Dans La Gazette de la Grande-Ile
Cette
longue crise s’est traduite par un recul des performances économiques
et sociales et une dégradation de la situation en matière
d’infrastructures et de gouvernance. Le pays a fini par être considéré
comme un Etat en situation de fragilité en 2013, selon la méthodologie
commune aux Banques multilatérales de développement (BAD et Banque
mondiale), fondée sur la moyenne des indicateurs de l’évaluation des
politiques et institutions des pays (EPIP). Facteurs de géographie
physique. La faible capacité de l’Etat face à l’étendue du territoire, à
la nature du relief et du climat, et à la faible densité de la
population, d’une part et la récurrence des catastrophes naturelles
(cyclones et inondations) d’autre part... Facteurs politiques,
institutionnels et sécuritaires. La principale cause de fragilité du
pays réside dans la faiblesse du processus démocratique, favorisée par
l’absence d’indépendance et de neutralité des institutions supérieures
de la République (Justice, Forces de Défense et de sécurité,
Administration)... Facteurs économiques et financiers. Le taux
d’investissement (public et privé) est inférieur à 15% par an sur le
long terme, avec une productivité totale des facteurs faible et en
baisse accélérée. Le taux de croissance de l’agriculture, la principale
source de croissance, n’a pas dépassé 2,5% sur le long terme... Facteurs
sociaux - pauvreté et inégalités. L’incidence de la pauvreté est élevée
: 71,7% environ au seuil national d’environ 0,64 $ par jour et par
personne et 92% au seuil de 2$ par jour et par personne...
Lantoniaina Razafindramiadana dans L'Express de Madagascar
Avec 5000 kilomètres de côtes, Madagascar est indéniablement un pays à fort potentiel en matière de ressources halieutiques pourtant cette absence de loi a fait que les gabegies et les exploitations illicites ont pris une place considérable dans le secteur. (..) L’augmentation du montant des amendes jugées trop basses, la mise en place d’une peine d’emprisonnement, les autorisations annuelles de la pêche, de collecte ainsi que la préservation des écosystèmes aquatiques sont, entre autres, les grandes lignes de ce projet de loi.
Vonjy Radasimalala dans L'Express de Madagascar
Dans dix ans quelques 600 000 ha à 800 000 ha existant aujourd’hui selon diverses sources, devraient passer à 1 800 000 ha voir à 2 400 000 ha selon le rapport du « Permalien vers 2e Forum sur les Aires Marines Protégées par les Communautés Locales » 2e Forum sur les aires marines protégées par les communautés locales tenu au mois d’avril de cette année à Antsiranana, tandis que le WWF fait état de 800 000 ha selon un communiqué de presse.
Fanjanarivo dans La Gazette de la Grande-Ile
Le centre de vie-école d’Ambohidranomanga dans la commune d’Ambatomirahavavy, région Itasy, a été inauguré hier. La construction étalée sur 5 000 m2 et financée par le bureau local de la fondation BOA Madagascar compte une école primaire publique à 5 salles de classes, une cantine scolaire, une salle de soins, un bureau-logement pour le directeur de l’école, un jardin potager, des arbres fruitiers et un terrain de sports. (..) Si cette infrastructure a coûté 500 millions Ar, la fondation BOA créée en 1996 a investi dans ses zones d’implantation (Afrique de l’Ouest, Afrique de l’Est et Madagascar) 10 millions d’euros dans la santé et l’éducation de 2008 à 2014...
Valis dans Tribune de Madagascar
D’après les estimations des associations de défense des droits de l’enfant, un quart des enfants malgaches de 9 à 17 ans sont contraints de travailler pour aider leur famille et plus d’un million d’enfants ne sont pas scolarisés.
Hanitra R. dans Midi Madagasikara
Les indicateurs ne sont pas encore au vert. La dernière analyse de la situation de la mère et de l’enfant (SITAN 2013) lancé, hier, par l’UNICEF à l’occasion de la commémoration du 25e anniversaire de la convention sur le droit de l’enfant (CDE), le confirme : quatrième rang mondial pour le retard de croissance des enfants de moins de 5 ans ; 44.000 enfants par an décédés en majorité à cause de maladies évitables ; plus de 1,5 million des enfants de 6 à 12 ans n’ont pas accès à l’école primaire ; 14% des filles de 15 à 19 ans victimes de violences sexuelles ; exclusion scolaire pour 89% des enfants en situation de handicap (seulement 11% sont scolarisés) ; 20% des enfants ruraux, privés de leur droit à l’identité (2012) car ne sont pas déclarés à la naissance et 13% des enfants privés d’environnement familial car ne vivent avec aucun de leurs parents biologiques.
Dans La Nation
De plus en plus de SDF à Antananarivo. Les habitants de la capitale ont remarqué au cours des derniers temps l’augmentation inquiétante du nombre des sans domiciles fixes (SDF) à travers la ville. Une situation qui dénote l’aggravation de la situation de pauvreté dans le pays en raison de la crise. La situation de pauvreté empire. La « force nouvelle » tant vantée n’a en fait rien apporté de positif pour la population. Des quartiers et des zones qui n’ont pas été concernés par le phénomène auparavant comptent de plus en plus de SDF désormais. Il en est ainsi des quartiers périphériques comme Ampasampito, Mahazo, Analamahitsy, etc…
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