Le programme MAHEFA, un programme de santé communautaire mis en œuvre durant 5 ans et financé par l’USAID (Agence américaine pour le développement international) a pris fin. Désormais, le programme « Community Capacity for Health » (CCH) ou « Mahefa Miaraka » prend le relai. Ce programme de santé communautaire intégrée comptera plus de 6 millions de bénéficiaires. (..) Il contribuera à améliorer les services de santé dans 5205 « fokontany », 447 communes et 34 districts dans 7 régions, à savoir, Sava, Diana, Sofia, Boeny, Melaky, Menabe et Analanjirofo. Le programme travaillera avec 448 CSB (centre de santé de base) et permettra de former 9800 agents communautaires, ... Pour rappel, le programme Mahefa qui a précédé Mahefa Miaraka, a permis à 3,5 millions de personnes à avoir accès aux soins de santé, à 620.000 enfants d’être traités pour des maladies graves. Par ailleurs, 86.000 latrines ont pu être construites et 6052 agents communautaires...
Randria Maeva dans Madagascar Tribune
D’après ce rapport 2016, 35,4% de la population malgache est considérée comme étant sous-alimentée. Entre 2000 et 2016, ce taux est passé de 44,2 % à 35,4%, ce qui fait que Madagascar se trouve dans le dernier peloton des pays ayant la part la plus élevé de population sous-alimentée dans le monde. (..) Pour refléter la nature multidimensionnelle de la faim, le GHI combine les quatre indicateurs suivants dans un index. Il s’agit de relever la proportion de gens sous-alimentées dont la consommation calorique est insuffisante ; de la proportion d’enfants en dessous de cinq ans qui souffrent de perte de poids reflétant la sous-alimentation aiguë ; la proportion d’enfants en dessous de cinq ans qui souffrent de la sous-alimentation chronique ; et du taux de mortalité d’enfants en dessous de cinq ans.
Fanjanarivo dans La Gazette de la Grande Ile
Le chiffre est tiré du document intitulé « The cost of air pollution in Africa » publié en septembre dernier par l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) regroupant les pays développés et émergents. Ainsi, la pollution de l’air par les transports et l’industrie coûte à Madagascar des pertes de 144 millions de dollars par an, contre 5,2 milliards US$ pour les pertes occasionnées par la pollution domestique. Celle-ci trouve ses sources dans l’utilisation du pétrole lampant comme éclairage, du bois de chauffe et du charbon de bois comme combustible. Quant à l’ingestion d’eau polluée, elle coûte au pays 3,3 milliards US$ de pertes, si celles-ci dépassent les 2,6 milliards US$ pour l’accès à des mauvaises infrastructures d’assainissement. Quant à la croissance anémiée des enfants, elle cause des pertes évaluées à plus de 1,8 milliard US$. En tout, ces pertes donnent un cumul dépassant les 13 milliards de dollars par an !
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