Mikama - Aug 20, 2014

Racl.R dans La Nation
Il a été rapporté durant le mois de janvier à juin 2014, que la valeur des importations en million d’Ariary pour cette période s’élève à 3 785 686, soit une hausse de 8% par rapport à celle de 2013 qui est de 3 502 119, couvrant la même période. Cette légère hausse ne fait que confirmer la dépendance de Madagascar à l’importation... En gros, comparés à ceux de 2013, les biens alimentaires importés s’élèvent à 489 992 (en million d’Ariary toujours), alors qu’en 2014 ils sont de 581 572 soit une hausse de 18,7%. En ce qui concerne le riz en particulier, l’on a importé environ 143 514 dans le premier trimestre de 2013 alors qu’en 2014, l’on a enregistré une hausse de 93,2% allant jusqu’à 277 824. (..) Pour la même période d’observation, une hausse de 17% [des exportations] a été enregistrée pour 2014 par rapport à celle de 2013. En ce qui concerne la filière vanille en particulier, une hausse de 138,9% a été remarquée pour le premier semestre de 2014 par rapport à l’année dernière. L’exportation des produits des zones franches a aussi connu une hausse d’environs 12,7% et celle des biens alimentaires de 6,4%.

Vonjy Radasimalala dans L'Express de Madagascar
Après 25 années d’existence, seuls 20% des cent soixante dix neuf mille membres de l’association pour le développement des paysans (FIFATA), sont devenus des paysans professionnels. (..) « Un paysan notamment celui dans l’agriculture familiale, est dit professionnel, quand il maîtrise les techniques pour améliorer la production, satisfait le marché local ou national. Il doit aussi profiter des structures mises en place, pour promouvoir les activités comme la coopérative ou l’institution de micro-finance. La spécialisation dans un secteur agricole fait partie également des critères de professionnalisation de l’activité », conclut Roland Rakotovao, membre de FIFATA.

Noro Niaina dans Newsmada
L’ampleur des dégâts causés par les intempéries durant chaque saison cyclonique a permis d’estimer les besoins annuels en moyens à mobiliser en cas de catastrophe majeure à hauteur de 36 millions de dollars.
Madagascar n’a pas manqué de célébrer la Journée dédiée à l’aide humanitaire depuis 2011, étant le plus exposé aux risques des aléas climatiques chaque année : cyclones, inondations, sécheresse, invasion acridienne…. Par exemple, le nombre moyen annuel des cyclones ayant touché le pays est de 1,5. Ils causent des dommages et des pertes économiques estimés à 330 millions de dollars, soit 4% du produit intérieur brut. Les intempéries font des victimes dont le nombre est passé de 100.000 en 2008 à 25.000 cette année.

Arnaud R. dans Midi Madagasikara
A titre d’information, le domaine de l’humanitaire mobilise entre autres, environ 400 personnes au niveau du BNGRC [Bureau National de Gestion des Risques et des Catastrophes], 40 000 volontaires pour la Croix-Rouge Malagasy, 358 secouristes des sapeurs pompiers, et 192 agents du corps de protection civile.

Fanjanarivo dans La Gazette de la Grande-Ile
Investissement minier en Afrique: Madagascar n’est pas dans le peloton de tête ... En fait, la concurrence est rude même si Madagascar dispose de potentiels le plaçant déjà parmi les futurs pays producteurs de pétrole de l’Afrique de l’est. Il compte aussi de nombreux gisements miniers dont la bauxite de Manantenina, l’ilménite qui va de la côte sud-ouest jusqu’à Toamasina, l’or dans le Betsiboka, le charbon de la Sakoa, etc (..) D’après les prévisions de la Banque mondiale, le secteur minier pourrait devenir l’un des piliers de l’économie malagasy d’ici 2024. Le pays devrait tout faire pour obtenir ainsi la conformité à l’EITI, d’autant qu’en termes d’investissement, il gagnera à se faire une place sur le continent.

Navalona R. dans Midi Madagasikara
Une enquête a été ainsi menée sur la période couvrant l’exercice fiscal 2013 et avant. Comme résultat, un mauvais score pour Madagascar, soit un score de 14,38 sur 100. Transparence. Selon les analyses des chercheurs de l’IBO, les pays rangés dans les catégories de moins de 20% indiquent une domination d’un régime politique peu ou non démocratique, la faiblesse du niveau de revenu de l’économie et la dépendance au financement extérieur alors qu’ils disposent de réservoir de ressources naturelles comme le pétrole. En outre, « les annexes de la Loi des Finances inscrivant tous les détails chiffrés en matière d’exécution budgétaire ne sont pas publiées au grand public....

R.Edmond dans Midi Madagasikara
Selon le dernier rapport sur l’indice mondial de la compétitivité, l’instabilité des politiques économiques, la corruption et l’accès au financement constituent actuellement les 3 premières contraintes à l’environnement des affaires à Madagascar. L’instabilité du gouvernement et coup d’Etat sont à laquatrième place des contraintes. (..) « Selon la loi de finances initiale, les dépenses publiques prévues pour 2014 correspondent à 13.7 % du PIB2... sur les 5 premiers mois de l’année, l’augmentation des crédits à l’économie par le système bancaire n’a été que de 1.9 %. Le ratio crédit au secteur privé/ PIB reste ainsi parmi les plus faibles en Afrique »

Noella Rakoto dans Newsmada
La surveillance maritime n’a pas toujours été efficace car les responsables manquent de moyens. Une base navale, trois détachements marines ne sont pas suffisants pour surveiller 5.000 Km de côtes.
D’autant plus que les exploitations minières et pétrolières à Madagascar avancent à grands pas et l’évacuation du pétrole comme  de tout autre produit par voie maritime peut susciter l’intérêt des pirates, notamment dans le canal de Mozambique. Ainsi, il est tout aussi important pour les autorités de parer  à toute éventualité. Les Américains entendent que nous sachions protéger nos côtes car ils ont des intérêts dans le pays.

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