Madagascar reste peu performant dans le secteur de l’Energie. Pendant deux années consécutives, le rapport sur la facilité de faire des affaires Doing Business classe Madagascar au dernier rang sur 189 pays concernant le raccordement à l’électricité. En effet, seuls 15% des ménages malgaches ont accès à l’électricité, ce taux ne dépasse pas les 5% en zone rurale. Cela en dépit du fait que la société d’approvisionnement en eau et électricité Jirama soit présente dans 214 agglomérations. Selon les études menées par le Groupe de recherche et d’échange technologiques (Gret), il faudrait près de 10 millions d’euros par an pour porter le taux d’électrification rurale à 10% d’ici l’année 2020.
Antsa R. dans Midi Madagasikara
Une capacité technique faible, un contexte difficile, tel est le diagnostic établi par les experts nationaux et étrangers issus de divers continents, concernant l’industrialisation à Madagascar. Selon eux, des changements structurels et institutionnels de l’économie s’imposent pour réussir. (..) Durant les discussions, plusieurs problèmes ont été évoqués à l’exemple de la divergence de vision, même entre groupements d’opérateurs, l’absence du dialogue public-privé, l’Etat faible qui engendre une industrialisation faible. (..) Avec la situation actuelle, les investisseurs supportent des coûts supplémentaires liés aux risques, aux difficultés d’accès au marché, aux taux d’intérêt, etc. Par ailleurs, le PIB (Produit intérieur brut) par tête pour Madagascar est encore faible, soit 270USD par an.
Garry Fabrice Ranaivoson dans L'Express de Madagascar
Le premier Malgache de la liste arrive à la 5e place. Il s’agit de Ylias Akbaraly, dépositaire du groupe Sipromad, qui pèse, selon les estimations du magazine, 710 millions de dollars. Ce conglomérat, présent dans divers secteurs d’activités comme l’actionnariat, l’industrie, la haute technologie, le tourisme, l’hôtellerie, le secteur pharmaceutique, ainsi que l’immobilier et l’édition, compte mettre le pied dans le secteur de l’énergie. (..) Avec une fortune estimée à 705 millions de dollars, Hassanein Hiridjee se classe à la 6e position du classement et est à la tête d’un conglomérat présent dans le secteur bancaire, l’énergie, l’hydrocarbure, l’immobilier, ou encore la télécommunication. (..) À la 11e position du classement publié par le magazine Forbes Afrique, se trouve le troisième Malgache de la liste, Iqbal Rahim, dont le patrimoine est évalué à 419 millions de dollars. L’homme s’est fait un nom dans le secteur pétrolier, avec le groupe Galana. (..) Le dernier Malgache présent dans le top 25 des plus grosses fortunes d’Afrique francophone pèse, selon les estimations, 208 millions de dollars et se place à la 23e position. Selon le magazine Forbes Afrique, brasserie et aviation sont ses domaines de prédilection et pour ce cas, la publication parle, non pas de personnalité, mais d’une famille, celle de Fraise. Elle dirige le groupe Henri Fraise Fils & Cie.(..)
Tendry Rakotondranaivo dans L'Express de Madagascar
Une croissance modeste de 4,5%. Ce sera l’objectif de la Grande île pour l’année 2016. (..) L’objectif est d’avoir un taux de pression fiscale de 10,4% du PIB en 2016. Ainsi, l’État décide d’augmenter le taux du droit d’accises sur le service de communication à 10%, contre 7% dans la loi de finances rectificative. (..) La LFI prévoit un abaissement des droits de douane à 15% pour les produits finis et 8% pour les biens intermédiaires, conformément à l’Accord de Partenariat Economique intérimaire APEi.
Sandra Miora Hafalianavalona dans L'Express de Madagascar
Pour Madagascar, le secteur industriel a contribué à 12% du PIB en 2014, selon le rapport du ministère de l’Industrie et du développement du secteur privé. (..) Il a souligné la nécessité de la mise en place de la politique industrielle qui se focalise sur les secteurs d’activité assurant la création de valeur ajoutée. Il a signalé que l’État a le choix pour le secteur ciblé. Il a cité comme exemple l’agriculture ou les services. Pour l’agriculture, il a indiqué que les paysans ont besoin de l’appui des élites. L’implantation des zones franches œuvrant dans les services favorise aussi l’industrialisation. Pourtant, l’insuffisance de tissu industriel demeure encore un blocage pour le pays, d’où l’importance de la mobilisation des opérateurs économiques.
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