Energies renouvelables : le futur vert du Nord de Madagascar ?
En collaboration avec les responsables de la région DIANA, Mad'Eole a élaboré un programme d'électrification rurale couvrant 15 villages jusqu'à 2012. (...) Du côté des utilisateurs, le bilan est plus mitigé : s’ils sont unanimes pour reconnaître les bienfaits apportés par l’électricité, il reste encore quelques réserves. La lumière électrique dans les locaux de l’école améliore drastiquement les conditions de travail des élèves ; la possibilité de fabriquer de la glace dans des congélateurs a complètement transformé les méthodes de travail des collecteurs de pêche locaux. Mais cependant la puissance installée (15 kW en éolien et 1,75 kWc en solaire) n’a pas permis une fourniture continue et suffisante durant la saison des pluies malgré les panneaux solaires (qui ne compensent pas suffisamment l’absence de vent), ce qui occasionné des problèmes pour ces collecteurs et opérateurs économiques qui n’avaient pas prévu de devoir à nouveau se passer d’électricité alors qu’ils s’étaient équipés pour.
Bill de Tribune Madagascar
Exploitation aurifère artisanale. Au détriment de l’agriculture et de l’environnement.
La commune de Manampatrana, dans la région de l’Ikongo, souffre de l’exploitation aurifère mécanisée avec des engins comme des tracteurs qui terrassent aussi bien les rizières que les tanety.
Ces engins creusent jusqu’à 5 ou 6 mètres dans le sol, ravageant ainsi toutes les terres cultivables et compromettant toutes activités agricoles. Les populations de cette commune se plaignent auprès des autorités qui ont suspendu les activités de la société minière mais elles craignent pour la suite et surtout pour leur avenir. Elles déclarent ne pas s’opposer à l’exploitation aurifère en milieu aquatique comme elles l’ont toujours pratiqué ; par contre elles s’insurgent contre la manière de faire de cette société minière. Selon les informations recueillies par les reporters de la radio nationale, la société en question dispose d’un permis de recherche et n’est pas habilitée à utiliser des engins mécaniques motorisés tel qu’on utilise dans les exploitations industrielles.
Production de l’huile essentielle d’ylang ylang – Baisse importante en quantité et en qualité.
(...) le contexte actuel devient de moins en moins favorable au marché des huiles essentielles naturelles, vu que ces dernières sont concurrencées par les produits de synthèse qui inondent le marché international. Néanmoins, la qualité de l’huile essentielle naturelle reste supérieur au synthétique. L’huile essentielle d’ylang-ylang est obtenue après 18 heures de distillation, celui-ci est très employé en cosmétique surtout pour la fabrication des parfums. D’autres s’en servent dans la fabrication de savons. En aromathérapie, l’huile essentielle a une action calmante respiratoire et cardiaque, hypotenseur et tonique sexuelle.
Mahefa Rakotomalala dans L'Express de Madagascar
RESSOURCES HALIEUTIQUES. La filière crabe préoccupante.
La mangrove de Madagascar, habitat naturel de l’espèce Scylla Serratta, plus connue sous le nom de « Drakaky », dispose d’une capacité de production de 7000 tonnes par an. Pourtant, en 2011, la production de la Grande île est estimée à seulement 3500 tonnes. « À Madagascar, la crevette a toujours été le produit halieutique le plus connu, mais le crabe fait également partie des produits les plus appréciés dans le monde, et les pays qui l’importent imposent des réglementations nettement plus souples. Voilà pourquoi le programme Smart fish a décidé d’apporter un appui particulier dans la promotion de cette filière », explique Toky Rakotoarimanana du projet Smart fish, coorganisateur de la rencontre de Morondava avec le WWF.
Donas Hanitriniony R. dans la Vérité
Filière textile - Bientôt une nouvelle usine.
L'intérêt du groupe mauricien pour Madagascar réside dans la disponibilité de sa main-d’œuvre. Le recrutement pour la nouvelle usine d'Antsirabe, qui sera suivie d’une formation de deux mois démarre cette semaine. L’équipe de management de l’usine sera constituée d’universitaires mauriciens et malgaches. Depuis 2009, les produits textiles fabriqués dans la Grande-Ile ne bénéficient pas de l'exemption fiscale aux Etats-Unis sous l'Africa Growth and Opportunity Act (Agoa). Toutefois, l’optimisme est toujours au rendez-vous.
Ino vaovao
VONDRONA AVITECH : Nomena fiofanana ireo olona mivelona amin’ny fiompiana akoho manatody lava
Miroso amin’ny fanatsarana sy fanampiana tosika ireo olona mivelona amin’ny fiompiana akoho manatody lava ny vondrona Avitech, izay mpiara-miombon’antoka amin’ny minisiteran’ny Fiompiana, amin’ny fampiroboroboana ity sehatra iray ity.
Navalona de Midi Madagasikara
Des secteurs prioritaires ont été choisis pour relancer l’économie. On peut citer entre autres, l’agriculture, l’élevage, la pêche, les mines, l’environnement et les forêts, le tourisme et les filières de production de la branche agro-industrie.
