Fanjanarivo dans La Gazette de la Grande-Ile
En effet, la pauvreté est structurelle à Madagascar. Les statistiques sont têtues : la pauvreté demeure toujours autour de 70%, qu’il y ait crise ou non. Cela signifie qu’aucun régime n’est arrivé à trouver les voies et moyens pour sortir de ce cercle vicieux. C’est souvent faute de vision et de bonne gouvernance. Si Ravalomanana avait le MAP, la bonne gouvernance n’était pas son fort. Citons les exonérations fiscales et douanières abusives accordées à Tiko et qui ont d’ailleurs conduit les bailleurs de fonds à couper les aides budgétaires en décembre 2008. Il y avait aussi les multiples marchés publics de gré à gré dont le recrutement d’expatriés pour diriger la Jirama après les délestages et black-out de 2004-2005 et dont les salaires étaient plus élevés que ceux du président français de l’époque… Quant au régime actuel, il aura bientôt le Plan national de développement (PND). Ce plan devrait pourtant servir de cadre global à toutes les politiques et stratégies sectorielles ainsi qu’aux lois de finances. Cela veut dire que pendant presque une année, l’exécutif navigue à vue et n’a aucune vision pour piloter la croissance et le développement. On attend donc ce que le PND va accoucher comme cadre global.
Navalona R. dans Midi Madagasikara
Amoron’i Mania est favorable à la migration de la population pour un développement socio-économique de la région. En effet, plus de 50 000 ha de terrain ont été identifiés lors d’une descente sur terrain dans la partie ouest du district d’Ambatofinandrahana qui renferme des vastes de terrain arables couvrant les 2/3 de la superficie totale de la région. Le programme MATOY financé par l’Inter-coopération Suisse appuie actuellement la mise en œuvre de cette politique de migration tandis que le PROJERMO financé par la BAD se charge de la mise en place des jeunes entrepreneurs ruraux dans ces Zones d’Investissement Agricole identifiées par l’installation des infrastructures nécessaires, entre autres.
Racl.R dans La Nation
Des semences de riz hybrides vont arriver à Madagascar avant la fin de cette année, selon le ministère de l’Agriculture. Dans l’objectif de toujours augmenter la production rizicole à chaque saison, notamment lors de la campagne 2014-2015, le ministère de l’Agriculture et du développement rural attend l’arrivée de semences de riz hybrides. Ces semences seront à tester sur le sol malagasy. Le but, selon le ministère de tutelle, est d’atteindre un niveau de production de l’ordre de 4,5 millions de tonnes pour l’année prochaine, soit une hausse 500 000 tonnes par rapport à cette année.
Dans La Gazette de la Grande-Ile
Dans ce sens, le rapport du marché de sisal pour mars à octobre 2014, et qui a été établi par Wilhelm Clasen fait état que pendant la période janvier/septembre 2014 les exportations de sisal atteignaient 4.720 tm. Une fois de plus la Chine était l’acheteur le plus important de sisal malgache avec une quote-part d’environ 50 % des exportations, suivie par le Maroc (26 %), l’Inde (7 %) et Espagne (6 %). Les prix s’orientaient aux prix du marché de sisal de l’Afrique de l’Est.
Antsa R. dans Midi Madagasikara
En effet, bien que négative, la balance commerciale de Madagascar, relative aux Etats-Unis, a connu une hausse de 47,7 % depuis 2012. Une importante amélioration de cet indicateur est donc attendue, car l’AGOA est une initiative qui nous permet de bénéficier d’un régime préférentiel spécial vers le marché américain, en plus du SGP (Système généralisé de préférences). Aujourd’hui, la réintégration dans l’AGOA, ouvre à la Grande-île, plus de 7 000 lignes de produits d’exportation, tels que la vannerie, les épices, les huiles essentielles, le café, le thé, la vanille, le cacao, les pierres précieuses, les métaux, etc.
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