Mikama - July 17, 2014

Racl.R dans La Nation
 « la commercialisation de l’agriculture se fera au détriment de ceux qui ne pourront pas affronter la concurrence ». Cela confirme encore les conséquences redoutées du développement de l’agrobusiness à Madagascar, à savoir la disparition de « l’agriculture familiale paysanne à cause du rapport de forces inégal si on laisse les deux modèles de production se développer en libre concurrence. D’autre part, il résultera un exode inévitable de la population rurale vers les zones urbaines car les entreprises agricoles ne pourront pas fournir autant d’emplois que l’agriculture familiale paysanne », explique le Collectif TANY.

Fanjanarivo dans La Gazette de la Grande-Ile
La transformation de fruits pour Antsohihy, le miel pour Befandriana, l’huile d’arachide pour Mandritsara, le black eyes (des grains secs) pour Port-Bergé… (..) Seulement, les métiers agricoles sont souvent dévalorisés ou ne rencontrent que l’indifférence des jeunes et des autorités. Les foires comme celle de la région Sofia devraient contribuer à redorer l’image de ces métiers.


Antsa R. dans Midi Madagasikara
Seuls 10 % à 20 % des animaux d’élevage sont vaccinés dans certaines régions de Madagascar.
Dans le sud, l’insécurité décourage les éleveurs à vacciner ou à faire un quelconque investissement pour leurs bovidés. (..) . D’après l’Institut malgache des vaccins vétérinaires (Imvavet), chaque famille d’éleveurs pourrait avoir un surplus de bénéfice de 350 000Ariary par an, si les volailles sont vaccinées régulièrement.

Lantoniaina Razafindramiadana dans L'Express de Madagascar

Le phénomène « dahalo » qui sévit dans certaines régions constitue un blocage pour la réalisation de la vaccination des bovidés par les éleveurs. (..) Sur une production annuelle totale de 12 millions de doses, 6 à 7 millions sont destinées aux bovidés. Le taux de vaccination chez les bovidés n’a cependant pas été déterminé, faute de statistiques fiables sur le cheptel. (..) Pour la filière porcine, la production de vaccins demeure stable. Cette situation s’explique par le faible intérêt que portent les investisseurs pour la filière à cause de l’absence de vaccins contre la peste porcine africaine. Par contre, pour l’élevage des volailles, le chef de département auprès de l’Institut malgache des vaccins vétérinaires fait savoir que les demandes sont en croissance.

Elia R. dans La Gazette de la Grande-Ile
FIER-Mada, pour rappel, a toujours été l’occasion pour les ruraux des 22 régions de la Grande île, de s’échanger des idées pour l’amélioration de leurs produits, mais surtout de connaître les pratiques qui se font ailleurs en la matière. Car, faut-il le rappeler, FIER-Mada reçoit aussi des paysans et autres opérateurs économiques des îles voisines...  « Lors des précédentes éditions de FIER-Mada, une certaine mésentente régnait au niveau des paysans, des techniciens et des collecteurs (…) Au bout du compte, cela n’a fait que profiter aux opérateurs économiques des îles voisines qui achètent nos produits à des prix dérisoires, au grand dam de nos paysans ».

R.Edmond dans Midi Madagasikara
... la restauration est prévue évoluer au rythme de 24 hectares de forêts par an. C’est la raison pour laquelle Ambatovy a construit une pépinière de recherche et de production ayant une production annuelle de 250 000 plants. En outre, dans le cadre de ses efforts de remise en état et de reboisement, Ambatovy a contribué à la construction de 5 pépinières villageoises et leur a fourni des intrants tels les semences, les engrais, et  paillis. (..)  En 2013, plus de 170 000 plants à différents individus et entités ont été distribués par la compagnie, pour des initiatives de reboisement individuelles et communautaires

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