Mikama - February 4, 2014

Racl.R dans La Nation
Entreprenariat. Toutes les classes d’âges intéressées. Si depuis toujours, les entrepreneurs furent des jeunes dynamiques fraîchement sortis des universités pour s’aventurer dans le monde des affaires, ce n’est plus cas à présent. L’entreprenariat n’est plus l’apanage de la classe d’âge comprise entre 25 et 40 ans. Toutes les catégories de personnes se sentant capables de conduire une entreprise, sont intéressées à se lancer dans les affaires. (..) Rappelons qu’en 2012, le nombre d’unité de production individuelle (UPI) hors agriculture, élevage, pêche, est estimé à 2 282 500 unités. Les personnes qui se lancent dans les petites affaires, œuvrent dans le secteur informel par manque de connaissances en la matière. Forcées de survivre, elles ne disposent plus de temps pour connaître les règles du jeu. (..) Leurs projets tournent ainsi autour de la broderie, l’agroalimentaire, la vente en gros et détail, la coiffure et l’esthétique, le tourisme et pour certaines personnes, elles ne connaissent même pas dans quel activité elles vont se lancer.

Fanjanarivo dans La Gazette de la Grande-Ile
Actuellement pourtant, le réseau routier de Madagascar se place parmi les moins développés au monde avec moins de 10km de route revêtue pour 1 000 km2.
L’indice d’accès rural pour Madagascar défini comme le pourcentage de population rurale qui vit à moins de 2 km d’une route praticable toute l’année est seulement de 22,4%, selon les données de la Banque mondiale. C’est un taux extrêmement faible comparé aux autres pays en développement. Il explique la pauvreté qui affecte plus les ruraux que les urbains. Les dernières statistiques qui remontent à 2010 montrent que 44% des routes nationales sont jugées en mauvais état.


Mahefa Rakotomalala dans L'Express de Madagascar
Après avoir dépassé, pour la première fois, le seuil de 3000 ariary pour un euro au mois de septembre dernier, elle est aujourd’hui arrivée à un taux record de 3109. Pareil pour la monnaie américaine qui s’achemine vers  2300 ariary pour un dollar. En 2013, le niveau record  atteint était de 2210 pour un dollar.
« Tant que le taux d’inflation à Madagascar reste élevé par rapport à celui de l’Europe, cette dépréciation devra se poursuivre. C’est ce qu’on appelle une différentielle d’inflation qui est la technique de projection utilisée par tous nos partenaires financiers », explique un haut technicien proche du dossier.
Selon les derniers chif­fres, le taux d’inflation en janvier était de 6,4% alors qu’elle avoisinait le  1% en Europe.

Riana dans Madagascar Matin
Une entreprise textile chinoise, Tian agri, s’est installée récemment dans la commune d’Ankazoabo (Région Atsimo Andrefana), une région a fort potentiel en culture du coton. Celle-ci devient le principal preneur du coton cultivé dans cette partie de l’île. (..) Si la production de coton dans cette partie de l’île atteignait les 25 000 tonnes dans les années 90, celle-ci a été réduite de moitié dans le années 2000 (plus que 10 000 tonnes). Et comme conséquences : l’abandon de  certaines cultures par les paysans et même au niveau des sociétés et de beaucoup de planteurs n’appartenant pas à des groupements, ainsi que  la reconversion vers d’autres spéculations comme la  patate douce, le manioc, l’arachide. (...)  La promotion de la filière coton a été assurée avant 1975 par la société CFDT appuyée par la  recherche, menée à l’époque par l’IRCT. La CFDT appliquait un système d’encadrement et  de production impliquant fortement petits producteurs, sociétés de production et industries de  transformation et de tissage. Suite à la vague de nationalisation effectuée par le gouvernement  de l’époque, la recherche cotonnière a été reprise par FOFIFA et la promotion de la filière  coton par la société d’Etat HASYMA. Dès lors, toute la filière est mise sous contrôle de  HASYMA (production, égrenage, commercialisation). Actuellement, le processus de  privatisation de HASYMA est en cours, et la CFDT est devenue DAGRIS.

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