Haja Lucas Rakotondrazaka dans L'Express de Madagascar
Haleh Bridi, directrice des opérations de la Banque mondiale axe sa présentation sur les atouts de la grande île. Des défis sont à relever selon elle.
«Madagascar possède trois secteurs très prometteurs (qu’il faut appuyer après les élections). Le premier concerne la population rurale, vu qu’une grande majorité des Malgaches vit dans les communes rurales et vivent de l’agriculture. Son développement dépend essentiellement des ressources naturelles. Il y a aussi le domaine touristique, qui est basé sur la biodiversité de la Grande île. Les entrées s’y comptent en plusieurs millions de dollars et des milliers d’emplois y sont créés chaque année. L’on note également l’industrie minière. Ce secteur peut contribuer énormément au développement du pays, mais à condition qu’il y ait une bonne gestion et une bonne gouvernance. »
Antsa R. dans Midi Madagasikara
Les industries locales sont défavorisées dans tous les domaines, d’après le fondateur de la Savonnerie Tropicale, André Ramaroson. « En matière d’investissement, nous ne bénéficions pas d’exonération fiscale. Les investissements permettent pourtant d’accroître la production et surtout d’améliorer la productivité, à l’exemple de l’importation de machines plus performantes. Or, les sociétés étrangères comme Sherrit d’Ambatovy bénéficie de toutes sortes d’avantages fiscaux et non fiscaux
, sous prétexte d’inciter les investissements. Pourquoi ne pas inciter les investissements locaux qui sont certes, plus avantageux ? », a martelé le PDG de la société malgache, lors d’une rencontre avec la presse. En effet, le nouveau Code de douane désavantage également l’industrie locale.
Sandra Rabearisoa dans La Verite
Plus de 9 200 Malgaches réclament l’accès à l’eau potable et aux latrines pour tous en ayant signé la pétition lancée dans le cadre de la campagne « Keep Your Promises » initiée par la coalition « End Water Poverty », d’après WaterAid Madagascar. La même campagne a réussi à collecter plus d’un million de signatures à l’échelle mondiale et qui ont été, par la suite, transmises aux dirigeants des différents pays afin de les appeler à agir de façon immédiate. (..) Les statistiques sur le cas malgache restent alarmantes. Elles indiquent que 52% de la population malgache, soit près de 11 millions, n’ont pas encore accès à de l’eau potable tandis que 86% soit 18,4 millions ne disposent pasde latrines. A défaut d’accès à ces deux services de base, 4 000 enfants de moins de 5ans meurent de diarrhée.
La Nation
Il est difficile de croire que les élections seront entièrement libres et transparentes. Reste à savoir la manière dont les fraudes vont être perpétrées. Et actuellement, on a déjà une petite idée.
« les 35 milliards réclamés par les forces de l’ordre seront-ils enfin débloqués ? ».... « qu’il est quasi certain que l’argent soit mis à la disposition des militaires pour la sécurisation du processus électoral ». « Ce n’est pas une question d’argent, c’est le feu vert du Premier ministre qui sera essentiel », poursuit-il [Rocco Rasoanaivo], avant de marteler. « Les militaires vont sécuriser tous les sites stratégiques et, surtout, l’acheminement des urnes et des procès verbaux dans les régions enclavées et dans les différentes zones rouges du pays ».
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