Mikama - February 20, 2014

Navalona R. dans Midi Madagasikara
Sur la période de 2010-2012, le volume de l’aide publique au développement sous forme de don ou de crédits à taux concessionnels des partenaires habituels s’élève à 427,5 millions USD par an. A cela s’ajoute l’aide fournie et gérée directement par les ONG Internationales et les coopérations décentralisées portant une valeur de 26,4 millions USD par an.

Racl.R dans La Nation
Le tableau de bord de l’aide par donateur s’élargit donc à deux groupes d’acteurs, les coopérations décentralisées et les ONG internationales. La base de la Plateforme de Gestion de l’Aide (AMP) comptabilise 801 projets dont 460 effectifs en 2012. Il y a 267 projets pour les coopérations bilatérales dont 127 actifs en 2012, 355 projets pour les coopérations multilatérales dont 199 actifs en 2012, 123 pour les coopérations décentralisées dont 89 actifs en 2012 et enfin 63 par les ONG internationales dont 48 actifs en 2012. L’ensemble de ces projets totalise un décaissement effectif de 454 millions de dollars dont 35% provenant des bilatérales, environs 61,2% fournies par les coopérations multilatérales et 5,3% par les ONG internationales.


Noella Rakoto dans Newsmada
En effet, selon lui [Pierrot Botozaza], « il est primordial que la population connaisse le montant des aides venant des partenaires techniques et financiers (PTF) et à quelles fins celles-ci ont été dépensées. Le problème à Madagascar c’est que, généralement, il n’y a pas d’obligation de compte rendu par rapport aux décaissements. Il faut que cela change car la population est en droit de savoir comment l’argent a été dépensé. Il faut lui rendre des comptes ». Pierrot Botozaza ajoute que « Depuis toujours, l’économie de la Grande île dépend à 70% des aides extérieures.

Antsa R. dans Midi Madagasikara
Pour sa part, l’ambassadrice de l’Inde, Mme Manju Seth, a souligné que la Grande Ile a de grandes opportunités dans le domaine de l’exportation. Vers l’Inde, les opérateurs malgaches peuvent bénéficier de la taxe à taux zéro, sur 400 types de produits à exporter, d’après les dispositions fixées par l’Organisation mondiale du commerce. Cette possibilité est encore peu exploitée, d’après l’ambassadrice. Mais jusqu’ici, les flux de marchandises entre les deux pays sont fluides. En 2012, la valeur des échanges est évaluée à 228,5 millions USD. Entre septembre et décembre 2013, elle a atteint 132 millions USD.

Noella Rakoto dans NewsMada
Avec la nouvelle offre « garantie par lot » (GPL) lancée par Solidis Garantie en décembre 2013, cette dernière envisage de doubler ses encours de 2013. Effectivement, de 8.500 milliards d’encours, cet établissement prévoit d’atteindre 15 milliards d’ariary d’engagement pour cette année, a confié son directeur général, Hagasata Rakotoson. Au fur et à mesure des années, le fonds mutuel de garantie a connu une forte progression des encours ces 3 dernières années. Avec près de 2,200 milliards d’encours en 2011, les activités ont évolué jusqu’à 6.800 milliards d’ariary l’année 2012 et 8,5 milliards en 2013.

Antsa R. dans Midi Madagasikara
Le crédit carbone se vend actuellement aux alentours de 3USD à 11USD, d’après les responsables auprès de Conservation International. Avec Microsoft, cette organisation a déjà conclu un marché pour 140 000 tonnes à Makira, avec 3USD par tonne.

Dans Madagascar Matin
La musique Betsileo – Une âme intacte malgré la mondialisation. Les Betsileo – littérallement « les nombreux invincibles » – vivent dans le sud des hauts plateaux de la Grande Ile. C’est le pays des vignes et des rizières en étages héritées de l’Asie. Les Betsileo, majoritairement des paysans, sont très soudés entre eux. Le concept du « fihavanana » (harmonie sociale) est le thème central de leur culture. Une harmonie qui s’exprime d’ailleurs dans la pratique du « Zafindraony » et du « horija », deux genres de chants polyphoniques typiques de l’art vocal betsileo.

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