Lantoniaina Razafindramiadana dans L'Express de Madagascar
Selon une enquête menée en 2012, près de 2/3 des touristes à Madagascar visitent les parcs nationaux pendant leur séjour. Toutefois, l’accès n’y est pas toujours facile à cause du mauvais état des infrastructures routières. Des investissements ont été réalisés dans ce domaine pour améliorer les services offerts aux touristes. Le montant injecté s’élève à 3 milliards d’ariary. Cela a permis à Madagascar National Parks de contribuer au désenclavement de neuf parcs nationaux. (..) Le désenclavement des parcs entre dans le cadre des appuis aux communautés locales mis en œuvre avec les bailleurs de fonds. Entre 2013 et 2014, environ 28 000 ménages ont bénéficié de 971 microprojets financés. Ils portent sur des petits élevages, cultures de rente, artisanat, cultures vivrières et maraîchères. Des infrastructures sociales, à savoir des écoles, des micro-barrages et canaux d’irrigation, des adductions d’eau potable sont érigées, outre les routes.
Anjara Rasoanaivo. dans Midi Madagasikara
Impliquer les populations locales à la conservation et à la gestion des aires protégées, tel est le concept de développement durable mis en place par Madagascar National Parks qui gère aujourd’hui près de 2,5 millions d’hectares (..) En 2013, 700 CLP actifs et 5 700 personnes issues des communautés locales ont surveillé près de 49 % de la superficie des aires protégées. En 2013 et 2014, près de 28 000 ménages ont bénéficié de 971 microprojets financés par MNP, soutenu par ses partenaires. Il s’agit entre autres de petits élevages, cultures de rente, artisanat, cultures vivrières et maraîchères. En outre, MNP a contribué au développement des communes riveraines à travers la construction de près de 80 infrastructures sociales dont des écoles, des micro-barrages et des canaux d’irrigation, de l’adduction d’eau potable, un bloc sanitaire public et d’autres infrastructures communautaires. Ainsi, en 2013, les retombées financières directes sur les communautés riveraines ont atteint 5,3 milliards d’Ariary.
Racl.R dans La Nation
Rappelons que seulement 15% de l’ensemble de la Grande île est abonné à la Jirama. Cette société d’Etat présente pourtant des dettes énormes qui s’élèvent à 100 milliards ariary envers l’Etat malagasy. (..)
D’après les données de la banque mondiale, la Jirama a dû recourir aux subventions de l’Etat pour pouvoir payer les factures d’achat de carburant, les locations de groupes électrogènes ainsi que les achats d’énergie aux producteurs privés d’électricité mais entre 2011 et 2013, ces subventions ont pénalisé la trésorerie de l’Etat. Les montants des subventions de l’Etat octroyées à la Jirama pour les années 2012 et 2013 sont respectivement d’environ 149 milliards Ariary soit 67,7 million de dollars et 161 milliard Ariary soit environ 73,2 million de dollars. Malgré ces subventions, la Jirama n’a cessé de s’effondrer avec un déficit d’exploitation de plus de 212 milliards Ar en 2012. Plusieurs économistes ont souligné qu’avec de telles subventions, l’Etat a du recourir à d’autres solutions telles que l’investissement dans d’autres unités de productions d’énergie qui ne dépendront plus du carburant. Mais, le dirigeants ne l’ont pas fait.
Mahefa Rakotomalala dans L'Express de Madagascar
Le groupe ABB, basé en Suisse et spécialisé dans l’énergie et l’automation, a organisé un événement baptisé « journées de la technologie » à l’hôtel Ibis durant deux jours. Le séminaire était destiné à présenter les dernières créations du groupe en matière de technologie. Déjà présent à Madagascar depuis cinq ans à travers la société Océan Trade, ABB propose des solutions intégrées dans le domaine de l’électricité, afin de participer au développement de Madagascar et de répondre à une demande en énergie qui sera sans doute amenée à s’accroître de manière importante dans les années à venir. (..) Le savoir-faire d’ABB englobe les compétences, les produits et les services pour la chaine de production principale dans le secteur de l’énergie. Il fournit du matériel électrique de distribution, de contrôle de processus intégré et des systèmes d’optimisation et d’information.
