Lova Emmanuel dans L'Express de Madagascar
Le principe de fonctionnement de cette coopération multilatérale est simple et l’attente des Européens est claire. En aidant financièrement l’État malgache, ils s’attendent à ce que ce dernier agisse pour instaurer l’État de droit et notamment un climat favorable aux affaires. (..) « Nous, on ne vient pas ici pour voler la terre malgache mais pour faire du commerce…Si on est respecté ici, on payera nos impôts, on recrute des Malgaches, on respecte le droit social…on paye tout ce que prévoit la loi. C’est du gagnant-gagnant » (..) Pour parvenir à ses fins, l’UE va donc appuyer le gouvernement malgache à commencer par l’attribution de 65 millions d’euros disponibles avant la fin de l’année. « On prend directement les 65 millions d’euros sans passer par des projets et on les met dans la caisse de l’État », a annoncé Philippe Willaert. Ces 65 millions seront une avance du 11éme FED d’une valeur totale de 518 millions d’euros.
Lantoniaina Razafindramiadana dans L'Express de Madagascar
«Manjifa ny Vita malagasy, tombony ho an’ny rehetra. » Autrement dit : «Je consomme les produits Vita malagasy, pour le bien de tous. » (..) Aujourd’hui les produits locaux ne détiennent que 40% de la part de marché contre 60% pour les produits importés, comprenant aussi bien les importations légales que celles appelées «sauvages». (..) La part du secteur industriel dans le PIB reste faible. Alors qu’elle tourne autour de 10% dans les pays les moins avancés sur la période 1999-2011, elle est passée de 14,6% en 2006 à 8,7% en 2011 pour Madagascar.
Racl.R dans La Nation
Face aux besoins en approvisionnement, le pays doit importer par an du gasoil d’un volume d’à peu près 770.000 m3 et d’une valeur estimative de 400 millions de dollars.
(..) En ce qui concerne l’agroéthanol, basé sur la production de la canne à sucre, il pourrait bien être le carburant alternatif à l’essence dans les moteurs ou en tant que combustible pour la cuisson au niveau des ménages. Le potentiel existe à Madagascar vu la production annuelle d’alcool issu des unités traditionnelles qui est estimée de 980 000 hl à 2 450 000 hl avec des alcools de 40 à 70 % v/v. (..) D’après le diagnostic du secteur de l’énergie, 92% des ménages consomment du bois énergie, seul 7% utilisent les produits pétroliers et 1% ont recours aux énergies renouvelables. (..) D’ici 2030, les dépenses énergétiques va représenter 15% des charges d’exploitations des industries et 5% des dépenses des ménages explique le groupe énergie. Dans leur vision, la part des énergies renouvelables dans le mix énergétique sera au moins de 45% d’ici 2030.
Dans L'Express de Madagascar
À
Madagascar, des particuliers, communautés et des grands hôtels, selon
le PDG, ont recours à l’eau de forage. La société Revaforage enregistre
mille cinq cent adductions d’eau, réalisées depuis 2005. L’avantage
d’avoir de l’eau de forage, serait que les ménages ne payeront plus de
frais de consommation d’eau après l’installation, dont le coût des
travaux varie de 24 millions à 30 millions d’ariary. Les intéressés
auront alors de l’eau gratuite, pour une durée de 50 ans. Le fondateur
de Revaforage se «désole» de l’hésitation de l’État malgache à donner
de l’eau à sa population qui en a besoin d’autant que, selon les
statistiques officielles, 46% de la population y a accès.
Lantoniaina Razafindramiadana dans L'Express de Madagascar
470 000 mètres cube. C’est le volume des importations de gasoil en 2012. (..) Pour cette même année, un rapport sur le diagnostic effectué par le ministère de l’Energie, en collaboration avec la WWF, a démontré que les dépenses énergétiques représentent 45% des charges des industries et 25% pour les ménages. Le Groupe Energie, une plate-forme d’experts de diverses appartenances a proposé, hier, au Centre de presse malagasy, dans ses recommandations pour une politique de l’Energie à Madagascar, la vulgarisation de l’ agrocarburant, une filière dans laquelle Madagascar présente un potentiel non négligeable et qui permettrait d’économiser 75,5 millions USD d’ici 2020.
Navalona R. dans Midi Madagasikara
Le blé, l’arachide, le haricot et l’apiculture. Telles sont les filières appuyées par le programme Matoy financé par la Coopération Suisse en vue d’assurer le développement de l’économie rurale dans ses zones d’intervention. Il s’agit des régions de Vakinankaratra et d’Amoron’i Mania pour la culture de blé, de la zone Ouest d’Amoron’i Mania pour la culture d’arachide et de Miandrivazo pour la plantation de haricot. (..) En fait, Madagascar produit en moyenne 3 000 tonnes de haricots par an et presque la moitié est exportée.
Léa Ratsiazo dans Tribune de Madagascar
La majorité des travailleurs malgaches sont sous-employés, ou plus exactement sous-payés selon ce syndicat, ils sont en permanence en situation de survie et doivent avoir d’autres occupations en parallèle s’ils le peuvent ou s’ils en ont les moyens. Non seulement ils sont sous-payés mais une bonne partie d’entre eux ignore ses droits. Madagascar a ratifié 42 conventions internationales portant protection et droits des travailleurs mais elles sont ignorées et inappliquées. Preuve du non respect du droit des travailleurs : seulement entre 600 000 à 700 000 salariés, représentant 6 à 7% seulement des travailleurs, sont affiliés à la CNAPS (caisse nationale de prévoyance sociale).
Had'Nah dans La Nation
65% des Tananariviennes sont victimes de violences conjugales selon l’enquête sur la violence conjugale envers les femmes à Antananarivo (ELVICA) effectuée par l’Environnement, Développement, Action dans l'Océan Indien (ENDA-OI). Parmi ces femmes, 46% ont subi des violences psychologiques et 35%, ont subi des violences physiques dont 5% sont victimes de tentative d'assassinat.
Fahranarison dans Newsmada
Selon l’étude menée récemment par l’Instat, 60 % des femmes de 15 à 49 ans pensent que l’homme a le droit de battre sa femme ou sa partenaire et n’osent pas dénoncer les sévices exercés à leur encontre. C’est seulement dans le cas extrême de décès de la femme, assassinée par son mari sous l’emprise de l’alcool ou résultant d’un crime passionnel que l’opinion publique semble s’en émouvoir (…). En matière de prévention, ce réseau d’acteurs [réseau Tihava (Tambazotra iadiana amin’ny herisetra atao amin’ny vehivavy)] contre la violence basée sur le genre intervient principalement auprès des jeunes. 14 lycées de la capitale et ses périphéries regroupant 14.901 élèves en classe de 1ère et terminale ont été sensibilisés. Six clubs de prévention ont été créés jusqu’à maintenant par ces lycéens. Les activités de sensibilisation s’adressent également aux jeunes exclus du système scolaire.
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