Les problèmes économiques et leurs conséquences sur les conditions sociales proviennent des facteurs à la fois conjoncturels et structurels. Il s’agit entre autres, de la forte dépendance du marché extérieur alors qu’il y a une instabilité du contexte international, de l’inexploitation des avantages comparatifs, de la prédominance des exploitations parcelles et des conditions de production archaïques. La difficulté d’accès à la propriété foncière, la dégradation continue de la gouvernance et des conditions sécuritaires constituent également des facteurs contraignants pour le développement du pays. (...) ce document [stratégie pour relancer l’économie du pays] intègre des propositions de mesures à caractère économique et social émanant des différentes entités qui interviennent dans le développement de la nation. On peut citer notamment les ministères techniques, le secteur privé et les partenaires techniques et financiers. Cette politique de relance a pour objectif la création d’un environnement favorable à la reprise des investissements privés par le relèvement du niveau d’activités ainsi que la réduction de l’inflation, du chômage et de la pauvreté.
La Gazettede la Grande Ile
(...) selon le résumé exécutif de l'Instat relatif à la "Situation économique à Madagascar : diagnostic et piste de solutions", il est rapporté, notamment, que la crise économique se traduit aujourd'hui par une crise de confiance de plus en plus visible. La frustration du secteur privé face à la faiblesse des institutions publiques et la montée de l'insécurité sont les signes de cette crise de confiance qui se fait ressentir non seulement au niveau national mais aussi au niveau international avec l'arrêt des financements des Bailleurs de fonds, de la coopération avec la communauté internationale.
En 2012, la situation de l'emploi est préoccupante ... L'état du secteur éducatif est inquiétant ... L'accès à la santé devient difficile ... depuis 2010, il n'y a plus de réseau routier en terre en bon état. Toutes ces dégradations sociales ont des effets négatifs sur l'activité économique entraînant le pays dans un cercle vicieux.
Hade'nah dans La Nation
L’Enquête nationale sur l’emploi révèle que si le nombre d’enfants travailleurs se chiffre à 1.873.000 en 2008, actuellement on enregistre 2.300.000 enfants économiquement actifs. (...) Ce représentant de l’OIT [Christian Ntsay] n’oublie pas de faire remarquer que le travail décent n’existe presque plus à Madagascar et que les offres sont moins nombreuses par rapport aux demandes qui ne cessent de s’accroître. Il se trouve aussi que ceux qui sont déjà dans le secteur, ne connaissent même pas ces droits fondamentaux en tant que travailleur.
Jeannot Ratsimbazafy dans NewsMada
Pgdi-2 - Vakinankaratra : développement de la société civile et des médias.
Dans le cadre du projet de gouvernance et de développement institutionnel (PGDE-2), la cérémonie de lancement du comité de pilotage régional du Vakinankaratra, le lancement du fonds de la société civile pour la transparence et la redevabilité sociale dans la région a eu lieu le 27 août 2013 dernier. (...) parmi ses principaux objectifs, à renforcer la gestion des finances publiques et la redevabilité sociale tant au niveau central que communal.
AoRaha
FIDIRANA AN-TSEKOLY > Ny zazavavy no tena vitsy an’isa miditra an-tsekoly any amin’ny faritra Vatovavy Fitovinany, amin’ireo ankizy 43% mba mandia fianarana. Nisy hetsika tao Mananjary tamin’ny faran’ny herinandro teo, momba ny fanentanana ny ray aman-dreny sy ny mpiara- monina handefa ny an-kizy hianatra.
FLASHBACK : Entrevue de Richard Claude Ratovonarivo sur Mada-PRO
PRESSE MALGACHE 5. Troisième République (1992 - 2001): «Une liberté de presse méritée pour les journalistes»
-Il faut mettre à l’actif de la Troisième République ou plus exactement du gouvernement d’Albert Zafy, la libéralisation des ondes hertziennes utilisées pour la diffusion des émissions de radio en modulation de fréquence et de télévision. Cette mesure a permis au paysage médiatique malgache de connaître de profondes mutations. En fait, on recense en 2001 à travers Madagascar cent-vingt stations radiophoniques contre deux en 1992. (...)
Concernant la télévision, la capitale malgache n’a possédé qu’une seule chaîne en 1992. Mais, en 2001, elle compte une chaîne publique (TVM), cinq chaînes privées (MA TV, RTA, Record, TV plus, Ravinala) et une soixantaine de chaînes satellitaires en qualité numérique (TVF, Canal satellite, Parabole Madagascar/TPS). En province, chaque grande ville possède aussi une ou deux, voire trois chaînes de télévision.
Le développement des moyens audiovisuels d’information n’est pas étranger au changement perçu au niveau de la presse écrite. En fait, de nombreux titres comme les quotidiens Midi Madagasikara, Gazetiko, L’Express de Madagascar et Madagascar Tribune ou les périodiques Revue de l’Océan Indien et News magazine se modernisent. Afin d’être plus performants, ces derniers investissent énormément dans des équipements modernes de fabrication comme la rotative ou l’imprimerie numérique permettant le tirage en couleurs quadrichromie et renouvellent leurs matériels informatiques. Quant aux petits journaux confectionnés d’une manière artisanale, ils disparaissent ou rencontrent des difficultés pour paraître. (...)
En 2001, Madagascar est bel et bien entré dans l’ère de la communication moderne. L’existence sur Internet de quelques sites des journaux malgaches en est une autre illustration. Mais l’utilisation par la presse malgache des nouvelles technologies de l’information est encore à ses débuts. Et les internautes qui s’y intéressent se recrutent surtout à l’extérieur qu’à l’intérieur du pays où ils sont encore au nombre de onze mille.
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