M.R dans L'Express de Madagascar
Trente mille femmes et enfants seraient mis à l’abri de la malnutrition chronique jusqu’en 2016, dans les communes de Fotadrevo et Itampolo, à Ampanihy. Ce district du sud-ouest du pays a été choisi par le ministère de la Santé publique et ses collaborateurs dont l’Unfpa et le PAM, pour être le champ de mise en œuvre du projet MIARO. Financé par le gouvernement du Canada et des Principautés de Monaco et d’Andorre, le projet consiste à mettre à la disposition des femmes et des enfants de moins de deux ans, un paquet complet de service de santé et de nutrition gratuite. Ce sont, entre autres, un suivi de croissance, une éducation nutritionnelle, une visite à domicile, des consultations prénatales et postnatales, ainsi qu’un accouchement au Centre de santé.
Michella Raharisoa dans L'Express de Madagascar
De 8h du matin jusqu’au coucher de soleil, elle raconte le quotidien qu’elle passe dans les lavoirs-publics pour faire la lessive. Elle ne gagnerait que 2500 ariary par jour, alors qu’elle doit payer un loyer de 20000 ariary par mois et 2000 ariary pour l’électricité. La mère de famille n’arriverait même pas à se faire soigner. (..) Guillain Philotée Andriamihasinoro est un père de famille de 27 ans. Il n’a pas de travail, mais il fait un peu de tout en dehors de la formation professionnelle dont il bénéficie dans l’ONG ATD Quart monde.
Son souci réside dans la création d’emploi après la formation. « On n’a pas besoin des choses manara-penitra ou de cinq kilos de riz sans lendemain. On souhaite avoir un emploi pérenne, une formation professionnelle et un appui financier pour combattre la pauvreté », estime t-il.
Antsa R. dans Midi Madagasikara
« La promotion des investissements durables se trouve parmi les leviers prioritaires de notre stratégie. Les opportunités sont multiples. Je citerai, entre autres, le domaine de l’agriculture avec une superficie connue de 40 millions d’hectares de terre arable et cultivable ; et une population rurale majoritaire ; le tourisme, qui au-delà d’un littoral de plus de 5 000km restant à valoriser, profite d’extraordinaires parcs naturels propices aux investissements dans l’écotourisme ; le secteur minier favorisé par de vastes gisements ; les hydrocarbures, etc. » a-t-il [ministre auprès de la Présidence, en charge des Ressources Stratégiques, Joeli Lalarisaina Valérien] annoncé.
Noro Niaina dans Newsmada
Dans la commune urbaine de Toliara, le taux de prévalence des maladies diarrhéiques a tendance à s’élever, touchant près de 9.900 personnes (43,33%) pour l’année 2013 selon les statistiques du ministère de la Santé. La région Atsimo Andrefana enregistre quelques 27, 58% de taux d’abandon en milieu scolaire pour cause de maladies liées aux mains sales, d’après les statistiques émanant de la direction régionale de l’Education nationale pour l’année scolaire 2012-2013.
Arh. dans Newsmada
Lors de la table ronde avec les bailleurs de fonds, jeudi dernier, le ministère du Commerce et de la consommation a proposé 17 filières pour un développement en profondeur. Parmi ces filières citées figurent les huiles essentielles, le cacao, le litchi, le haricot, le maïs, le girofle, la vanille, le pois du cap, le miel, le foie gras, le trépang, l'algue, le tilapia, l'anguille, la soie de murier. Deux secteurs sont également concernés, à savoir l'artisanat et le tourisme.
Fanjanarivo dans La Gazette de la Grande-Ile
Un accord signé entre la Norvège et le Libéria permettra à ce dernier de préserver ses forêts. Selon les termes de cet accord expliqués lors du récent sommet sur le climat à New York, la Norvège va aider le Libéria à construire d'abord sa capacité de contrôler et de surveiller ses forêts. Par contre, le Libéria ne délivrera plus de nouvelles concessions forestières jusqu'à ce que les permis existants soient examinés par un organisme indépendant. A Madagascar, on n’accorde plus des permis depuis longtemps déjà. C’est l’une des raisons pour lesquelles les exploitations et exportations illicites explosent. Bien avant le Libéria, le pays a augmenté ses surfaces protégées mais l’exploitation illicite de bois de rose affecte notamment des aires protégées de la côte Est et Nord-Est du pays. Quant au Libéria, son accord avec la Norvège va lui permettre de mettre 30% ou plus de son domaine forestier sous statut d'aire protégée d'ici 2020.
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