Mikama - September 3, 2013

All Africa
In the former French colony of Madagascar, the French language continues to play an important role in education, particularly at university level. French and Malagasy are the official languages in the Indian Ocean Island. However, the local Malagasy language is much more widely spoken in the streets and at home. And English is fast becoming the foreign language of choice. "When job hunting today, you see that job vacancies are written in French and that a decent level of French is required as a minimum," said Frachet. "So people come here looking for professional training regarding the command of French language." While the French language appears to be in decline here, English is becoming ever more popular, especially among young people in urban areas and those wanting international careers.
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Pela Ravalitera de l'Express de Madagascar
Le jeune paysan pratique le « mixed-farming », l’association agriculture-élevage. Ses champs sont  protégés par des haies de « raketa » épineuses. Il en plante aussi des inermes pour la nourriture de ses bêtes pendant la saison sèche. La ferme expérimentale de la FAO
met aussi à sa disposition toutes sortes d’espèces végétales adaptées à la sécheresse et d’autres qui assurent un couvert végétal et reconstituent le sol à l’égal de la forêt, ainsi que des arbustes que les chèvres, les moutons et même les bœufs broutent avec profit… « Bref, ses semblables et lui, avant-garde de la nouvelle génération, peuvent envisager l’avenir avec confiance : ils n’ont pas besoin de devenir fonctionnaires pour sortir de la misère, ce qui était le rêve de leurs parents…
Un rapport de la FAO concernant la zone d’expansion rurale d’Ambovombe, signale notamment que dans le secteur de Sampona (Misereor allemand), les meilleurs cultivateurs pour un peu plus de sept hectares de terres cultivées en patates, maïs, antaka, arachides et haricots, ont un revenu annuel dépassant 130 000 Fmg (1972).
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R.V. dans La gazette de la Grande Ile
La réduction des surfaces de mangroves provoquent des déséquilibres pour les habitants dans le Nord-Ouest de la Grande île où plus de la moitié de la population en dépend. Les mangroves sont des écosystèmes importants fournissant du bois, de la nourriture, du fourrage, des plantes médicinales et du miel. Elles servent également d’habitats pour nombre d'animaux, entre autres, les crocodiles, les poissons et les oiseaux, sans oublier qu’elles constituent d'importantes formations végétales qui recouvrent des terres humides et marécageuses. (...) Selon le rapport du FAO, les causes principales de la destruction des mangroves sont, entre autres, la pression démographique élevée, la conversion à grande échelle des zones de mangroves pour la pisciculture, l’élevage des crevettes, l'agriculture, les infrastructures et le tourisme, la pollution et les catastrophes naturelles. D’ores et déjà, les pays concernés doivent s'engager dans une préservation plus efficace et une gestion durable des mangroves et des autres écosystèmes humides à travers le monde.
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Antsa R. de Midi Madagasikara
« Ces ressources [pétrolières] peuvent développer le pays, si elles sont bien gérées. Mais un tel engagement ne peut se faire en période de Transition car il faut une stratégie bien déterminée pour une bonne exploitation et pour éviter une instabilité sociale comme les nombreux syndromes évoqués dans les autres pays fournisseurs de pétrole » (...) « Nous avons quatre sortes de ressources pétrolières, si l’on se réfère uniquement aux résultats de recherches effectuées en terre ferme. Ces résultats sont bon signe car ils ont signalé une réserve de 5 millions de barils à Tsimiroro, 1 milliard de barils à Bemolanga et également une grande réserve dans la zone marine de Masombika, qui pourrait assurer une exploitation pendant 3 000 années, d’après les estimations. Mais cela nécessite encore des recherches approfondies et une grande décision politique », a informé Razaka Elisé.
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Les Nouvelles
L'affaire de la disparition des abeilles sur la côte Est de Madagascar commence en 2007. A partir du mois d'octobre de cette année-là et jusqu'en novembre 2008, les apiculteurs de la région Atsinanana disent avoir constaté une augmentation anormale de la mortalité des abeilles qui peuplent leurs ruches. Les événements s'enchainent très vite puisque entre mai et août 2008, le ministère de la Santé et de l'Elevage diligente une enquête afin de déterminer les causes exactes de ce phénomène étrange.
La conclusion de l'étude effectuée par le ministère est sans appel : le phénomène de disparition des abeilles de la côte Est n'est pas d'origine toxicologique. En clair, cela signifie que les agents chimiques contenus dans les produits de démoustication utilisés par Ambatovy ne sont pas responsables de la mortalité des abeilles. L'étude identifie par ailleurs les facteurs qui peuvent être à l'origine du dépeuplement des ruches tels que le passage du cyclone Ivan mais aussi l'existence et la persistance de foyers de parasites nuisibles.
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Racl R. de La Nation
Entreprise franche. Solution à la crise de l’emploi.
Un privilège accordé à la mise en place et la sécurisation des investissements à l’endroit des entreprises franches qui désirent s’implanter dans la Grande île restent toujours une option. Seulement, la volonté d’entreprendre fait défaut chez les responsables. (...) La contribution des entreprises franches dans l’économie malgache est très importante car c’est un outil à double intérêt, celui de l’économie nationale en général et celui du travailleur bénéficiaire d’emploi. En 2012 par exemple, la Grande Île a exporté près de 55,5 millions de produits textiles dont près de 22 millions de dollars en tissus de coton, 4,5 millions de dollars en tee-shirts, maillots et slips ainsi que 29 millions de dollars en chemises et chemisettes.
Entreprise franche veut dire exportation !
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L'Info La Reunion
Explosion du sous-emploi à Madagascar. Dernièrement, la vice-primature chargée de l’Economie et de l’Industrie avait indiqué que 75,3% des emplois crées à Madagascar « sont absorbés par les entreprises informelles ». A lui seul, l’informel représente 93% des activités économiques du pays.
 « Si nous ne trouvons pas une solution contre le développement de l’informel, ce sera un gros problème pour l’économie. Il revient à l’Etat de mettre en place des dispositions pour les intégrer dans le formel », avait insisté le vice-ministre Botozaza Pierrot. Cependant, pour y parvenir, l’Etat doit d’abord revoir sa politique fiscale, « qui n’incite pas l’intégration dans le cercle légal  », estime l’Instat.
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Patricia Ramavonirina de La Vérité
Appel de détresse de la plateforme des associations chargées d’Asama (Asa sekoly avotra ho an’ny Malagasy) et de Post Asama ou Paca ! Celle-ci regroupe une soixantaine d’associations œuvrant dans la mise en œuvre de cette technique d’alphabétisation, de réinsertion scolaire des enfants qui ont dû abandonner l’école ou encore d’insertion professionnelle de base pour ceux non admis dans les Ceg. « Nous avons enregistré 92 classes reparties dans 9 Régions en 2012, mais cet effectif sera réduit à 83 classes pour cette année. Une baisse qui s’explique par l’expiration du soutien financier d’un organisme finlandais mais également par l’autofinancement des activités entreprises par les associations, affaibli depuis la crise », informe Hanta Ratiarison, présidente nationale de la Paca. (...) Rappelons que cette technique éducative [d’alphabétisation, de réinsertion scolaire] se compose de 3 étapes, dont la première étant à la fois de l’alphabétisation et de la remise à niveau des élèves, pendant la phase dénommée « Ambohitsoratra » (pré Asama ou village des Alpha) qui dure 2 mois. Ceux âgés de 11 ans et plus suivent quant à eux 10 mois de programme pédagogique de la classe de Cm2 (7e), mais avec d’autres méthodes d’apprentissage, pour pouvoir passer directement l’examen du Cepe. Ceux non admis en classe de 6e dans les Ceg suivent des formations techniques et professionnelles de base comme l’artisanat, la couture, l’agriculture et l’élevage ou encore l’informatique, selon les besoins dans les villages/ villes où ils habitent.
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Boaza de Madagascar Matin
Toujours selon les explications du président du KMF-CNOE, l’objectif de l’éducation électorale dispensée par les entités de la société civile est de former des citoyens responsables pour que sur le long terme, l’on n’aurait plus besoin d’observateurs nationaux ou internationaux. Chaque électeur doit donc défendre son vote en assurant lui-même l’observation des élections, et ce à chaque niveau du processus électoral. Toutefois, vue la situation actuelle, le pays ne peut pas se passer d’observateurs durant tout le processus électoral.
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La Lettre de l'Ocean Indien
Jusqu'à juin dernier encore, pour faire auditer ses comptes, la société Total Madagasiraka recourait au cabinetAuditeurs associés CGA appartenant au ministre des finances Hery Rajaonarimampianina, lequel est également candidat au scrutin présidentiel d'octobre. (...)
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FLASHBACK: Entrevue de Richard Claude Ratovonarivo  sur Mada-PRO
PRESSE MALGACHE 4. Deuxième République (1975-1992):
«Une presse en liberté surveillée»

