Lantoniaina Razafindramiadana dans L'Express de Madagascar
Déforestation, la pratique du tavy, l’exploitation illicite d’or. Ces activités constituent une réelle menace au bon fonctionnement du barrage d’Andekaleka et donc de la centrale hydroélectrique de la Jirama. Au cause des travaux liés au débouchage des grilles des vannes d’évacuation d’eau vers la centrale, la production d’énergie pour le réseau interconnecté d’Antananarivo diminue. « Presque toute l’année et surtout pendant la période de pluie, les déchets forestiers et les sables venant de la rivière Vohitra, la source d’Andekaleka, bouchent les grilles des vannes d’évacuation d’eau vers la centrale. (..) Le volume d’eau de la rivière de Vohitra ne cesse de diminuer chaque année. Des travaux sont en effet prévus. Il s’agit de l’installation d’un système déssableur au niveau du barrage, du nettoyage des galeries et conduites d’eau et la réhabilitation de la route reliant la centrale au barrage. Le financement total s’élève à 35 millions de dollars. Mais, la mise en place du déssableur au barrage nécessite un arrêt prolongé de la centrale. Ce qui ne serait pas possible compte tenu du besoin énergétique et sachant que plus de 50% du volume de production électrique du pays dépend de cette centrale. (..) Les deux premiers groupes avaient été installés en 1982 avec une puissance totale de 58 MW. Le troisème groupe de 33 MW avait été installé depuis 2008.
Racl. R dans La Nation
Lorsque des investissements se font dans le côté infrastructure, la croissance est à l’horizon mais jusqu’à maintenant, il n’y a rien de tel à Madagascar. Certes des projets sont en cours de préparation, comme annoncé quotidiennement par la presse. Selon les experts, l’investissement dans les infrastructures incite la hausse du PIB et les effets sont plus durables et bénéfiques pour le pays. (..) Pour ainsi attirer l’attention des responsables de l’Etat, économia-expansion.mg ainsi que d’autres experts dans le domaine des infrastructures ne peuvent que penser à la stratégie que la Chine a déployée. « Non seulement le gouvernement a alloué des sommes colossales dans la construction, mais il a également envoyé l’argent à des endroits où la demande n’est pas toujours apparente, facilitant la tâche des économistes dans l’isolation des effets de l’investissement en tant que variable indépendante », explique le site.
Noella Rakoto dans Newsmada
Pour cette année, la prévision de production de coton est estimée à environ 40.000 tonnes contre une production de 12.000 tonnes en 2013.
Cette énorme différence de 28.000 tonnes s’expliquerait, d’après notre interlocuteur, par une augmentation de la surface cultivée. Par ailleurs, cette hausse prévoit probablement l’ouverture de cette usine de transformation de coton. L’ouverture de cette usine permettra la création de 200.000 emplois directs et 1 million d’emplois indirects. Une opportunité à saisir donc pour les nombreux Tuléarois de quitter les rangs des chômeurs. A rappeler, que selon les informations, cette nouvelle usine peut transformer jusqu’à 400.000 tonnes de coton.
Lantoniaina Razafindramiadana dans L'Express de Madagascar
La qualité reste médiocre par rapport à celle des haricots produits par les gros concurrents que sont l’Argentine, la Chine et l’Egypte. Selon certains exportateurs, la couleur du haricot malgache n’est pas très blanche, et les grains sont plus petits par rapport aux normes requises à l’exportation. (..) L’absence de mécanisation et l’accès aux semences améliorées ont été évoqués comme étant les principaux facteurs de cette médiocrité.
Michella Raharisoa dans L'Express de Madagascar
Pour commencer, cinq mille familles à Betafo identifiées par les communautés, comme étant les plus pauvres en seront les cibles. Elles percevront une «bourse» familiale pour les inciter à la scolarisation des enfants d’autant plus que, selon le FID, 40% des enfants en âge de scolarisation sont en dehors de l’école. « Pour le transfert monétaire conditionnel, l’allocation varie de 10 000 à 20 000 ariary par enfant, par mois, payable tous les deux mois. Les bénéficiaires sont les ménages les plus pauvres ayant des enfants de 6 à 12 ans assidus en classe, c’est-à dire qui atteignent 80% de taux d’assiduité », déclare Ratsima Rasendra, directeur général du FID.
Antsa R. dans Midi Madagasikara
D’après les données recueillies par l’Institut national de la statistique (INSTAT), l’évolution de la création d’établissement formel dans la Grande Ile est marquée par une baisse de 11,8 % au premier semestre de cette année, par rapport à la même période de l’année dernière. En effet, seulement 10 356 établissements formels ont été nouvellement créés entre janvier et juin 2014, contre un effectif de 11 741 établissements pour la même période en 2013. Cette réticence des investisseurs est confirmée dans tous les secteurs d’activité, mais le secteur primaire et le secteur industriel sont les plus touchés à cause de ce manque de débouchés évoqué par les opérateurs.
Racl.R dans La Nation
D’après le RNDC, il existe des entreprises qui peuvent offrir de l’électricité à 0,2 dollars le KWH mais ces derniers ne peuvent pas opérer car la loi existante qui régit le domaine ne leur permet pas de le faire. (..) La situation du secteur énergétique à Madagascar est tiraillée entre deux blocs. D’un coté, la politique de l’Etat consiste à mettre en place des centrales hydroélectriques en partenariat avec les bailleurs de fonds alors que de l’autre côté le secteur privé de par les investissements étrangers semblent très intéressant. La création de centrales hydroélectriques engagera des dettes pour les générations futures car les bailleurs de fonds comme la Banque mondiale, qui a fait récemment une annonce sur l’octroi de 80 millions de dollars en aide au secteur énergétique à Madagascar, ne vont pas donner ces fonds à titre non remboursables.
Dans La Gazette de la Grande-Ile
A la suite de la réussite du Programme de Lutte Antiérosive ou PLAE au sein de ses zones d’intervention lors de ses Phases I et II sur diverses Régions à haute potentialité rizicole et qui nécessitent des protections contre l’érosion en amont et en aval des périmètres irrigués, les activités PLAE en sa Phase III vont être lancées officiellement (..) L’objectif de la Phase III, selon les données publiées par SIC/SG MinAgri.DR, vise au niveau des Régions sélectionnées et sur la base d’une sécurisation foncière et des droits d’usage des petits exploitants organisés en groupement de Reboisement villageois individuel ou RVI et qui vont assurer la gestion des grands reboisements à vocation énergétique et des mesures antiérosives d’une manière rationnelle et durable. Et les mêmes informations d’indiquer que les résultats attendus à ce programme sont les réalisations de 4 500 Ha de surface reboisée par des groupements villageois pour une production de bois d’énergie ; plus de 3 800 Ha de surface projetée contre l’érosion en amont et en aval des zones sensibles.
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