Selon Léonidas Tezapsidis, ambassadeur de l’Union européenne et chef de délégation de la Commission européenne à Madagascar, une enveloppe assez conséquente d’un montant de 455 millions d’euros est même déjà attribuée pour la Grande île. Sa mise en œuvre s’étale de 2014 à 2020. « Je précise que ce sont des dons non remboursables, qui ne sont donc pas de nouveaux endettements pour Madagascar. Le montant de cette allocation a été fixé selon quelques critères, on verra par la suite selon la capacité d’absorption du pays »
Concernant le 10e FED, les éventuels engagements sont déjà officiellement clos depuis décembre 2013. Madagascar a donc définitivement perdu le montant qui n’a pas pu être utilisé sur les 577 millions d’euros qui lui ont été attribués en 2008.
Fanjanarivo dans La Gazette de la Grande-Ile
Si on se réfère aux dernières données de l’INSTAT, les revenus salariaux moyens pour ceux qui ont le niveau primaire sont de 830 000 Ar par an, contre 616 000 Ar pour les sans instruction. (..) ar si les taux d’achèvement en primaire et d’alphabétisation s’améliorent, il n’en est rien du taux net de scolarisation. Il a subi une chute vertigineuse : de 96% en 2006, il passe à 69% en 2012 pour les enfants de 6 à 10 ans. Cette baisse de plus de 20 points est à attribuer à la crise qui secoue les ménages.
Fanjanarivo dans La Gazette de la Grande-Ile
Les Malagasy sont estimés à 22 millions d’âmes mais les richesses créées dans le pays ou le PIB 2013 ont été seulement de 15 000 milliards Ar, environ 5 milliards d’euros.
Vonjy Radasimalala dans L'Express de Madagascar
Selon l’enquête nationale du suivi des Objectifs du Millénaire pour le Développement (ENSOMD 2013), le niveau d’achèvement du primaire est passé de 47% en 2004 à 69% en 2012. Il n’y a pas que les écoles primaires qui ont enregistré cette avancée positive, le taux d’alphabétisation des jeunes de plus des 15 ans a enregistré également une nette augmentation. Si 59,2% des enfants de plus de 15 ans ont été en classe en 2004, l’année dernière, ils étaient 71,6%.
Rija Ratovomahefa dans L'Express de Madagascar
Crise de matières premières. Les ressources artisanales de qualité se font de plus en plus rares sur le marché local. Leur exportation en brut vers les pays étrangers constitue la principale cause de cette situation. Actuellement, les artisans malgaches n’ont plus accès qu’à des produits de mauvaise qualité. (..) À l’heure actuelle, c’est l’exportation massive vers la Chine qui explique la hausse de prix des matières premières tels que le raphia, le cuir et la corne », a fait savoir un responsable auprès du Centre national de l’artisanat malgache (Cenam). Les matières premières de qualité font toujours l’objet d’exportation à Madagascar. Selon le résultat d’enquête de l’Institut national de la statistique (Instat), la valeur de l’exportation de matières premières artisanales du pays vers la Chine n’a cessé d’augmenter ces sept dernières années. Cette valeur a atteint 118 milliards d’ariary en 2011 contre 50,4 milliards d’ariary en 2007.
Navalona R. dans Midi Madagasikara
La pression sur les ressources forestières dans le Corridor Ankeniheny-Zahamena, d’une superficie de 371 000ha a connu une baisse. En effet, 128 communautés locales de base ou VOI travaillent en ce moment avec la Conservation International (CI) pour assurer la « co-gestion » de cette aire protégée faisant partie du patrimoine mondial de « Ala Atsinanana ». (..) Dans la même foulée, des mesures d’accompagnement d’ordre socio-économiques ont été prises pour compenser ces prélèvements gratuits des ressources naturelles. Il s’agit notamment du financement des micro-projets agricoles au profit de ces nouveaux acteurs de la conservation. « Près de 7 500 ménages issus de ces 128 VOI en ont déjà bénéficié. Certains d’entre eux ont pu être intégrés dans le circuit commercial pour faciliter le débouché de leurs produits », a fait savoir Bruno Rajaspera.
Noella Rakoto dans Newsmada
1.000 milliards de barils. C’est la quantité estimative de l’ensemble des réserves de pétrole à Madagascar, confie le directeur général de Petromad, le docteur Emma Rasolovoahangy dans le bulletin Tahiry n° 40. (..) « 214 millions de barils à 1,2 milliards de barils à Bezaha contre 20 à 22 milliards de barils pour le compte de Madagascar Oil », poursuit Emma Rasolovoahangy.
Georges R. dans Newsmada
Les opérateurs touristiques lancent le défi d’accueillir 400 000 visiteurs d’ici 18 mois pour la relance de ce secteur clé dans le pays. Mais cette prévision de croissance a besoin d’être soutenue par une offre adéquate notamment en termes d’infrastructures d’accueil. (..) Toutefois seulement 2 500 établissements hôteliers ont été recensés dans le pays en 2012.
Dans Newsmada
Avec un revenu mensuel de 200 000 ariary en moyenne, pour un employé administratif d’entreprise, ce dernier ne peut prendre en charge que les dépenses élémentaires telles que le loyer, le transport et les vivres au quotidien
Racl.R dans La Nation
Hugues Rajaonson, économiste du CREM, explique qu’ « il faut injecter 400 milliards d’Ariary dans l’économie, car 78% des malgaches sont pauvres monétairement. Face à une demande en investissement et en consommation de l’ordre de 2000 milliards d’Ariary, cette somme servira à relancer à nouveau la consommation et les investissements ».
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