Mikama - July 1, 2014

Lantoniaina Razafindramiadana dans L'Express de Madagascar
De bonnes variétés. C’est la conclusion des études menées sur la diversité génétique de la carpe et du tilapia, menées par le collectif Madapisci dont la Fofifa est le leader. (..) « Madagascar a plusieurs souches de carpe et de tilapia, donc le problème de consanguinité évoqué par les pisciculteurs comme source de la baisse de production, ou pour expliquer la baisse de taille des poissons, n’est pas le principal problème. Les mauvaises pratiques de l’élevage en sont la principale source, la dégénérescence génétique peut être localisée et évitée », a indiqué Harena Rasa­moelina, hier à la direction générale de la Fofifa à Ampandrianomby. «Il n’est pas nécessaire de réintroduire de nouvelles souches», poursuit-il.

Mahefa Rakotomalala dans L'Express de Madagascar
Le régime Tsiranana par exemple, avait privilégie l’agriculture et l’élevage, propulsé par la nécessité de satisfaire les besoins locaux et d’exporter les excédents. Didier Ratsiraka avait ensuite opté pour l’agriculture et l’industrie à travers les investissements à outrance dans les entreprises d’État. Un début de diversification a été constatée depuis le milieu des années 80, relayé entre 2003 et 2007 par le régime Ravalo­manana qui avait misé sur l’agro-industrie, le tourisme, l’infrastructure et la télécommunication. Et durant la transition jusqu’à ce jour, les mines à travers les grands investissements ont pris une place importante avec l’infrastructure, la télécommunication et le tourisme.

Lantoniaina Razafindramiadana dans L'Express de Madagascar
Le projet minier Ambatovy a fait entrer plus d’argent dans les caisses de l’État en 2013. Elle a payé plus de 30 millions de dollars de taxes, soit un écart de dix millions de plus qu’en 2012. (..)
Les frais d’administration de la mine, les droits de douane et au­tres paiements connexes sont aussi pris en compte. Ce chiffre s’approche des engagements du projet qui est de payer 50 millions de dollars par an au gouvernement malgache pendant les dix premières années. Ses impacts  vont au delà des caisses de l’État. Au cours de cette même année, la compagnie a passé des contrats totalisant environ 400 millions de dollars avec plus de sept cent entreprises locales. Ambatovy a investi plus de 250 millions de dollars dans les infrastructures publiques, dont les routes, les voies ferrées, la modernisation du port de Toamasina.

Simon R. dans La Gazette de la Grande-Ile
Alors, Ambatovy s’est doté d’une pépinière de recherche et de production ayant un fort rendement de 250 000 plants par an qui collabore étroitement avec cinq  pépinières villageoises. Autrement dit, la société minière leur fournit des semences et des engrais pour la phase de production et achètera par la suite les plants. En outre, un arboretum situé dans la pépinière d’Ampangadiantrandraka conserve toutes les espèces récupérées lors des travaux de sauvetage avant le défrichement, en attendant le démarrage de la réhabilitation.

Y.L dans La Gazette de la Grande-Ile
Respect des droits de l’enfant: La pauvreté comme excuse . Pris en otage par l’extrême pauvreté de l’île, les enfants sont parmi les personnes les plus vulnérables à Madagascar. En effet, 82% d’entre eux vivent en-dessous du seuil de pauvreté. Une réalité miroitée par le nombre incalculable d’enfants qui sont obligés de mendier ou de travailler pour aider leurs parents. 1.5 million d’enfants en âge d’être scolarisés sont encore hors de l’école. Et surtout, 2 millions d’enfants sont encore atteints de malnutrition chronique.

Y.L dans La Gazette de la Grande-Ile
La Grande île dispose de plus de 160.000 Ha de plan d’eau (hors mangrove), de plus de 150.000 Ha de rizière irriguées capables de produire 30.000 tonnes de poissons de taille marchande par an, de milliers d’hectares de bassins versants tous favorables à la pisciculture. Autant d’espaces très peu utilisés mais qui peuvent être un moteur pour le développement de cette filière dans l’île. Et malgré cet inestimable don de la nature, le résultat est fort décevant. 3.000 tonnes par an, c’est la production issue de la piscuculture malgache dont 2.000 tonnes provenant de la rizipisciculture. Et le taux de production malgache a été statique depuis 50 ans.

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