Mikama - May 6. 2014

Mahefa Rakotomalala dans L'Express de Madagascar
Le ministre des Finances annonce un besoin d’un milliard d’euro pour couvrir les dépenses prévues pour cette année. Il a aussi dressé sa vision sur l’utilisation de l’argent de l’État. (..) Concernant les réalisations des trois premiers mois de l’année, le taux de réalisation des recettes fiscales est de 87,93% par rapport aux prévisions du premier trimestre. Par ailleurs, 37 % des cibles trimestrielles des indicateurs d’objectifs ont été atteints, soit 287 indicateurs d’objectifs sur 772.

Mahefa Rakotomalala dans L'Express de Madagascar
La bonne année rizicole se confirme. Selon Andry Rakotovao, président de la Plateforme de concertation et de pilotage de la filière riz,  les premières estimations prévoient une augmentation de l’ordre de 10% de la production à la prochaine grande récolte.  Mais ce chiffre pourrait encore être révisé à la hausse.

Fanjanarivo dans La Gazette de la Grande-Ile
Investissement public: Seulement à 3,5% du PIB.
Ce n’est pas sorcier donc si l’économie est à son plus bas niveau. Car d’après les propos du secrétaire général du ministère des Finances et du Budget dans le bulletin mensuel du Trésor public, ce sont les investissements qui tirent l’économie. Or, le budget d’investissement était seulement de 811,4 milliards Ar en 2013, soit 3,5% du PIB. Il s’est situé à 1 244,8 milliards Ar avant la crise. Ce qui représentait 7,7% du PIB.

Fanjanarivo dans La Gazette de la Grande-Ile
«Tant que la tendance de l’offre de devises et de la demande de devises ne sera pas inversée, cette dépréciation va continuer. Elle pourra encore s’amplifier lorsque la relance de l’économie ira augmenter la demande de devises avec l’accroissement des importations liées à cette relance ». C’est ce qu’affirme Vontsintsalama Andriambololona, secrétaire général du ministère des Finances et du Budget dans le dernier numéro du bulletin mensuel du Trésor public. (..) La dépréciation de l’ariary sera donc un problème supplémentaire pour des secteurs comme l’industrie dont la part dans le PIB a déjà connu un fort recul. Si cette part a stagné autour de 15% depuis des décennies, elle a régressé pour se situer à 8,7% depuis la crise.

Sera R dans Newsmada
La Coordination nationale de la microfinance (CNMF) vient de sortir, dans son édito du mois d’avril dernier, la problématique de la finance inclusive à Madagascar. Elle s'articule autour de quatre points, selon la Stratégie nationale de la finance inclusive (SNFI 2013-2017), à savoir : la demande et l'offre des services financiers, la coordination et le plaidoyer de la finance inclusive, le cadre légal et la supervision ainsi que les contraintes de l'environnement de la finance inclusive. (..) « Cependant, le maintien du taux directeur à un niveau élevé encourage les banques à financer l’État plutôt que l’investissement privé », déplore la SNFI. Et de conclure que « les contraintes au développement de la finance inclusive proviennent en partie de services gouvernementaux en périphérie du secteur. Ces contraintes se situent  principalement au plan de la sécurité, de l’accès routier, de l’administration judiciaire, de l’environnement administratif et de la situation foncière ».

Fanjanarivo dans La Gazette de la Grande-Ile
La Grande Ile est très pauvre en infrastructures car si on prend l’exemple des barrages hydro agricoles, la plupart a été construite dans les années 60. Ils sont vétustes, pas toujours bien entretenus, alors que la construction de nouveaux barrages se fait rare. La fréquence élevée et l’intensité des cyclones viennent aggraver la situation. Rien qu’en 2012, le coût de réparation des dégâts sur les infrastructures hydro agricoles à la suite des cyclones Irina et Giovanna, est estimé à 7 milliards Ar d’après la direction du génie rural auprès du ministère de l’Agriculture. Cela signifie que le pays doit intervenir sur plusieurs points à la fois pour maintenir à niveau les infrastructures existantes, en construire de nouveaux et les préserver des effets des cataclysmes naturels. Pour l’entretien, le mécanisme comme le Fonds d’entretien routier (FER) et le Fonds d’entretien du réseau hydro agricole (FERHA) existe mais il gagne à fonctionner d’une manière plus performante.

Fanjanarivo dans La Gazette de la Grande-Ile
En 2010, le projet Ambodiroka a été estimé à 146 millions US$. Avec l’inflation et la fluctuation du taux de change, il devrait coûter maintenant dans les 200 millions US$. Il devrait offrir le branchement électrique à 20 000 nouveaux abonnés, sans oublier le développement socioéconomique qu’il entraînera dans son sillage. (..)  Il faudra 4 ans pour construire la centrale d’Ambodiroka et si le projet a suivi son cours selon le processus entamé en 2006, il est prévu être mis en service en 2015. Avec le retour à la stabilité politique donc, les Chinois n’ont pas tardé à rappliquer pour le reprendre.

MICHAEL MCCARTHY dans The Independent 
It is a wild orchid, a spectacular six-pointed white star from Madagascar, and in its display case in Kew’s Princess of Wales Conservatory, the label gives no information about it whatsoever, other than its scientific name: Angraecum sesquipedale.
But in English it is often called Darwin’s orchid, and thereby hangs the tale: for when Charles Darwin was sent an example of this flower in 1862, not long after publishing The Origin of Species  and launching his theory of evolution on an astonished world, he took one look at it and made an extraordinary prediction, which, more than 40 years later, turned out to be accurate. (..) In it, Darwin predicted that somewhere in Madagascar's forests, a moth would have to exist with an enormous proboscis, or coiled tongue, eleven inches long – much, much longer than its body – which could get at the nectar at the bottom of the nectar spur of Angraecum sesquipedale, on the basis that the flower’s spur and the moth’s tongue would have to have evolved together. (..) More than four decades later, in 1903, a population of the hawk moth Xanthopan morganii, commonly called Morgan's sphinx moth, was discovered in Madagascar, and it did indeed have a proboscis of the requisite staggering size.

Dans Orange
D’après les données des statistiques sanitaires 2010, 49 % de la population Malagasy vivent dans les zones à risque épidémique de paludisme. Les enfants de moins de cinq ans et les femmes enceintes sont les plus vulnérables dans les zones endémiques, tandis que toutes les personnes vivant dans les zones à transmission instable se déplaçant dans les zones à paludisme stable sont à risque de paludisme grave, étant donné l’absence de prémunition qui les caractérise. (..) d’après les résultats des enquêtes, en 2001, la prévalence de la parasitémie reste élevée chez les enfants, de moins de cinq ans avec une moyenne nationale de 6 % et de grandes variations géographiques. Elle oscille entre 1 % et 2 %, respectivement dans les Hautes Terres Centrales et la zone sud subdésertique, et 15 % sur la côte Est.

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