Mikama - Aug 11, 2014

Mahefa Rakotomalala dans L'Express de Madagascar
L’idée d’une banque mobile à l’étude. La Bank of Africa prévoit la mise en place d’une banque foraine pour les villes enclavées chaque mois. C’est une manière d’améliorer le taux de bancarisation. (..) BOA (Bank of Africa), en particulier, par exemple, s’intéresse à des projets comme l’éthanol qui est fortement basé sur l’agrobusiness. Elle est, entre autres, partenaire de la première usine de production d’éthanol à Tsimanampotsy Rano­mafana.
En tout cas, en réponse à cette proposition de la gendarmerie, Abdallah Ikched, directeur général de la banque, tout en restant prudent dans sa réponse, s’était montré intéressé. Il a même donné une consigne à ses collaborateurs, pour qu’une équipe se penche sur la possibilité de concrétisation de cette idée. « Le temps de la banque assise est finie. Nous devons maintenant aller vers la population », avait-il déclaré.

Riana dans Madagascar Matin
L’ODE (Observatoire de l’Entreprenariat) a relevé les points faibles de l’agrobusiness à Madagascar, notamment la désorganisation de la filière à l’exception de quelques canaux, comme celui du riz ou de la vanille. La qualité des produits agricoles se détériore à cause des techniques de production archaïques, du vieillissement des plantations et du difficile accès aux semences améliorées et autres intrants. C’est effectivement pour ces raisons que les produits agricoles venant de la Grande île sont refoulés une fois arrivés dans les autres Etats importateurs, car les normes sur le marché international sont exigeantes. En effet, Madagascar reste en général dans l’agriculture de subsistance et est encore fournisseur de produits traditionnels non-transformés, d’après l’ODE. Les facilités de stockage et de transformation des denrées sont encore rares.

Fahranarison dans Newsmada
D’après les résultats de l’étude, 50% des personnes interrogées ont contracté un emprunt au cours des douze derniers mois, toutes couches sociales confondues, citadins comme ruraux. Seulement 3,5% d’entre elles ont eu recours à une banque ou à d’autres institutions financières.
Quant aux motifs principaux d’emprunts, les plus cités sont la santé (36%), viennent ensuite les besoins alimentaires (33%), et enfin les frais de scolarité (21%). Au niveau de l’impact de ces emprunts, le rapport indique que seulement 22,5% ont vu leur ration alimentaire améliorée. Concernant le taux de bancarisation ou d’épargne, le rapport indique que celui-ci est faible, 22% seulement.

Fanjanarivo dans La Gazette de la Grande-Ile
Baptisée AMV, cette nouvelle variété (d'agrumes) est le résultat du croisement d’un mandarine et d’un orange.  Une autre nouvelle variété est en cours de création. Elle résultera du croisement de deux orangers « zanatany », c'est-à-dire des variétés locales ». L’entreprise AMV (Amoron’i Mania voasary) est connue pour ses actions de promotion de la culture d’agrumes. (..)  Pour le moment, les besoins du marché local en agrumes ne sont pas encore satisfaits. C’est ainsi que des industries agroalimentaires s’approvisionnent en Afrique du sud. La production locale gagnera donc à se développer.

Fanjanarivo dans La Gazette de la Grande-Ile
Répartis en groupes et coachés par Ariel Waldman en personne, ces participants qui sont au nombre de 135, vont élaborer en 48h des projets orientés sur différents domaines qui peuvent être les TIC, la biodiversité, la médecine, la santé… Bref, les thèmes sont vastes mais l’objectif est le même : créer des projets, souvent à base de technologies et de sciences que des opérateurs, des entreprises ou d’autres entités pourraient reprendre pour le financement et la réalisation.

Navalona R. dans Midi Madagasikara
A titre d’illustration, les visiteurs (de  FIERMADA, Foire Internationale de l’Economie Rurale de Madagascar) qui sont venus nombreux durant cette manifestation économique, ont découvert entre autres, l’huile de baleine ayant une vertu thérapeutique qui est vendue à 50 000 Ariary le demi-litre. (..) Des associations paysannes commencent actuellement à maîtriser la fabrication d’eau florale de différents parfums comme le géranium bourbon et le gingembre papillon. (..)  Par ailleurs, les meubles et les articles de décoration en bambou, le miel de différents parfums comme le palissandre, l’huile de baobab, le jus de fromage, les produits artisanaux à base de vétiver et le vin de maïs constituent également des nouveautés. La démonstration de « fatana mitsitsy » n’est pas en reste. De son coté, la société Guanomad lance dans le cadre de cette foire, l’insecticide bio. Quant à la société Manda Sea Food, bon nombre de visiteurs ont raffolé de ses plats à base de fruits de mer frais.

