«C'est vraiment un vécu extraordinaire. Nous avons appris à fabriquer des panneaux solaires, de la craie et de la bougie, sans même parler ni le français, ni l'anglais. Mais nous y sommes parvenues, malgré les quelques contraintes notamment linguistiques», relate Germaine Razafindravelo. «De retour dans leur village respectif, elles seront les initiatrices de l'électrification par système solaire de chaque foyer», souligne Voahirana Randriambola, coordinatrice du programme footprint de WWF. Ce dernier assurera le matériel et les équipements nécessaires pour qu'elles puissent travailler dans leur village. Selon Ibrahim Abdallah, directeur général de l'Énergie, au ministère de l'Énergie, le taux d'accès à l'électricité est de 12% dont 4% pour le milieu rural.
Noella Rakoto dans Newsmada
Une catastrophe pour le tissu industriel national. La libéralisation du marché a eu des conséquences néfastes sur l’industrie malgache. Maintes fois, le secteur industriel s’était plaint de la concurrence déloyale qui sévit sur le marché, mais son appel a rarement, pour ne pas dire jamais, eu des échos auprès des décideurs.
(...) « Nous demandons à ce que les taxes qui touchent les bondillons importés reviennent au taux de 20% et non à 10% comme c’est le cas actuellement. C’est ce genre de traitement qui ruine les industries malgaches. » (...) Par ailleurs, les taxes sur le matériel que l’on importe font également l’objet d’interpellation de la part du secteur industriel en général. Beaucoup se plaignent en effet de l’inexistence de mesures incitatives en matière fiscale pour permettre aux industries de devenir compétitives.
Mais depuis 2009, le débat sur la révision à la hausse du taux de 2% de la redevance minière resurgit plus ou moins régulièrement. Des hauts responsables de l’Etat et des organisations de la société civile pensent que ce taux est trop bas comparé aux immenses ressources exploitées par les compagnies. Ces dernières avancent, de leur côté, qu’investir à Madagascar coûte plus cher qu’ailleurs. Il faut tout faire : les routes, les ports, le développement des PME locales, l’investissement dans la formation des ressources humaines, etc. Ces compagnies affirment qu’investir à Madagascar coûte 40% plus cher que dans un pays similaire, c'est-à-dire riche en ressources minières. D’ailleurs, la compagnie affirme avoir déboursé plus que les 2% de redevance tant pour l’économie locale que nationale.
Navalona R. dans Midi Madagasikara
La société Tozzi Green est implantée dans la région d’Ihorombe depuis 2010 en vue d’une exploitation de jatropha sur un terrain de 100 000ha jusqu’en 2019. Elle a obtenu un contrat de bail emphytéotique pour exploiter 6 558ha. Mais en l’espace de trois ans, elle a cultivé sur un terrain de 3 500ha alors que la production de jatropha n’a atteint que 350kg. La mauvaise qualité des sols et l’inadaptation de semences sont à l’origine de ce problème de rentabilité d’après les responsables de Tozzi Green. En outre, des conflits entre l’opérateur et la population locale ont eu lieu ces derniers temps. « Il y a un non respect du cahier de charges de la part de cet opérateur et qui mérite d’être régularisé »
Racl.R. dans La Nation
Importations commerciales. 59.900 tonnes de plus par rapport à 2012.
D’après les statistiques douanières, 200 000 tonnes de riz ont été importées entre janvier et août 2013, soit 59 900 tonnes de plus que celles de la même période en 2012.
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