Mahefa Rakotomalala dans L'Express de Madagascar
Les perspectives économiques restent incertaines. La Loi de finances rectificative (LFR) table sur une croissance de 3% cette année. Trois secteurs, entre autres, devraient contribuer à ce résultat, dont l’agriculture, les mines et le tourisme. Mais l’évolution actuelle de la situation ne laisse pas très optimiste par rapport à ces secteurs. La reprise tant attendue, notamment dans le tourisme, tarde à se manifester. Et en pleine haute saison, la déception commence à s’installer au niveau des opérateurs. (..) Concernant le secteur primaire qui devrait enregistrer une croissance de 1,5% selon les prévisions de la LFR, cette performance est également tributaire de plusieurs facteurs. À commencer par la maitrise de l’invasion acridienne... L’industrie extractive reste le pilier de cette croissance. Rien que pour le
premier trimestre, les exportations de cobalt ont progressé de 85% contre 33,4% pour le nickel. Logiquement, cette tendance devrait se poursuivre jusqu’à la fin de l’année...
Dans La Gazette de la Grande-Ile
En analysant ces données, ils ont pu définir des typologies, des stratégies et des tendances globales sur des échantillons représentatifs de ménages agricoles. Ils ont ainsi pu revisiter les notions de vulnérabilité, de résilience, de durabilité et de viabilité au niveau de l’exploitation agricole dans un contexte d’incertitudes multiples. Cette étude a aussi permis de dresser un bilan des différentes bases de données disponibles et de mettre en évidence leurs points forts et leurs faiblesses. Elle a surtout permis d’identifier des indicateurs socio-économiques pertinents à l’échelle du système d’activité que constituent le ménage et son exploitation agricole. Ces indicateurs permettront de construire un observatoire dans le cadre de l’initiative OAM. Une forte résilience globale des exploitations agricoles. Grâce à ces indicateurs, les chercheurs ont mis en évidence une forte résilience globale des exploitations agricoles face aux aléas climatiques et socio-économiques. Cette résilience tient à une large diversification des activités, y compris des activités non agricoles. Elle est aussi due à une capacité d’innovation technique relativement forte des systèmes de culture et d’élevage
Noella Rakoto dans Newsmada
D’après le bulletin Tahiry n° 45, la Jirama a produit 1 405 016 Mwh d’électricité alors que 32% de celle-ci n’a pas été vendue.
(..) « A Madagascar, la production perdue en cours de transport est seulement de l’ordre de 1,8%. Ainsi, par un simple calcul, l’on peut estimer la perte à 25 000 Mwh, ce qui est bien trop loin des 400 000 Mwh évoqués » (..) La production électrique à base de fuel-oil revient moins chère que celle utilisant le gasoil. Pour produire 13 000 Mwh, il faut 3 millions de litres de fuel-oil, alors que la même quantité de gasoil n’arrive à fournir que 10 000 Mwh d’électricité. Parallèlement, le coût de production pour le fuel-oil s’élève à 6 milliards d’ariary, alors qu’il faut débourser 9 milliards pour obtenir 10 000 Mwh d’électricité avec le gasoil.
Durant l’année 2013, la consommation de gasoil représentait près de 115% des charges de la Jirama...
Dans La Gazette de la Grande-Ile
L’objectif immédiat des autorités pour 2014 est d’amorcer une hausse des dépenses sociales et d’infrastructure afin de les ramener à des niveaux plus normaux et créer une base solide pour passer à une croissance plus forte et plus inclusive et réduire la pauvreté. Il faut combler les écarts de financements budgétaires et de balance des paiements élevés pour ne pas compromettre la reprise économique. Les mesures clés à prendre en 2014 sont notamment les suivantes : Améliorer le recouvrement des recettes fiscales et douanières. Accroître le financement des programmes d’investissement public et des dépenses sociales prioritaires. Mettre fin à l’accumulation d’arriérés intérieurs et apurer progressivement le stock existant. S’attaquer à terme à la question des subventions aux prix des carburants, tout en trouvant des mécanismes de soutien aux groupes vulnérables. (..) Le déficit courant devrait se contracter, que les grands projets miniers sont presque achevés et les importations de denrées alimentaires sont réduites. Selon les projections, l’élimination progressive des subventions aux prix des carburants entraînera en fin d’année une hausse temporaire de l’inflation qui passera à 8,5 %.
Navalona R. dans Midi Madagasikara
Le cours mondial du coton connaît une tendance à la baisse comme dans les années précédentes. L’Etat doit ainsi intervenir avec l’appui des bailleurs de fonds pour assurer un développement durable de cette filière. Une anarchie est observée au niveau de la filière coton. Deux sociétés asiatiques qui y opèrent ne respectent même pas le système du paysannat.
R.Edmond dans Midi Madagasikara
C’est ainsi que la loi de finances rectificative prévoit une augmentation de 45,9 % des dépenses d’investissements publics, par rapport à la loi de finances initiale. Ressources externes. De 806,3 milliards d’ariary dans la loi de finances initiale, ces dépenses passent en effet à 1 177,4 milliards d’ariary. La majorité de ces dépenses, à savoir les 66,7 % seront financés par des ressources externes. (..) Comme Madagascar reste encore et toujours un pays essentiellement à vocation agricole, le secteur productif a une belle part dans la répartition du PIP avec 27 % du total des financements. L’agriculture est en tête des actions avec notamment une stratégie orientée vers le soutien à la production agricole, l’amélioration de la sécurité alimentaire et le renforcement de la lutte antiacridienne. Le tourisme constitue également une priorité ...
Fahranarison dans Newsmada
La Grande île se caractérise par sa population jeune. Selon les dernières statistiques, plus de la moitié de celle-ci a moins de 18 ans. 53,8% de la population sont composés de jeunes de moins de 20 ans, et les jeunes entre 10 et 24 ans représentent 32% de la population estimée à 20 millions en 2012.
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