En effet selon le dernier Diagnostic systématique du pays (DSP) en 2014, le PIB (Produit Intérieur Brut) par habitant s’élevait uniquement à 271 USD (en dollars constants de 2005), ce qui correspond environ à la moitié de ce qu’il était en 1971 quand il a atteint le pic de 501 USD après son accession à l’indépendance. Madagascar détient donc l’un des PIB par habitant les plus bas du monde. La croissance moyenne de Madagascar ne s’est élevée qu’à 1% par an entre 2009 et 2014 (y compris la récession de 2009), ce qui est inférieur à la fois à la moyenne de 4,7% de la région subsaharienne en 2013 qu’à son taux élevé de croissance démographique (estimé à environ 2,8%). Or, la population a doublé entre 1990 et 2013 et la moitié de cette croissance s’est produite avant 2003. Selon la dernière projection démographique des Nations Unies, d’ici à 2030, la population de Madagascar se sera accrue d’environ 50% pour atteindre 36 millions d’habitants et la population âgée entre 15 et 24 ans aura augmenté d’environ 2 millions.
Navalona R. dans Midi Madagasikara
« Nous avons déjà soumis notre proposition nationale visant à réduire de 14% l’émission de Gaz à Effet de Serre et à augmenter de 32% la capacité d’absorption de carbone d’ici 2020. Pour ce faire, nous avons un besoin de financement de l’ordre de 42 milliards USD pour Madagascar, soit de 2,8 milliards USD par an ou bien de 122 USD/habitant au titre du Fonds Vert pour l’Environnement...»
Fanjanarivo dans La Gazette de la Grande Ile
En 2014 donc, le pays a enregistré 432 millions de dollars de fonds envoyés par les migrants malagasy vers Madagascar, contre 427 millions de dollars en 2013. (..) Selon les dernières données de la Banque mondiale, ces envois représentent 4% du PIB de Madagascar en 2013, contre 0,8% pour le Malawi, 8,2% pour le Mali, un peu de 2% pour Maurice, 1,4% pour le Mozambique.
D.H.R. dans La Vérité
Entre 1995 et 2011, le capital naturel de Madagascar représentait environ un quart à un tiers de sa richesse totale. Son capital humain et social est également important mais se situe au-dessous de la moyenne des pays d’Afrique subsaharienne parce que la majorité des mains-d’œuvre manquent de qualification. Les actifs matériels sont éparpillés et mal entretenus. Par exemple, le pays détient l’une des densités de routes par habitant la plus faible au monde. Les terres agricoles représentent 40% du capital naturel, suivies par les produits forestiers, les aires protégées et les pâturages. L’énergie et les minéraux, qui sont encore à la phase d’exploration, représentent 2% de la richesse totale.
No comments:
Post a Comment