Madagascar est le 4e pays qui souffre le plus de la malnutrition chronique. Ce fléau favorise la paupérisation, en réduisant de moitié la performance de notre capital humain. 47% des enfants malgaches souffrent de la malnutrition chronique, d’après les données de l’ONN (Office national de nutrition). (..) Jusqu’ici, la BAD a déjà fait en deux temps, des dons d’une valeur totale de 2 millions USD.
Miangaly Ralitera dans Midi Madagasikara
Des techniciens interministériels sont en pleine récapitulation des propositions sorties des consultations régionales et nationales, depuis vendredi. La reforme repose sur cinq thèmes. « Le développement du préscolaire, le profil de sortie, la politique enseignante, la gestion et la bonne gouvernance, l’adéquation formation-emploi »... Le prolongement de l’éducation fondamentale en 9 ans, ainsi que la suspension de tous certificats avant ces 9 ans, ont été approuvés par la majorité des participants à ces consultations.
Fanjanarivo dans La Gazette de la Grande Ile
Le pays dispose déjà du code des marchés publics voté en 2004 et devrait s’y conformer. Autrement dit, les autorités et responsables concernés à tous les niveaux devront se défaire de la corruption. Une étude de la Banque mondiale sous Ravalomanana a précisé que le respect du code des marchés publics devrait faire économiser au pays 25% des financements consacrés à ces marchés. C’est énorme. Et cette proportion révèle la mauvaise gestion des passations de marchés publics, souvent dominée par la corruption, le copinage et le népotisme. Sur la Grande Ile, le cadre juridique devant régir les 3P a été évoqué depuis 2008. Il a donc fallu attendre 7 ans pour qu’il se matérialise sous forme de la loi citée plus haut. Quant aux décrets d’application, ils seront au nombre de 3 et porteront sur l’ancrage institutionnel, les procédures à respecter et sur le dialogue compétitif.
Fanjanarivo dans La Gazette de la Grande Ile
78,4%. Ce sera la hausse des financements externes pour le Programme d’investissement public (PIP) selon la prévision inscrite dans le projet de loi de finances 2017. Ainsi, le financement d’origine externe du PIP passera de 1 189 à 2 121 milliards Ar. (..). Il faut aussi souligner que les dépenses d’investissement public représentent environ 40% du budget de l’Etat, contre 60% pour le fonctionnement. Selon un ancien responsable du Trésor public et maintenant expert auprès du FMI, ce déséquilibre ne permet pas au secteur public de financer suffisamment la croissance. Or, le secteur privé est handicapé par un climat des affaires plus que morose pour fournir des efforts supplémentaires.
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