Navalona R. dans Midi Madagasikara
Mais cette fois-ci, le salon de la créativité « Voatra » se tiendra du 21 au 23 août 2014 à l’Hôtel de ville de Toamasina. « L’objectif consiste à valoriser les potentialités créatives d’une cinquantaine d’artisans issus des régions d’Analamanga, d’Atsinanana et d’Analanjirofo » (..) A part le salon qui permet de faciliter les rencontres d’affaires B to B et la recherche de partenariat pour les exposants, des conférences seront organisées. (..) Des séries de démonstrations, les innovations et le savoir-faire des artisans seront également à l’honneur. Notons que ce salon VOATRA est organisé conjointement par le programme PROSPERER et les chambres de Commerce et d’Industrie des trois régions concernées.

Anjara Rasoanaivo dans Midi Madagasikara
Un niveau de prévoyance sociale inférieur à 10% reflète la pauvreté pour un pays. Pour Madagascar, ce niveau oscille entre 7 et 10%, ce qui est loin du compte. (..)  Selon la réglementation en vigueur, il revient à la CNAPS d’assurer la protection sociale des travailleurs à Madagascar. Certes, des fonds de pension ont été mis en place par des entités privées, mais cela ne peut constituer qu’un complément aux prestations de la CNAPS. En d’autres termes, les travailleurs cotisants à un fonds de pension doivent être affiliés à la prévoyance sociale de base qu’est la CNaPS.

Arnaud R. dans Midi Madagasikara
« Pour le moment, environ 3 500 sages-femmes ont été enregistrées auprès de l’Ordre national des sages-femmes », confie-t-elle [le président de l’Ordre National des sages-femmes à Madagascar, Oméga Ranorolala Razafindraibe]. Cela ne veut pas toutefois dire qu’il n’y a que 3 500 sages-femmes en activité dans le pays. (..)  Selon le Directeur du Cabinet du ministère de la Santé Publique, les postes budgétaires fournis par l’Etat pour cette année tournent autour de 145 sages-femmes. Toutefois, cela ne résout en rien le problème lié à la réticence d’une grande majorité d’entre eux (car il y existe également des hommes « sages-femmes ») à rejoindre leurs postes dans les endroits reculés, ou généralement dans les zones rurales.

George R dans Newsmada
Soixante-dix-sept pour cent (77%) des passations de marchés publics à Madagascar ne suivent pas les conformités établies par le code des marchés publics, note un rapport de contrôle d’exécution budgétaire réalisé par la Commission nationale des marchés et l’Autorité de régulation des marchés publics (ARMP) pour la période 2011-2012. Sur les échantillons pris en compte dans ce rapport (5152 passations effectuées), 22,85% ne sont pas conformes, soit 1177 passations de marché effectuées. (..) Pour rappel, le mode de passation de marché public devrait se faire par appel d’offres, soit par une convention sous forme de marché, soit par comparaison de prix. C’est sur cette dernière que l’on retrouve le plus d’irrégularités. 80% des 77% d’irrégularités dans les passations de marché se font par comparaison de prix.

Arh dans Newsmada
Quoi qu’il en soit, avec une part de marché de 20%, Madagascar est encore en bonne position dans le commerce mondial de girofle. La production malgache est exportée principalement à Singapour, en Inde, au Vietnam, aux Emirats Arabes Unis et aux Etats-Unis. Le girofle malgache provient notamment des régions Analanjirofo, Sava, Diana ainsi que de la partie Sud-est du pays. En 2009, le pays a notamment exporté à travers le monde près de 15.742 tonnes de clou de girofle, selon les données de la Direction générale des douanes. Si en 2010, la production malgache a chuté jusqu’à de 8.306 tonnes, elle a repris l’année suivante avec 22.014 tonnes. En 2013, la douane malgache a enregistré une production de 12.473 tonnes. La filière girofle fait vivre un nombre important d'intervenants. Outre les producteurs qui exploitent plus de 80.000 ha de superficie de girofliers, il y a également les collecteurs et les transformateurs

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