Mikama - Nov 24, 2015

Navalona R. dans Midi Madagasikara
Parmi les mesures prises, on peut citer, entre autres, la fermeture de pêche pendant 4 mois chaque année, l’interdiction de coupe des mangroves et le reboisement, le respect de la taille marchande de crabe en vue d’une meilleure gestion de pêche. L’obligation pour chaque exportateur de mettre en place une ferme d’élevage de crabe n’est pas en reste. Notons que la production nationale de crabe se chiffre l’an dernier à plus de 4 500 tonnes. « Une croissance exponentielle des captures est constatée suite à la hausse de la demande internationale. Plus de 75% de la production sont exportés. Une exportation de crabes vivant vers l’Asie a eu lieu ces derniers temps »

Harifera R dans Midi Madagasikara
... les besoins sur le marché européen sont de 5 000 à 8 000 tonnes de miel par an, alors que Madagascar n’arrive à exporter que 100 tonnes. « Notre production locale n’arrive plus sur le marché international. Elle se situe aujourd’hui entre 400 et 500 tonnes, contre 2 000tonnes auparavant...

Fanjanarivo dans La Gazette de la Grande Ile
Rappelons que la CPIA mesure la solidité des Etats africains en termes politiques et institutionnels. Les pays sont notés sur une échelle allant de 1 (faible) à 6 (élevé) pour chaque indicateur. Si ailleurs en Afrique, les scores CPIA sont plutôt stables, ils ont tendance à régresser à Madagascar même si une légère amélioration a été notée en 2014 concernant le score général du pays et la gestion du secteur public. L’année dernière, cet indicateur a affiché une note de 2,6 sur 6 contre 2,5 en 2013. Il faut noter que le CPIA regroupe des indicateurs dont la gestion économique, les politiques structurelles, l’inclusion sociale, la gestion du secteur public. De 2005 à 2008, le pays a vu son score général passer de 3,5 sur 6 à 3,7. Mais depuis la crise de 2009, son score a baissé en continu pour se situer à 3 en 2013 et enregistrer une petite avancée l’année dernière (3,1).

Fanjanarivo dans La Gazette de la Grande Ile
... le pays dispose de nombreux potentiels en énergies renouvelables (hydroélectricité, éolienne, solaire, etc.) Mais dans la mesure où il n’exploite guère ces ressources, le taux d’électrification demeure faible (15% au niveau national). Dans un tel contexte, c’est évident si l’énergie a une part très modeste dans la richesse totale du pays. Avec les mines, elle représente seulement 2% de cette richesse selon les données de la Banque mondiale. Comme quoi, Madagascar s’assoit tranquillement sur une montagne de richesses et il est parmi les 8 pays du monde à enregistrer un PIB par habitant inférieur à celui de 1960.

FR dans Madagascar Matin
« La politique nationale de l’emploi et de la formation professionnelle contient plusieurs plus-values comme la mise en œuvre pour l’accès à l’emploi pour tous, la proposition et la création d’emploi décent, le processus novateur de certification et de formation, l’investissement par la création d’un fonds de formation professionnelle (..) 61,2% de la population à Madagascar sont moins de 25 ans. Plus de 3,3 millions de personnes travaillent dans le secteur informel. L’emploi dans le pays est caractérisé par un sous-emploi déguisé car plus de 80% de la population active ne travaille pas dans son domaine »

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