Lantoniaina Razafindramiadana dans L'Express de Madagascar
Restaurer la renommée internationale du produit. Tel est l’objectif du projet de relance de la filière « lingot blanc » dans la région de Menabe, annoncé vendredi par Gilbert Romain, le nouveau chef de région, en marge de la cérémonie de son investiture. Il s’agit aussi de retrouver la part de marché perdue, il y a quelques années, à l’issue de la dégradation de la qualité de ce produit et de faire face à la hausse de la demande sur le marché international. (...) Actuellement, le kilo de haricot blanc au niveau des producteurs de Miandrivazo s’élève à 2 800 ariary contre 1 100 ariary auparavant.
Antsa R. dans Midi Madagasikara
Le commerce à Madagascar est comme un fer de lance à bout sur terre, d’après les représentants des syndicats des commissaires et des contrôleurs de commerce. En effet, malgré l’importance capitale de ce secteur au niveau de l’économie nationale, aucune politique nationale du commerce n’a été mise en place jusqu’à présent. Cette politique pourrait pourtant servir de base pour notre système de libéralisation.
(...) Cette défaillance du système lèse surtout les consommateurs. Si les produits hors normes existent toujours sur le marché, c’est à cause du manque de contrôle. (...) Du coté des commerçants, beaucoup se disent rackettés par la police économique.
Antsa R. dans Midi Madagasikara
La SIF ou Solidarité des intervenants sur le foncier avance que l’exploitation de fer à Soalala pourrait nuire aux populations locales. « Nous avons fait des descentes sur terrain dans le cadre d’un autre projet sur le foncier. Il a été constaté, que la construction du plus grand port de l’Afrique, prévue dans cette zone, touche un site pittoresque qui a des valeurs culturelles. Des rizières et des terres de production des paysans sont également concernées », a noté le président du SIF, lors d’une conférence de presse hier à l’hôtel Ibis Ankorondrano.
Racl R. dans La Nation
Par faute de politique nationale sur le commerce dans la Grande île depuis la décision d’adhérer au libéralisme, celui-ci a donné naissance aux pratiques libérales des dirigeants, oubliant leur devoir de promouvoir le développement économique du pays. Selon le président du syndicat des commissaires au sein du corps du contrôle économique, Jérome Rafidison, « la négligence de la transition économique et la priorisation exagérée de la transition politique est à l’origine de notre problème économique à présent. Lorsque les politiques ont eu le pouvoir durant toutes ces années, ils ont oublié d’accomplir leur devoir d’assurer la transition économique en vue du développement économique, selon le principe de la continuité de l’Etat. De ce fait, les transitions politiques ont éliminé les transitions économiques depuis le libéralisme. Jusqu’à maintenant, on ne connaît pas encore les vraies couleurs du libéralisme à Madagascar. Pour certain, le libéralisme c’est d’utiliser les matériels de l’Etat pour collecter les fameux bois de rose, pour d’autres, c’est exporter 60 kilos d’or. Si seulement, le libéralisme est bien défini, il serait facile de cadrer les stratégies commerciales de vente des bois de rose et des produits miniers par exemple, à partir d’une politique nationale sur le commerce. Il y a plusieurs laisser-aller en ce moment car la base n’existe pas et en absence de la loi, personne n’est coupable ».
NIR dans La Gazette de la Grande Ile
Dans la mesure où les actes de banditisme, les attaques à mains armées et les crimes sont courants dans cette partie de l’île, le fameux Dinan’i Melaky a été fructueux pour la région qui a connu une baisse considérable de ces actes. Depuis son application, le respect des droits humains et les abus des dignitaires constituent les critiques les plus féroces sur les Dina. Les gendarmes et les magistrats sont les plus réticents quant à l’adoption et l’application des dina. D’après eux, ces derniers encouragent souvent la justice populaire ou une justice expéditive. Face à la non prise de responsabilité de l’Etat, la population doit trouver des moyens pour protéger leurs biens et pour se protéger eux-mêmes. Pour beaucoup d’observateurs, les dina gagnent du terrain parce que l’État n’est pas assez présent pour protéger et rendre une justice équitable et juste, pour inspirer respect et confiance aux citoyens et aux contribuables.
Iloniaina Alain dans L'Express de Madagascar
« La loi ne prévoit ni plafond au financement, ni sanction contre les transgresseurs », fustige-t-il.
Le code électoral indique que les « règles applicables au financement des campagnes électorales et à l’utilisation des dépenses y afférentes sont fixées par la loi sur les partis politiques ». Or, cette loi reste muette sur le sujet. Elle affirme seulement que « des contrôles périodiques seront effectués sur les comptes de gestion des partis et ce, par le biais des juridictions financières », sans autres précisions. Elle soutient que « les modalités d’application du présent article seront précisées par voie règlementaire. » Ce qui n'est pourtant pas le cas.
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