Vonjy Radasimalala dans L'Express de Madagascar
Des informations qui font froid au dos. « Cette année, 80% des hôpitaux dans la ville de Fianarantsoa ont enregistré un taux de coupure de 80% en 24h. Le groupe électrogène de secours n’est pourtant pas fiable. Il y a ainsi un laps de temps où tous les appareils médicaux sont aux arrêts. Tandis que 80% des centres de santé dans notre zone d’étude entre autres Fianarantsoa, Ambohimahasoa et Ambalavao n’ont pas du tout de l’électricité », a dévoilé Toniniaina Rakotozanakajy, coordonnateur de coopération pour le développement entre l’université de Suisse et de Madagascar. (..) « La tension électrique au bout d’une ligne doit être plus ou moins 10% de 220 volts et de 50 hertz. Dans bon nombre de villes, cette tension n’est que de 180 volts et 50 hertz. Cette baisse tension aura un impact sur les appareils électroniques », a ajouté Toniniaina Rakotozanakajy. (..) « 80% de nos énergies proviennent du groupe thermique, il faudrait valoriser nos 7000 mégawats de l’énergie hydroélectrique. Il n’y a que 350 mégawats qui sont actuellement exploités. Pour y arriver, il faut la volonté politique de l’Etat et la protection des bassins versants pour endiguer le fléau de l’ensablement », interpelle Toniniaina Rakotozanakajy.
Racl.R dans La Nation
Anaclet
Imbiki, ancien ministre de la Justice Garde des Sceaux, expose dans le
bulletin n°4 de la Plate forme de la société civile, des mesures à
mettre en œuvre afin d’espérer la baisse du niveau de corruption dans le
milieu judiciaire malgache. Anaclet Imbiki estime nécessaire « le
déclenchement de la procédure relative à l’enrichissement illicite, la
mobilité fonctionnelle et spatiale raisonnable des organisée,
l’institution de système d’opinion dissidente pour les juridictions
collégiales, magistrats, l’amélioration substantielle de leurs avantages
financiers, l’interdiction effective de travailler dans le même ressort
juridictionnel des magistrats de même famille avec d’autres
professionnels judiciaires (greffiers, avocats, officiers de police
judiciaire...) ».
Reference: http://www.hayzara.org
Navalona R. dans Midi Madagasikara
A Mangatany dans le district d’Arivonimamo II, des paysans encadrés par Agrisud affilié au GSDM effectuent une plantation de caféiers arabica depuis décembre 2011.
« On y associe avec la culture d’acacia qui sert d’ombrage pour les caféiers en plus de son apport en azote pour les sols. Les débris d’acacia sont également utilisés comme litière pour le compost. Un plan de valorisation de l’exploitation est en même temps adopté par le biais de la culture en intercalaire de maïs ou de riz pluvial ou d’autres légumineuses », a raconté Onja Rakotobenarivo, un technicien d’encadrement de l’Agrisud. « Les résultats de cette première plantation de caféiers d’arabica sont concluants, car le rendement peut s’élever jusqu’à 1 à 1,8 kg de cerises de café arabica par pied. La première récolte après trois ans. Par contre, en pic de production, on peut obtenir entre 5 et 6 kg de cerises de café par pied », a-t-il rajouté.
Noella Rakoto dans Newsmada
Selon la loi de Finances rectificative 2014, au titre de financement extérieur, il est prévu le déblocage de l’appui budgétaire totalisant 258,2 milliards d'ariary provenant de l'Union européenne, de la Banque africaine de développement, de la Banque mondiale et du Japon. (..) selon le projet de loi de finances 2015, « en ce qui concerne le financement extérieur des partenaires techniques et financiers, il est prévu les déblocages de 409,5 milliards d’ariary à titre de prêts projets et de 181,9 milliards d’ariary sous forme d’aides budgétaires ». A ce sujet, on constate ainsi une différence de près de 76,3 milliards d’ariary. (..) A noter que la loi de finances rectificative de 2014 ne comporte pas de prêts projets contrairement à l’année prochaine où l’on attend près 409,5 milliards d’ariary.
Antsa R. dans Midi Madagasikara
Le rapport de cette année marquera toutefois sa différence dans le fait que celui-ci couvre en même temps les deux années fiscales 2012 et 2013. D’après l’EITI, le rapport retrace 97 % des paiements significatifs reçus par l’État en 2012 et 97,5 % de ceux reçus en 2013. Ces deux taux de couverture englobent dans sa totalité la vérification des paiements effectués par 49 compagnies extractives auprès de l’État, contre 35 compagnies lors du rapport EITI 2013, portant sur l’année fiscale 2011. Faible dispersion. D’après le rapport, 126 compagnies extractives en 2012, contre 102 en 2013, ont effectué des paiements de frais d’administration supérieurs à 5000USD, recensés auprès du BCMM (Bureau de Cadastre Minier de Madagascar), et de l’OMNIS (Office des mines nationales et des industries stratégiques). Dans la totalité, l’Etat a perçu près de 115,07 milliards d’Ariary du secteur extractif en 2012 ; et plus de 140,76 milliards d’Ariary en 2013.
Racl.R dans La Nation
Le PAM reçoit 1,1 million de dollars de la Suisse. Avec l’appui financier de la Suisse, le Programme Alimentaire Mondial des Nations Unies (PAM) à Madagascar poursuit son assistance aux communautés en insécurité alimentaire due aux aléas climatiques. (..) Ainsi, près de 66 500 personnes issues de ménages très vulnérables bénéficient de ce soutien de la Suisse en participant à des activités de réhabilitation d’infrastructures agricoles telles que la construction de barrages de rétention d’eau, la réhabilitation de canaux d’irrigation, la construction ou la réhabilitation des mares pour pouvoir stocker de l’eau, la construction de bassins de captage pour les cultures maraîchères, ainsi que le reboisement selon le communiqué de presse du PAM toujours.
CHAN-MOUIE Jean Anastase dans Midi Madagasikara
L’UNICEF célèbre cette année sa 30e année d’intervention à Madagascar et a déjà fait beaucoup pour le développement holistique de l’enfant en général surtout durant les crises cycliques qui ont entaché le développement durable et stable du pays. Les crises des années 70 et de 2009, qui ont eu des impacts graves sur le secteur de développement social et notamment éducatif et pour lequel il est estimé qu’environ 1 500 000 enfants sont désormais hors du circuit du système éducatif et devraient être intégrés urgemment dans le système. Parce que compromettre les droits de l’enfant, c’est compromettre l’avenir d’un pays.
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