Fanjanarivo dans La Gazette de la Grande-Ile
Rappelons que le dernier recensement agricole incluant l’élevage date de 2005 et le cheptel bovin au niveau national ne compte que 1 188 332 têtes. Dans les années 60 pourtant, c’était 1 zébu pour 1 habitant. (..) Le cheptel bovin, très utilisé pour le transport et la traction animale dans les travaux agricoles, est en diminution progressive à cause des vols récurrents particulièrement dans les régions du sud de Madagascar où l’élevage des zébus est très développé. Plus, et selon les données du Rapport spécial de la mission FAO/PAM d’évaluation de la sécurité alimentaire à Madagascar, il est mentionné que dans ce contexte d’insécurité, beaucoup de producteurs ont préféré vendre une partie de leur troupeau et recourir par la suite à l’emprunt ou à la location de zébus pour effectuer leurs travaux agricoles. L’Etat sanitaire du cheptel bovin est jugé satisfaisant grâce aux vaccinations contre les charbons. Près de 90 pour cent du cheptel bovin est vacciné. Et particulièrement dans le nord du pays, le manque d’eau avait occasionné en 2013 des pertes estimées à 10 pour cent du cheptel bovin.
Racl.R dans La Nation
Depuis toujours, l’atout fiscal est mal exploité par les dirigeants étatiques, ce qui ne fait qu’empirer la grogne chez les payeurs d’impôts. Pour l’opinion publique, la réalité est indignant, l’Etat vit au-dessus de ses moyens. Le régime ne dispose pas d’énormes ressources financières en vertu d’une politique fiscale inefficace, alors qu’il engage d’énormes dépenses qui ne sont ni productives ni efficaces ou efficientes. (..) D’après le secteur privé à Madagascar, l’Etat aurait plus de ressources s’il opte pour l’élargissement de l’assiette fiscale en introduisant le secteur informel dans le circuit. (..) D’après le FMI, Madagascar devrait améliorer la collecte d’impôts et investir dans les infrastructures pour faire face à un enjeu pour atteindre une croissance de 3% pour 2015. Le FMI a encouragé le gouvernement à mener des réformes pour un meilleur climat des affaires.
Racl.R dans La Nation
Face au contexte économique où les prix des denrées sont en constante augmentation, le salaire vital devrait tourner autour de 1 600 000 ariary, d’après le calcul du « Sendika kristianina malagasy » (Sekrima). En effet, ce chiffre est totalement loin de la réalité sur le salaire minimum d’embauche ou SME qui est autour de 108 000 ariary actuellement.
Lantoniaina Razafindramiadana dans L'Express de Madagascar
Agoa – Madagascar remplit toutes les conditionnalités. (..) Il s’agit de l’élaboration du décret de mise en œuvre du système de visa pour le textile dans le cadre de l’AGOA, la fourniture du spécimen du certificat d’origine pour le textile à utiliser dans le ou les ports d’exportation, du spécimen des empreintes du cachet utilisé au niveau du ou des ports d’exportation donnés, et enfin du spécimen de signature des douaniers habilités à signer le visa et la finalisation du document de compilation des règlementations en vigueur en anglais, sur les engagements du Gouvernement malgache par rapport au Visa agreement.
Lantoniaina Razafindramiadana dans L'Express de Madagascar
Maîtrise de l’inflation. (..) L’amélioration de l’entrée des devises figure parmi les priorités du gouverneur. (..) Le niveau des réserves en devises de la Banque centrale qui est actuellement à 2,2 mois d’importation est appelé à être amélioré car la moyenne acceptable s’établit entre deux et quatre mois. La maîtrise de l’inflation a été également évoquée pour résoudre le problème. Or, le projet de loi de finances 2015 prévoit un taux d’inflation de 7,1% qui s’explique principalement par l’application progressive de la vérité des prix du carburant
Michella Raharisoa dans L'Express de Madagascar
Leadership – Des jeunes femmes montent au créneau. Cinq projets initiés par des jeunes femmes bénéficient d’un financement [à hauteur de 500 dollars]. (..) Les jeunes de 10 à 24 ans représentent 32% de la population, selon l’Instat. Faute de compétences, ils, surtout les jeunes filles, sont rarement représentés dans le schéma de développement. C’est pourquoi, Youth First engage des experts en développement, pour former les jeunes filles, et un mentor pour les encadrer chacune. La formation de la deuxième promotion de jeunes filles leaders est prévue au mois de décembre, et cible les moins de 24 ans. Celles qui sont familières à la vie en communauté en seront privilégiées.
Antsa R. dans Midi Madagasikara
D’après Lalanirina Jacqueline, productrice de baie rose dans la commune d’Ambararatabe, la demande exprimée par cinq entreprises d’exportation qui font la collecte directement sur les lieux est de 600 tonnes par an, alors que la production de la dernière saison n’atteignait encore que 22 tonnes. « Il s’agit d’une filière récemment développée. Nous poursuivons la multiplication des plantes. Chaque pied peut produire 3Kg par an et peut vivre jusqu’à 60 ans », a-t-elle indiqué. Bref, la filière est prometteuse et le marché est loin d’être saturé. Outre la création d’emploi et de richesse, la baie rose rapporte également gros, d’après les explications. En effet, la production est triée en trois, selon la qualité. Sur un hectare, un producteur peut obtenir 200 Kg de baie rose de première grade qui se vend à 28 000 Ar/Kg ; 300 Kg de deuxième grade qui se vend à 20 000 Ar/Kg et enfin 700 Kg de troisième grade, vendu à 6 300 Ar/Kg.
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