MIkama - May 28, 2014

Dans La Gazette de la Grande-Ile
Reflet de la dégradation du climat des affaires : le nombre de nouvelles entreprises créées est tombé de 22 019 en 2012 à 13 118 en 2013, selon les données de l’Institut national de la statistique, soit une baisse de 40.4 %. (..) Par ailleurs, les analyses onusiennes publiées dans Madagascar - Bilan Commun de Pays 2012 font état, surtout, que le secteur privé malagasy est caractérisé par une structure duale où quelques grandes entreprises, plusieurs petites et moyennes entreprises coexistent avec une multitude de micro/petites entreprises informelles. Si les grandes entreprises ont un accès plus facile au financement offert par les banques commerciales, et les micro-entreprises s’orientent vers les institutions de micro-finance, les PME restent les oubliées, car elles remplissent difficilement les conditions d’éligibilité des banques commerciales et leurs besoins dépassent largement les plafonds de crédit accordés par les institutions de micro-finance. Les PME se financent quasiment sur fonds propres et ont recours rarement au crédit bancaire.

Arh dans Newsmada
« La croissance de la masse monétaire est ralentie depuis septembre 2013. », rapporte la Banque mondiale dans sa récente analyse sur l’évolution économique à Madagascar. Deux mouvements contradictoires influencent l’évolution de la masse monétaire selon l’institution. D’une part, le niveau des avoirs extérieurs continue à chuter et contribue à -13.5 points de pourcentage à la variation de la masse monétaire fin 2013. D’autre part, les créances nettes sur l’Etat ont exercé un effet haussier équivalant à 9.4 points.

Lantoniaina Razafindramiadana dans L'Express de Madagascar
 « Sur les 640 milliards engagés, 50% ont été utilisées pour le paiement des soldes, et 22% pour le paiement des intérêts des dettes. Les moyens dont l’Etat a disposé pour les investissements sont donc demeurés très limités, soit à 45 milliards ariary.


Fahranarison dans Newsmada
Rétablir la valeur universelle exceptionnelle (VUE) des forêts humides de l’Atsinanana ou « Ala Atsinanana », plus particulièrement des deux parcs nationaux, Marojejy et Masoala. Tel est l’objet primordial de ce projet d’urgence, financé par le gouvernement de Norvège à hauteur de un million de dollars, soit environ 2 milliards d’ariary. (..) Parmi les grands axes de ce projet figure la mise en place d’un système de suivi écologique, l’instauration des mécanismes de gestion des ressources naturelles impliquant les communautés riveraines et l’appui aux démarches pour éliminer les coupes illégales de bois précieux dans les parcs.

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