Mikama - February 5, 2014

Lantoniaina Razafindramiadana dans L'Express de Madagascar
«Le plus pour les environnementalistes est que les lois sont respectées. Les compagnies doivent se soumettre à la responsabilité sociétale et environnementale. Les compagnies qui s’implantent aussi dans le pays devront être légales », ajoute-t-il. Pour Maplecroft, une autre institution de référence pour les investisseurs et les intervenants miniers, Madagascar fait partie des pays à risque élevé, juste après les pays à risque extrême que sont les pays en guerre comme le Centra­frique, l’Irak, la Syrie. Le classement inclut les risques à court terme tels l’État de droit, les violences politiques, la stabilité des régimes, le niveau de préparation en terme d’infrastructures. L’incertitude relative aux législatives existantes, la justice, le régime fiscal font partie des critères d’évaluation pour Fraser Institute.
References:
Maplecroft, Corruption Risk Index 2014
Maplecroft, Global Risks and Resilience Atlas 2014
Fraser Institute, Mining Survey 2012-13 Data


NIR dans La Gazette de la Grande-Ile
Avec des journées de plus de 8h, les jeunes enfants doivent transporter les briques sur leurs têtes pour charger les charrettes de livraison. Ce travail physique leur permet de gagner un revenu journalier d’environ 0,50 à 1 euro par jour. Beaucoup de familles confient que cela leur « suffit » au moins pour assurer la popote quotidienne et vivre au jour le jour ! Sachant que plus de 80% des revenus du foyer sont concentrés sur l’achat de nourriture.

Fanjanarivo dans La Gazettede la Grande-Ile
Plante endémique de Madagascar et ne se trouve nulle part ailleurs que dans le Sud du pays, soit dans les régions d’Androy et d’Anosy, le « satrapotsy » ou « anivona » (ravenea xerophila) est en danger d’extinction selon le classement de l’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN). (..)
Les pépiniéristes du MBG récoltent les graines dans la forêt, les traitent et les cultivent dans la pépinière. Les femmes de l’association s’occupent de la transplantation lorsque les plantules de la pépinière sont prêtes. Grâce à cette gestion rationnelle de l’« anivona », ces artisanes ont pu améliorer leur chiffre d’affaires et par la même occasion leur niveau de vie.

Riana dans Madagascar Matin
Si en 2012, 22 019 entreprises dans tous les secteurs ont été créées, il n’y a eu que 13 118 établissements formels en 2013. Le secteur primaire a connu une nette régression soit une baisse de 55% dans la création d’entreprises. Ce secteur est pourtant le plus porteur pour le pays, si l’on ne cite les activités agricoles. Rien que dans la Capitale, l’effectif des établissements nouvellement créés par forme juridique a baissé de 12 % durant l’année 2013, par rapport à 2012. Selon l’Instat, l’effectif des établissements nouvellement créés par forme juridique est passé de 9 488 à 8 342 en une année. Pour les autres secteurs, une baisse de 38.8% a été constatée pour la création d’entreprise entre 2012 et 2013, et 40% dans le secteur tertiaire.

Noella Rakoto dans NewsMada
D’après le directeur de la protection des végétaux auprès du ministère de l’Agriculture, Tsitohaina Andriamaroahina, « Vers la fin de l’année dernière, 23.000 kg de haricots ont été refoulés d’Europe. A cause de cette situation, les responsables du système d’alerte rapide (RASSFF) de l’Union m’ont adressé une notification indiquant la présence de pesticides sur les denrées alimentaires en provenance de Madagascar ». « Je tiens à préciser que chaque produit doit recevoir un certificat phytosanitaire des autorités compétentes malgaches avant de pouvoir être exporté vers l’Union européenne. Ceux qui arrivent à passer sans cet accord sont acheminés de manière clandestine. C’est notamment le cas des tomates refoulées de La Réunion », ajoute-t-il. Un communiqué du ministère de l’Agriculture précise « L’exécution du traitement par fumigation avec des produits homologués à Madagascar (PH3) durant le stockage et avant l’expédition sera indispensable. Et ce, afin de respecter les normes prescrites par la direction de la protection des végétaux du ministère de l’Agriculture, et notamment répondant aux normes d’importation des pays de l’Union européenne ». Par ailleurs, « Les produits alimentaires pour l’exportation  devront être stockés et emmagasinés avec précaution », termine le communiqué.

Arh. dans NewsMada
La dernière grande ruée a eu lieu il y a un peu plus d’un an, à Didy, Ambatondrazaka. Jusqu’à 30 000 personnes sont venues de toutes les régions pour chercher le précieux saphir malgré les conditions difficiles. (..) Près de 500 000 personnes travailleraient dans des mines situées dans des zones protégées ou des forêts domaniales à Madagascar. L’impact environnemental peut être important car les mineurs creusent des tranchées et abattent des arbres tuant presque l’ensemble de la flore et surtout de la faune. Selon une étude réalisée en 2012 sur les mines artisanales dans les lieux protégés, les lois ne sont presque jamais appliquées. La corruption, mais aussi les difficultés logistiques dans des zones très vastes sont des freins importants dans la lutte contre ces mines illicites.

Racl.R dans La Nation
Devant la constatation de la précarité de la vie de la population aussi bien urbaine que rurale, force est de reconnaître que le respect des droits fondamentaux de l’être humain n’est pas respecté. Considérant cet enjeu de la promotion de tels droits et tenant en compte la situation actuelle du pays qui se prépare pour sa refondation, l’équipe des Nations Unies à Madagascar, à travers le bureau du PNUD, du Haut Commissariat aux Droits de l’Homme et du Centre d’Information CINU, organisera en collaboration avec l’IEP (Institut d’Etudes Politiques) des activités de renforcement des capacités des acteurs nationaux en matière de promotion et de monitoring des droits économiques, sociaux et culturels dans la capitale.

Racl.R dans La Nation
http://www.lanation.mg/article.php?id=9275
Parmi les principales difficultés invoquées figurent la pression démographique qui a réduit la surface disponible pour chaque famille à la suite des lotissements entre les différents héritiers, l’insuffisance des intrants et des moyens techniques de production, la dégradation du sol, l’ensablement des champs et rizières, l’insuffisance d’eau liée au climat ou à la destruction des systèmes d’irrigation, l’insécurité en milieu rural, le mauvais état des infrastructures routières qui handicapent la commercialisation et l’évacuation des produits, les méthodes de culture qui n’ont pas beaucoup évolué et maintiennent les rendements à un niveau peu motivant, les cataclysmes naturels depuis les inondations et autres effets du changement climatique et enfin l’invasion acridienne. Ces constats délivrés par le collectif TANY sont des faits qui se répètent souvent...

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