Lantoniaina Razafindramiadana dans L'Express de Madagascar
Tous les marchés de travaux d’un montant inférieur à 3 000 000 unités de compte (UC), et tous les marchés de biens d’un montant inférieur à 300 000 UC seront régis par les procédures nationales de passations de marché. Selon les informations émanant du ministère des Finances et du Budget, cette mesure est rendue possible suite à la signature de la lettre d’accord relative à l’application des procédures nationales de passation des marchés, pour les appels d’offres nationaux relatifs aux projets financés par le Groupe de la Banque Africaine de Développement (BAD).
Racl.R dans La Nation
Les Malagasy ont peur des représailles et n’osent pas dénoncer le ou les auteurs de corruption. Ils sont témoins et se sont familiarisés avec la corruption à leur quotidien mais n’osent pas dévoiler quoi que ce soit par peur des contre-attaques de celui ou ceux qu’il a surpris. Par peur de représailles, et ne voulant pas trop souvent être mêlés à des affaires qui pourraient être trainées en justices, les Malagasy préfèrent se taire. L’enquête du Centre d’Assistance Juridique et d’Action Citoyenne ou CAJAC en novembre et décembre 2010 confirme bien cette thèse. (..) Dans leur rapport, c’est la gendarmerie qui présente le plus haut taux de corruption avec environ 22% suivi du tribunal avec 15%, les diverses communes avec 15%, l’éducation publique avec 14%, la police et les servies foncier avec respectivement 7 et 6% de taux de corruption. Il y a aussi les Fokontany, le secteur privé, les concours nationaux et beaucoup d’autres secteurs. Le développement économique est fauché par la corruption étant donné que toutes les branches du développement y sont infestées.
R.Edmond dans Midi Madagasikara<
Et d’après les statistiques, le trafic journalier de marchandises a augmenté avec 400 camions par jour pour les conteneurisées et 80 camions par jour pour les conventionnelles. 2,1 km de routes ont également été aménagées dans le port où les piétons peuvent circuler en toute sécurité.
Côté entreposage, le terminal à conteneurs est passé de 9,70 à 15,20 ha et dispose dorénavant d’une capacité annuelle de 400 000 EVP (Equivalent Vingt Pieds) contre 200.000 auparavant. Pour les véhicules, la superficie actuelle du nouveau part à voitures, dorénavant bien clôturé est de 1,6 ha, le rendant ainsi capable de faire face à l’augmentation exponentielle de l’importation de voitures ces dernières années. D’autres travaux d’urgence, comme le nouvel entrepôt de chromite, la réfection totale des réseaux d’eau et d’électricité, le nouveau système de balisage et de signalisation maritime ont aussi été réalisés. Bref, le port de Toamasina met véritablement le cap vers sa modernisation.
Fanjanarivo dans La Gazette de la Grande-Ile
Actions du gouvernement: Pour une lutte contre les pauvres ! Suspendre l’application de l’Impôt sur les revenus salariaux et assimilés (IRSA) sur les indemnités et autres compléments de salaire. Si certains interprètent cette décision prise dernièrement en conseil de gouvernement, bon nombre de gens la trouvent injuste et fustigent le gouvernement. Ils avancent que ce dernier ne fait pas de la lutte contre la pauvreté mais une lutte contre les pauvres. Car au lieu de prélever plus sur ceux qui ont l’avantage de percevoir des indemnités et autres avantages en tous genres, l’Etat rançonne les salariés. (..) . Le revenu par habitant en 2013 est retombé à son niveau de 2003, soit 27 918 Ar (en ariary constant de 1984). La population vivant sous le seuil de pauvreté (déjà élevée avant la crise) a augmenté de plus de 10 points de pourcentage. Et on estime que 92% des Malagasy vivent sous le seuil international de pauvreté de 2 dollars par jour, et pas moins de 3/4 de la population ne parviennent pas à subvenir à leurs besoins alimentaires.
Racl.R dans La Nation
Depuis plus de 10 ans, la sécurisation foncière et un accès plus facile à la terre font l’objet de revendications de la société civile et du secteur privé, rapporte la Banque mondiale. Dans le secteur agricole, des droits clairement reconnus sur la propriété foncière, sur les usages de la terre ou sur les différents contrats agraires comptent parmi les conditions favorables à la production car ils incitent les cultivateurs à investir durablement sur des terrains dont ils sont assurés de l’exploitation à long terme. Pour le secteur des investissements, la possibilité d’un accès sécurisé à la terre est l’une des conditions indispensables au développement de l’investissement national ou étranger, public ou privé, souligne la Banque mondiale. Quand les droits ne sont pas garantis de manière transparente et fiable, les projets de développement annulent leurs financements faute de statut juridique des terrains non clarifiés.
Noella Rakoto dans Newsmada
D’après le coordonnateur du « Sehatra iombonan’ny fananan-tany » (SIF), Eric Hermann Raparison, « Jusqu’à maintenant, la réforme foncière entamée en 2005 avait pour principal objectif de sécuriser les propriétés foncières. Or, en ce qui concerne la Grande île, il y a encore certains points à établir dont, au préalable, l’accès à la terre, l’identification de ses diverses utilisations et c’est seulement après qu’intervient la sécurisation de la terre ».
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