Mikama - July 14, 2014

Rivonala Razafison dans Sci Dev Net
Madagascar perd annuellement environ 400 km de route en terre à cause de la non-maîtrise de l’humidité du sol, un paramètre rarement pris en considération lors de la construction des routes, selon le colonel Botomanovatsara. (..) Pour l’hydrographie routière, la tradition est de mesurer la pluviométrie, s’il y a bassins versants sur le tracé de la route, le volume des talwegs et montagnes. (..) "L’attachement à la méthode classique est à l’origine de l’accélération du vieillissement des routes. L’écoulement d’eau intervient bel et bien à la vétusté des structures routières. L’eau amène de fines particules hors de celles-ci selon sa vitesse de propagation à l’intérieur du sol où des parties vides se créent. L’infiltration d’eau est donc un paramètre à prendre en compte mathématiquement. Mais personne n’a jamais pris la peine de la calculer". (..) L’application de la nouvelle méthode de calcul peut inspirer une nouvelle approche de la lutte contre la désertification par le verdissement des espaces dénudés. "Dans ce cas, il suffit d’avoir tous les paramètres nécessaires dans un mémento et d’appliquer la formule", avance-t-il. Selon Adolphe Ratiarison, enseigneur chercheur en sciences physiques à l'université d'Antananarivo, la méthode de calcul développée par Botomanovatsara permet aussi de prévoir les trajectoires des cyclones et leur intensité, de gérer l’emplacement des gigantesques constructions de façon à aménager des parkings destinés à recevoir le plus grand nombre possible de véhicules, de favoriser le transfert de l’engrais à la plante… Le Laboratoire national des travaux publics et des bâtiments (LNTPB) doit figurer parmi les premiers utilisateurs potentiels de la nouvelle méthode sur l’île où la durée de vie moyenne de la route est de quinze ans.

Lantoniaina Razafindramiadana dans L'Express de Madagascar
Le gouvernement entend en effet mobiliser d’autres secteurs comme ceux des huiles essentielles, des produits artisanaux, des produits pétroliers, outre le textile, pour augmenter le volume des exportations sur le marché américain. De son côté, le Groupement des entreprises franches et partenaires (GEFP) table, pour les cinq prochaines années, sur un volume d’exportation de un milliard de dollars et prévoit 200 000 emplois nouvellement créés. (..) En 2008, Madagascar a occupé la place du deuxième exportateur de textile de l’Agoa après le Lesotho. Le volume des exportations s’élevait à plus de 280 millions de dollars.

Fanjanarivo dans La Gazette de la Grande-Ile
Si dans la loi des finances 2014, la prévision pour les recettes douanières est de 1 218,7 milliards Ar, elle devrait donc se situer à 1 364,7 milliards Ar dans la prochaine loi des finances rectificative.
Le ministre des Finances et du Budget, Jean Razafindravonona rappelle que le taux de pression fiscale est très faible. Il représente 10% du PIB, contre une moyenne d’au moins 14% dans les pays subsahariens similaires. (..) Le nouveau DG cite l’Accord de partenariat économique (APE) passé avec l’Union européenne. D’après la prévision de la douane en 2012, le manque à gagner dans le cadre de l’APE devrait se situer à 114,3 milliards Ar en 2014 et près de 121 milliards Ar en 2016. Augmenter les recettes douanières devient ainsi un impératif à travers les mesures annoncées par le nouveau DG. Il cite le renforcement des contrôles, la lutte contre les fraudes et les sous-facturations, la rotation du personnel en contact direct avec les contribuables, la dépolitisation du secteur…

Antsa R. dans Midi Madagasikara
60 ha sur les 1 800 ha de la forêt de Maromizaha, région Alaotra Mangoro, ont été rasés lors du dernier inventaire réalisé en fin 2013. Aujourd’hui, les dégâts sont évalués à trois fois plus importants, après seulement six mois d’exploitation abusive. La situation est critique, selon le GERP (Groupe d’étude et de recherche sur les primates de Madagascar), qui a annoncé que la forêt de Maromizaha disparaîtra dans dix ans, si aucune mesure n’est prise pour stopper les exploitations illicites.

Racl.R dans La Nation
Andry Andriamanga a souligné qu’un rondin peut peser jusqu'à 200 kg avec un coût moyen de 5 dollars le kg. Or, actuellement, le kilo a grimpé jusqu'à 25 dollars. (..) Depuis le premier trimestre de 2014, le nombre des bois de rose exportés à l’étranger a atteint 4000 m3 d’après les statistiques de l’AVG. Or, les statistiques venant des endroits où ces bois ont été enregistrés ou saisis à l’extérieur, s’élèvent jusqu’à 25.000 m3.

Noro Niaina dans Newsmada
La fistule obstétricale est une maladie qui affecte environ deux millions de femmes et de filles dans les pays en développement. C’est une maladie qui survient d’une manière générale après un accouchement compliqué, prolongé et le plus souvent sans l’assistance de personnel médical qualifié. Dans la majorité des cas, les jeunes filles ayant eu une grossesse précoce, analphabètes et moins instruites, venant des zones rurales et enclavées, sont souvent les victimes de la fistule. Le plus souvent, le bébé ne survit pas et les femmes souffrent d’une incontinence chronique à la suite de quoi leur famille et leur communauté vont les rejeter. (..) Chaque année, on estime à 5.000 le nombre de nouveaux cas.

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