Mikama - July 21, 2014

Dans La Gazette de la Grande-Ile
Comme dans l’édition 2013 Madagascar a de nouveau perdu quatre places pour la facilité à faire des affaires dans l’édition 2014 du rapport Doing Business de la Banque mondiale et se classe au 148e rang sur 189 économies. Le pays a néanmoinsn selon les données de l’Afdb,  fait des progrès en matière de paiement des impôts, où Madagascar a gagné onze places grâce à l’utilisation de systèmes en ligne pour les déclarations de la taxe sur la valeur ajoutée (TVA) et de la réduction du taux de l’impôt sur les  sociétés ; et  de facilitation du commerce transfrontalier avec un gain de six places, suite à l’installation d’un Guichet unique virtuel sur les importations et les exportations (MIDAC) qui a permis de renforcer l’intégration et la sécurisation des procédures douanières. (..)  Reflet de la dégradation du climat des affaires : le nombre de nouvelles entreprises créées est tombé de 22 019 en 2012 à 13 118 en 2013, selon les données de l’Institut national de la statistique, soit une baisse de 40.4 %. (..) le secteur financier malgache est peu développé. Il est composé de 11 banques, 6 établissements financiers et 31 institutions de microfinance. Le taux de bancarisation est faible, estimé à 5 %.

Dimisoa dans Newsmada
80 % de la population se trouvent dans le secteur primaire. (..) Sur les 60 millions ha de superficie totale de la Grande île, presque la moitié se prête à l’agriculture et 18 millions ha demeurent encore disponibles. (..) avec les 2 000 km de rivières. Actuellement, Madagascar produit environ 3,6 millions de tonnes de riz, plus d’1 million de tonnes de céréales et d’autres féculents dont le maïs, la pomme de terre, le manioc, etc.

Dans La Gazette de la Grande-Ile
Le réseau routier est vaste, avec un linéaire total classé d’environ 32.000 km dont à peine 13% est bitumé.
Par ailleurs, par rapport à la superficie du pays, la densité des routes est très faible , et surtout, son état est généralement mauvais. En effet, mis à part les Routes Nationales (RN), et en particulier les Routes Nationales Primaires (RNP) portant sur le réseau structurant qui est généralement en bon état (52%), le reste étant en moyen (36%) ou en mauvais état (12%), le reste du réseau routier est majoritairement en mauvais état.

Lantoniaina Razafindramiadana dans L'Express de Madagascar
« La culture de coton existe depuis la colonisation dans la région Sofia, mais après le départ des colons, la filière a été abandonnée au profit de la riziculture et de la culture de tabac. Main­tenant, nous observons une légère reprise, la présence des investisseurs chinois va booster davantage la production », a annoncé cette autorité. (..)  Le projet nécessitera un investissement de 60 millions USD, dont 12 millions USD sera alloué par le fonds de développement Chine-Afrique et 20 millions USD par la Banque de développement de Chine. Le reste est fourni par les opérateurs privés

Lantoniaina Razafindramiadana dans L'Express de Madagascar
...  Projet d’appui aux communautés de pêcheurs (PACP) dans la région Sud ouest, financée par la Banque Africaine de développement ... La création de deux activités génératrices de revenu, à savoir l’algoculture et la culture de concombres de mer figurent parmi les réalisations du projet, outre la mise en relation avec les institutions de microfinance. Selon le coordonnateur du projet, Armand Colin Ratsimisija, ces filières ont attiré les femmes de pêcheurs, d’autant plus qu’elles assurent des revenus fixes. (..) Selon les statistiques
officielles, le débarquement total de la pêche traditionnelle, toutes espèces confondues, est de 17 500 tonnes. Les poissons occupent 57% de cette production, les mollusques viennent en deuxième position avec 33%, les holothuries et les crustacés repré­sentent respectivement 6% et 5%.

A.D. dans La Gazette de la Grande-Ile
Des milliers d’hectares de forêts partent en fumée sur le territoire régional suivant un taux annuel de déforestation de l’ordre de 1%, estiment les environnementalistes. La Région encourt donc de sérieux risques d’explosion socio-économiques liés pou provoqués par le phénomène de déforestation massive qui y sévit depuis plusieurs années. Aujourd’hui, le Sofia accuse une couverture forestière de l’ordre seulement de 14%. (..) Pour en revenir aux statistiques plus qu’alarmantes sur la question environnementale à travers cette même Région du pays, les phénomènes des feux de brousse et de la déforestation massive sont en grande partie à l’origine de la perte de la couverture forestière estimée à 84% depuis le début des années 50, dans le Sofia. Autres statistiques délivrées par le chef de Région Manambinareste, seuls 35% de la superficie régionale (environ 51 000 km_) sont cultivés et/ou cultivables actuellement. Une baisse conséquente de terres arables également due, en partie, aux deux phénomènes précités.




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