O Mada-PRO : Au cours de la Deuxième République, l’opposition n’a pas voix au chapitre. En conséquence, la notion de liberté a dû en prendre un coup durant cette période ?
Ratovonarivo : Un régime liberticide s’est installé à Madagascar entre 1975 et 1992. En fait, différentes sortes de liberté sont accordées aux tenants du régime qui se font appeler «révolutionnaires». Il en est ainsi de la liberté de mouvement (droit qu’a chaque citoyen d’aller et venir sans entraves sur le territoire national), de la liberté de réunion (pouvoir accordé aux individus de se réunir dans un endroit ouvert à tous sans avoir à solliciter une autorisation préalable), de la liberté syndicale (pouvoir accordé aux individus de constituer des syndicats, d’adhérer ou non à un syndicat), de la liberté d’opinion , de penser (droit pour chacun d’exprimer ses pensées, ses croyances). Mais, ces libertés sont refusées ou tout au plus tolérées, occasionnellement et avec maintes entraves, aux opposants taxés de «réactionnaires».


O Mada-PRO : Quelle conclusion peut-on tirer après cette évocation de la situation de la presse malgache ?
Ratovonarivo : Confrontés à maints problèmes matériels et excédés par une censure tatillonne, les journaux de Madagascar perdent des lecteurs et n’arrivent pas à en attirer de nouveaux. A ce rythme, la presse malgache se consume à petit feu durant la Deuxième République et les rares titres paraissant encore à l’époque sont des publications condamnées qui bénéficient d’un sursis.

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