Léa Ratsiazo dans Tribune de Madagascar
La Grande Île figure dans la liste des dix derniers pays dans le monde qui n’ont pas atteint les OMD (objectifs du millénaire pour le développement) fixés par les Nations Unies. L’eau et l’assainissement est un des grands secteurs où Madagascar est encore à la traîne. Selon la ministre de l’eau Ndahimananjara, 43% seulement des Malgaches ont accès à l’eau potable pour le moment et la défécation à l’air libre est encore très répandue actuellement.
Reference: Objectifs du Millénaire du Développement : Rapport 2014 Nations Unies
Dans La Nation
D’après un estimatif du coût de l’installation d’une centrale hydroélectrique, il en faudrait plus ou moins 700 millions d’euros à raison de 2.000 euros/ Kw pour le besoin énergétique de la Grande île qui est de 350 Mw. Il en faut au minimum compter entre 400 euros et 2.000 euros par Kw pour des installations d'une puissance supérieure à 100 Kw d’après les experts étrangers.
Hanitra R. dans Midi Madagasikara
A ce jour, moins de la moitié de la population malgache a accès à l’eau potable. Selon les données disponibles, 43 %, soit près de 11 millions de Malgaches n’y ont pas accès et davantage n’ont pas accès à l’assainissement dans la mesure où 86 % de la population (plus de 18 millions de personnes) n’ont pas la possibilité d’utiliser des toilettes aux normes. « Un budget de 220 millions de dollars par an est nécessaire pour couvrir les besoins à Madagascar et atteindre les objectifs d’accès à l’eau potable et à l’assainissement par toute la population malgache », déclare la ministre de l’Eau, Johanita Ndahimananjara, et d’ajouter qu’il faudrait, jusqu’en 2025, un financement de 1,4 milliard USD pour atteindre les objectifs.
Dans La Gazette de la Grande-Ile
Sur environ 215 familles connues des plantes à fleurs de Madagascar, la famille des caféiers ou Rubiaceae est parmi les 4 grandes familles de la flore avec 92 genres dont 25% endémiques et 930 espèces dont 631 publiées, d’après les statistiques du Missouri botanical garden (MBG). Cette richesse floristique devrait aider le pays à promouvoir la caféiculture non seulement pour le marché national où la consommation est encouragée par l’Organisation internationale du café (ICO) mais également pour l’exportation.
Reference: la base de données de Madagascar catalogue du MBG
R.Edmond dans Midi Madagasikara
Avec seulement 10 % du PIB, Madagascar dispose du taux de pression fiscale, l’un des plus faibles en Afrique. Une situation catastrophique due essentiellement au fait que le secteur informel domine très largement l’économie du pays. Jusqu’à maintenant, l’activité informelle représente 70 % des flux financiers dans le pays... pour cet opérateur économique, si on accorde à ces entreprises une exonération de TVA et d’impôts sur une période de 5 ans, comme on le fait avec les entreprises franches, elles seront incitées plus facilement à se formaliser. « Au moins 50 % des entreprises informelles basculeront automatiquement vers le formel si au niveau de l’EDBM, la création de ce nouveau type d’entreprise est déclarative et doit être effective en 15 min », précise notre interlocuteur.
Noella Rakoto dans Newsmada
« Le poste de dépenses le plus important est constitué par le désherbage. Le paysan est ainsi obligé de consacrer entre 30 à 50% de son temps à cette tâche. Or, les produits chimiques ne sont pas toujours adéquats pour résoudre ce problème lorsqu’il se présente »... « Le problème avec les adventices, c’est qu’ils consomment également les engrais et apportent, par la même occasion, diverses maladies et insectes ». Dans un contexte international de réduction des coûts de production et de développement durable, la gestion des adventices se doit d’être respectueuse de l’environnement. Pour pouvoir y remédier, il faut avant tout les identifier.
Sera R. dans Newsmada
De source auprès du ministère de l’Énergie, Madagascar se propose d'émettre des licences pour trois blocs d'exploration offshore et onshore cette année, a indiqué vendredi dernier l’Agence-presse Reuters. Ce nombre de licences peut atteindre une cinquantaine en 2015 (..) Pour rappel, Madagascar compte actuellement 249 blocs d'exploration, dont 24 ont été jusqu'à présent licenciés à des compagnies d'exploration. 15 d’entre elles, dont la française Total et l’américain Exxon mobil, exploitent actuellement 18 blocs onshore sur les 21 répertoriés et 6 blocs offshore sur 228.
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