30% des recettes de l’Etat. Négligée. D’après Christian Rajaosafara, un des membres du SIM verse jusqu’à 220 milliards d’Ariary d’impôts et taxes, en une année. Et pourtant, l’Etat n’alloue que 0,7% de son budget, pour le développement de l’industrie.
R.A. dans L'Express de Madagascar
« Les variétés de riz nerica pluvial et nerica irrigué, dont les essais ont été réalisés dans la région d’Ambatondrazaka et Tsiroanomandidy ont affiché des résultats plus que satisfaisants, avec des rendements de l’ordre de 4 à 8 tonnes par ha »... Ces variétés nerica sont obtenues à partir d’un croisement entre des riz africains et asiatiques. Comme l’a expliqué cet ingénieur agronome, « avec un cycle de croissance plus rapide, cette variété permet aux paysans et cultivateurs de voir leurs récoltes de riz et leurs revenus augmenter ». Ces variétés ont effectivement la particularité de résister aux aléas du climat, à la pression des mauvaises herbes et au stress hydri-que.
FR dans Madagascar Matin
La société industrielle du Boina existe depuis 1947. Les activités étaient multiples, dont la rizerie, la savonnerie, l’huilerie, l’exportation de tourteau. Depuis la crise économique de 2009, l’huilerie a subi la concurrence déloyale des huiles importées. (..) Seules les huiles d’arachide et de coton ont subsisté à la crise, et la production en est généralement affaiblie. Certaines activités comme la rizerie et la production de tabac ont été abandonnées. La savonnerie se trouve aussi dans des difficultés suite toujours à la concurrence déloyale. (..) « Sans entrer dans la politique, il est désolant de voir des unités industrielles qui sont inutilisées. C’est le cas de Lmm ou le moulin de Madagascar, qui, suite toujours à l’importation massive des farines, ne tourne plus qu’une journée par semaine. La société est contrainte de rompre ses contrats avec les paysans faute de rentabilité. Il y a aussi l’usine de Tiko qui est en veilleuse alors qu’elle pourrait faire vivre plusieurs paysans »
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