Mikama - July 29, 2014

Noro Niaina dans Newsmada
Mais l’AP [aire protégée] d’Antimena fait face à des pressions des activités humaines, a expliqué Serge Rajaobelina. Il s’agit, entre autres de la superposition de l’AP avec les blocs pétroliers de Madagascar Oil, soit 47% de l’AP sont inclus dans le bloc 3106 mettant en risque les ressources naturelles. S’y ajoutent les coupes illicites de palissandres et les feux de brousse. (..) L’aire protégée Menabe-Antimena en chiffres : Superficie : 210.312 hectares - Forêts sèches : 87.000 hectares - Forêts de mangroves : 14.000 hectares - Communautés de base ou Vondron’olona ifotony : 15 officialisées dont 5 en cours - Habitants : 30.000 personnes réparties dans 37 fokontany des 4 communes de 2 districts de la région Menabe - Gardes forestiers : 141 - Visiteurs : Environ 10.000 par an dont près de 9.000 pour l’Allée des baobabs et 590 pour Antimena.

Michella Raharisoa dans L'Express de Madagascar
« Il n’y a que deux matériaux technologiques utilisés pour 100km2 de terrains agricoles, alors qu’il y en avait déjà douze dans les années 1970. Pour l’irrigation, seuls 2% des terres cultivées sont irriguées », avance-t-il [Pierre Lazamanana]. (..) À ce faible pouvoir d’achat des paysans s’ajoute la défaillance institutionnelle de développer le secteur agricole. Il n’y a qu’un centre de formation agricole sis à Fandriana, pour des millions de paysans. (..) Après l’agriculture, le secteur minier reste inaccessible à la population malgache. Un responsable auprès du ministère de l’Emploi a révélé, qu’entre 2006 et 2010, des investisseurs miniers avaient besoin de huit mille compétences, en vain. C’est pour cela qu’ils ont procédé au recrutement de techniciens étrangers.

Lantoniaina Razafindramiadana dans L'Express de Madagascar
Il [décret d’application de la loi sur les entreprises franches] prévoit que les dispositions 6.8 de la loi sur les zones franches, ne dispensent pas les entreprises franches de l’accomplissement des formalités fiscales, exigées par les dispositions du code général des impôts en vigueur, notamment la déclaration de retenue et le reversement d’impôt. Le texte ramène ainsi au droit commun les entreprises franches, enlevant tout caractère incitatif à leur régime. (..)
La loi sur les entreprises franches prévoit en matière de fiscalité, une exonération d’impôt sur les bénéfices des sociétés, et un minimum de perception pendant les quinze premiers exercices, à compter de l’exercice au cours duquel a démarré l’exploitation effective. Pour les entreprises franches industrielles de transformation ainsi que celles de production intensive de base, les mêmes exonérations sont accordées pendant les cinq premiers exercices. Les entreprises franches de services bénéficient également des mêmes exonérations pendant les deux premiers exercices.

Noella Rakoto dans Newsmada
En effet, hier dans les locaux du Fonds des Nations unies pour l’agriculture (FAO), les responsables d’expliquer que le montant nécessaire à la lutte antiacridienne s’élève à près de 13,6 milliards de dollars, alors que l’argent disponible à l’heure actuelle n’est que de 3 millions de dollars. (..) En faisant un bilan de la première phase, la FAO annonce des opérations un résultat satisfaisant. Melaky, Menabe et Boeny ont été, d’après eux, les régions cibles durant cette phase initiale. 1,2 millions d’ha ont pu être traités.

Racl.R dans La Nation
Madagascar est reconnu par son potentiel agricole, avec des millions de ménages qui vivent de l’agriculture. Une étude en 2013 a montré que 75% des emplois sont dans le domaine agricole, produisant 1/3 du PIB mais le seul problème pour ces producteurs agricoles c’est la cherté des intrants ainsi que des matériels agricoles. En termes de formation, 5% des centres de formations dans toute l’île offrent des cursus agricoles.

R.Edmond dans Midi Madagasikara
« Chacune des zones économiques spéciales seront reliées par une autoroute, une ligne ferroviaire à grande vitesse et un aéroport » précise Holijaona Raboanarijaona  qui a rassuré que dans ce concept, l’Etat n’est pas obligé d’investir directement pour la mise en place des infrastructures. En effet, les réalisations se feront sous forme de contrat Build Operate and Transfer (BOT)  ou Construction exploitation et Transfer. Comme son nom l’indique le BOT consiste à confier au secteur  privé la construction d’infrastructures  pour le développement. En contrepartie, les entreprises qui ont construit ces installations ont le droit de les exploiter ou de les fournir à d’autres entreprises pour une durée déterminée. A terme, ces  infrastructures seront transférées au pays d’installation.

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