Selon une étude de l'Organisation des Nations unies pour le développement industriel (Onudi) sur les performances des pays africains entre 1990 et 2010, la Valeur ajoutée manufacturière (Vam) par habitant à Madagascar est de moins de 100 dollars US, et la croissance de la Vam par habitant au cours de ces dix dernières années est restée à moins de 2,5%. Le taux de croissance de la Vam caractérise pourtant le niveau de croissance industrielle d'un pays. Ce qui prouve que Madagascar est largement en retard en termes d'industrialisation. Par ailleurs, la crise de 2009 a considérablement dégradé la situation économique du pays. Le secteur secondaire, notamment les corps gras, le textile, l'industrie métallique et l'industrie électrique, et le secteur tertiaire ont été les plus touchés avec une croissance négative de plus de 7% en 2009.
Dans NewsMada
Le gouvernement malgache compte atteindre un taux de pression fiscale de 10,4% au titre de l’année 2016. Cette prévision a été révisée à la baisse par rapport aux prévisions de l’an dernier car le budget initial 2015 a prévu un taux de pression fiscale de 11,5%. Quoi qu’il en soit, des recettes fiscales à hauteur de 3429,1 milliards d’ariary sont escomptées l’an prochain, dont 1688,7 milliards d’ariary en recettes douanières et 1740,4 milliards d’ariary en recettes intérieures. L’Etat prévoit d’appliquer plusieurs dispositions pour atteindre ces objectifs, comme l’augmentation du taux de droit d’accises sur la communication par téléphonie et réseaux mobiles, ou encore l’imposition à l’impôt sur les revenus de la plus- value de cession des titres sociaux.
Dans La Gazette de la Grande Ile
Dans le Sud subaride de Madagascar, la perte de fertilité des sols est un problème majeur, du fait de l’érosion éolienne importante, et en partie aussi à cause du labour qui était auparavant promu dans des zones où il n’était pas adapté. De plus, l’agriculture repose sur des systèmes pluviaux dont la production est parfois détruite par les sécheresses ou les ravageurs. Et pour s’adapter à ces conditions difficiles, certains paysans multiplient des semences sélectionnées locales et adaptées. (..) Les systèmes agroforestiers paysans, par exemple à Madagascar sont basés sur la culture pluviale dans de petites exploitations, avec un élevage marginal. Les arbres de subsistance et de rente (litchi, girofle, eucalyptus) sont associés au riz, maïs, manioc et légumineuses.
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