Mikama - September 21, 2013

La Gazette de la Grande-Ile
Madagascar: Gestion durable des mangroves et valorisation du crabe Scylla. En 2012, le Programme SmartFish a été sollicité par les autorités et les opérateurs de la filière crabe pour se pencher sur deux domaines d’intervention prioritaires pour la valorisation de cette ressource : la réduction du taux de mortalité après capture (estimé en moyenne à 22%) et la valorisation des captures. (...) la production est estimée à 3.500 tonnes en 2011, malgré un potentiel de 7.500 tonnes que pourraient fournir annuellement les mangroves de Madagascar (325 000 ha, soit 20% des mangroves africaines). Le manque à gagner aux niveaux communautaire, sectoriel, et national est donc conséquent. (...) Pour valoriser et pérenniser la filière, exploiter durablement les mangroves et générer des revenus, le Programme SmartFish s’est également penché sur les techniques de prélèvement, en faisant la promotion d’engins plus sélectifs et moins destructifs à la fois pour les crabes et pour les mangroves.
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Racl.R dans La Nation
Le collectif TANY dénonce la vente de terre aux étrangers (...) l’association interpelle tous les responsables et décideurs et réitère sa demande d’annulation de la possibilité pour les sociétés étrangères d’acheter des terres à Madagascar. Le Collectif TANY insiste sur l’urgence de renforcer de manière effective les droits des paysans malgaches sur leurs terres ancestrales qui constituent « 98% de la surface agricole utile hors sucre » de la zone « Indianocéanie ».
« (...) Les principaux bénéficiaires de ce système, telles les sociétés transnationales et les grandes entreprises commerciales, s’enrichiront davantage, les perdants immédiats et à long terme - dindons de la farce - seront les paysans. Même les caisses de l’Etat n’y gagneront que des miettes en raison de toutes les exemptions fiscales accordées », souligne le Collectif TANY.  (...) L’utilisation des terres à Madagascar doit se faire en conformité avec le droit foncier et coutumier malgache. (...) A terme, le risque serait la transformation de 80% des Malgaches en paysans sans terre qui vivront dans des « réserves » comme cela s’est déjà passé dans d’autres pays ».
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Midi Madagasikara
« En fait, il y a une corrélation entre le tourisme et l’eau, puisque les touristes consomment trois fois plus d’eau que les communs des mortels », a expliqué hier le ministre du Tourisme, Jean Max Rakotomamonjy. Toutes les parties prenantes tels que le secteur privé, les ministères concernés et les offices régionaux du Tourisme participeront activement à cet atelier en vue de trouver une solution commune servant à limiter le gaspillage de l’eau. Dans le cadre de cet événement...
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Noella Rakoto dans NewsMada
16e vitrine du Vakinankaratra : l’après crise déjà préparé.
D’après le président du syndicat des industries de Madagascar (Sim), Stéphane Raveloson, « Aujourd’hui, il est temps de miser sur le volet recherches et développement pour apporter davantage d’innovation aux produits. Par cet évènement, on espère que la relation entre les paysans et les industries se développera davantage ». (...) Cette année, le thème de l’évènement est « Se former avec la haute technologie pour évoluer ». Il s’agit surtout de se focaliser sur la manière d’appliquer la technologie aux activités de l’économie, même dans le milieu rural. Pour le moment, il est important d’assurer l’ouverture des activités à l’intérieur du pays.
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Racl.R dans La Nation
Exploitation de Girofle. Si l’exploitation et la production de girofle a fait la renommée de la région Nord-est de l’île englobant Fénerive-est, Vavatenina et Maroantsetra, bref de la Région d’Analanjirofo, la situation d’après le constat d’une société exportatrice de ce produit, semble démontrer que les exploitations de girofle commencent à prendre racines dans le Sud-est notamment à Farangana, Vaingandrano et Manakara.(...) Selon les sociétés exportatrices, ce sont les « baby cloves » et les « griffe » qui sont les plus rares et que peu de paysans les produisent. (...) Le tarif auprès des collecteurs du girofle dépend de la catégorie. Les « baby cloves » sont vendus de 15000 Ariary à 17000 Ariary le kilo. Le « clou de girofle » est vendu de 26000 Ariary à 28000 Ariary le kilo, et l’huile essentielle de 23500 Ariary à 30500 Ariary le kilo, répartie dans des fûts de 250 litres. La société vient justement d’envoyer 160 fûts dont, 80 fûts à destination Jakarta, 80 fûts à destination de Nhava Sheva. Plusieurs ménages vivent de ce secteur et que l’exploitation de girofle dans le Sud-est ne fera qu’embellir l’avenir de la population environnante.
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Rojo N.dans NewsMada
Infrastructure : vers la catégorisation des entreprises
(...) il ne reste plus que le feu vert du ministère des Finances et du budget pour que l’arrêté concernant la catégorisation des entreprises soit mis en vigueur. D’une part, cet arrêté évitera à certaines entreprises de marcher sur la platebande des autres et de régir ainsi les appels d’offre pour que tous les entrepreneurs puissent y trouver leur compte. En fait, selon Alfred Rabemiarinaivo, les entreprises en herbe, expertise et savoir-faire étant, n’ont pas accès à des marchés importants vu la domination de celles qui règnent en maître depuis des lustres.
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