Mikama - Aug 14, 2014

Racl.R dans La Nation
La plupart des cas, les paysans producteurs malagasy ne connaissent pas leurs droits sur leurs terres. L’on se demande bien si c’est par manque d’information, de sensibilisation ou d’éducation, toujours est-il qu’ils sont souvent vulnérables sur la question et ne savent pas comment sécuriser leurs terres. A l’origine de plusieurs mécontentements, la question relative à la sécurisation foncière demeure un enjeu fondamental malgré les réformes déjà entreprises il y a quelques années, notamment en 2005. Plusieurs paysans producteurs des endroits reculés se font déposséder de leurs terres à cause de l’ignorance des procédures à faire pour les sécuriser comme les titres ou du moins les certificats fonciers. (..) Parmi les 30 millions d’ha de terres, seul 3 millions d’ha sont actuellement exploités, soit par les paysans producteurs soit par des étrangers.

Lova Emmanuel dans L'Express de Madagascar
« À cette période où il y a une profusion d’avis sur la vie publique et politique en général, il serait judicieux pour l’État d’approfondir la démocratie et l’Etat de Droit par la création d’un observatoire, plus exactement un organisme rattaché à l’As­sem­blée nationale et au Sénat (aux parlements), un “Gover­nement Accountability Office” (GAO)», estime David Rajaona lors d’un entretien. (..) Aussi, rendre le travail de la cour des comptes et des inspecteurs d’État effectif et efficient permet d’éviter la captation par des « experts », soi-disant sociétés civiles « sans légitimité », de la voie et pensée unique de l’évaluation politique de l’État.


Dans La Gazette de la Grande-Ile
« Près de 40% du budget de l’Etat sont détournés et ce n’est pas acceptable. Il faut trouver des solutions »... l’effectif des contrôleurs des fonds publics est nettement insuffisant car l’île actuellement ne dispose que de 35 inspecteurs d’Etat et de 15 contrôleurs des Finances. Une goutte d’eau dans l’océan des agents de l’Etat dont le nombre aujourd’hui est estimé à 125 000.


Vonjy Radasimalala dans L'Express de Madagascar
Finances publiques – Un organe de contrôle sur les rails. Le Président a annoncé la mise en place du CODIS budgétaire et financier. Le contrôle des finances publiques passe au scalpel depuis hier à Ivato. L’atelier vise à mettre en place un Conseil de discipline budgétaire et financier. (..) Une condition sine qua non avant le déblocage de fonds de certains bailleurs. Le deadline de mise en place sera au mois de septembre selon Jean Louis Andriamifidy, directeur général du Bureau Indépendant Anti-corruption (Bianco), lors de la signature de l’accord de coopération quadripartite entre le Bianco, le ministère des Fonctions publiques, la Direction générale du Trésor et l’Institut Malgache des Techniques de Planification (IMATEP), la semaine dernière à Ivandry.
LOI N° 2004-006 du 26 juillet 2004 portant réorganisation et fonctionnement du Conseil de Discipline Budgétaire et Financière


Fanjanarivo dans La Gazette de la Grande-Ile
Or, les jeunes du pays sont dans une situation dramatique. Les chiffres du Bureau international du travail (BIT) sont très parlants : si la moyenne d’âge nationale est de 21 ans à Madagascar, 8 jeunes actifs sur 10 sont sous-employés et perçoivent donc un salaire de misère, 74% des jeunes sont pauvres et 80% d’entre eux vivent en milieu rural, 76% des jeunes n’ont qu’un niveau d’instruction de moins de 5 ans alors que le niveau d’instruction joue un rôle majeur en matière de revenu. Plus ce niveau est bas, moins le salaire est intéressant : les revenus salariaux moyens sont de 830 000 Ar par an pour les actifs de niveau primaire, pour se situer à plus de 1 600 000 Ar pour le niveau secondaire et près de 2 840 000 Ar pour les actifs de niveau d’instruction supérieur. Toutefois, plus des 3/4 des jeunes malagasy ne peuvent même pas compter sur un bel avenir.

Racl.R dans La Nation
Il existe en effet des projets dont la République fédéral d’Allemagne désire financer en attendant que des grands projets industriels se réalisent. Une subvention non remboursable d’environ 1 080 000 euros a été allouée à Madagascar dans le cadre des activités de la Croix rouge allemande concernant la gestion intégrée des catastrophes naturelles et l'adaptation climatique pour les communes menacées de la région Sofia. Ce projet a débuté en octobre 2013 et durera trois ans. D’un autre côté, le ministère fédéral de la Coopération économique et de développement a octroyé un financement de 2 800 000 euros pour l'exécution d'un projet d'appui à la sécurité alimentaire et à la prévention des risques dans la zone urbaine de Tuléar et ses alentours. Ce financement est aussi non remboursable et débutera ce mois d’août 2014 même et ne prendra pas fin qu’en juillet 2017.

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