Mikama - September 20, 2013

A.D. dans La Gazette de la Grande-Ile
Redressement national: Les autorités britanniques veulent s’y mettre. Confronté donc aux réalités de la place depuis quelques jours, Hugo Frost [Cadre supérieur de Foreign and Commonwealth Office du gouvernement britannique (FCO)] note en particulier la faible implication de la société civile locale dans le processus du redressement. De même, il ne cache pas sa grande inquiétude en voyant une bonne partie du peuple malgache manifester ce désintéressement quasiment total vis-à-vis notamment de la chose politique. Par ailleurs, ce déplacement à Madagascar lui a également permis de se faire certaines idées sur le véritable pouvoir de l’argent à l’échelle des pays en développement. Sauf que ce pouvoir détenu et exercé par une minorité très puissante sert pour des causes douteuses, dans la plupart des cas…
Sur une touche plus positive cette fois, Hugo Frost promet, à son retour à Londres, d’œuvrer pour la promotion d’une meilleure image du pays à l’étranger…

Hanitry Ny Aina dans AoRaha
TONTOLON’NY ASA-Manao asa tsy sahaza ny karama sy ny ora iasana ary ny diplaoma ny 80%-n’ireo mpiasa. « Ao ireo mikarama latsaky ny Ar 100 000 isam-bolana, karama tokony ho farany ambany indrindra. Ao indray ireo miasa latsaky ny 35 ora isan-kerinandro na dia tsy inian’izy ireo aza izany. Misy koa ireo manao asa tsy mifandraika amin’ny mari-pahaizana ananany », hoy Rakotomanana Faly, talen’ny antontan’isa momba ny tokantrano eo anivon’ny Instat.
Any amin’ny faritra Vatovavy-Fitovinany, Betsiboka, Amoron’i Mania no tena iharan’izany. (...) Ny 29,2%-n’ny mpiasam-panjakana no tsy miasa afa-tsy 35 ora na latsaka raha ny tarehimarika navoakan’ny Instat hatrany. Ahitana ny 46,3%-n’ny mpiasa amin’ny orinasa tsy miankina ara-dalàna indray ny asa tsy mifanahantsahana amin’ny ankapobeny, 87,9% ho an’ireo orinasa tsy manara-dalàna manao fambolena sy fiompiana ary 70,4% ho an’ireo orinasa tsy manara-dalàna ankoatra ireo misehatra eo amin’ny fambolena sy fiompiana.

Navalona R.dans Midi Madagasikara
Elevage de trépang : Une production de 4 millions de juvéniles prévue en 2014
Notons que des organisations non gouvernementales travaillent en partenariat avec cet opérateur local pour la facilitation de la mise en ouvre de ce projet au niveau des pêcheurs. « Elles achètent les juvéniles de trépang auprès de la société et les revendent ensuite à crédit aux 37 groupes de pêcheurs ciblés. Ces derniers effectuent le remboursement après la première commercialisation de leurs produits », a-t-il expliqué. Indian Ocean Trepang projette de remettre 30% de sa production aux pêcheurs ciblés en vue d’un grossissement de l’holothurie dans le cadre de ce projet pilote. Il faut savoir que le cycle d’élevage de trépang est en moyenne de sept mois. Les techniciens prévoient que son taux de survie est de l’ordre de 75%. Le prix du trépang varie entre 3 000 Ariary et 6 000 Ariary suivant sa taille auprès des pêcheurs. La majorité de la production est destinée à l’exportation.
Algue rouge. A part l’holothuriculture, la région du Sud-Ouest est également favorable à l’exploitation d’algues. (...) L’algoculture est praticable pendant toutes les saisons. « Cette activité contribue à la diminution des pressions sur l’écosystème et à la reconstitution de cet écosystème en une nouvelle zone de pêche », a fait savoir Gaëtan Tovondrainy, un autre chercheur au sein de WWF. Mai elle a été abandonnée en 2002 et puis relancée par la société Copéfrito et le programme PACP huit ans après. L’espèce cotonii rouge introduite de Zanzibar a été lancée.

Rojo N. dans NewwsMada
Lutte antiacridienne : lancement de la première campagne ce jour. Le programme de réponse de la Food and agriculture organization (FAO) pour faire face à l’invasion acridienne s’étend sur trois campagnes de lutte successives, soit jusqu’en septembre 2016. (...) Jusqu’à présent, la FAO a pu réunir 17,3 millions de dollars pour ce programme de lutte antiacridienne dont le montant total est estimé à 41,5 millions de dollars. Madagascar pourrait subir des pertes au niveau de la récolte de riz, allant jusqu'à 309.000 tonnes cette année. Ce qui représente le double du niveau des importations de riz en 2012. Le maïs et les pâturages sont également durement touchés, avec des pertes de 50 à 70 % dans certaines régions.

Racl.R dans La Nation
Selon les estimations du FAO, 13 millions de personnes, soient environ 60% de la population ainsi que 17 Régions sur les 22 ont été touchées par les attaques de criquets depuis l’année dernière. L’Invasion antiacridienne couvre à présent, les deux tiers de l’île et la récolte en riz pour cette année est déjà gravement compromise. (...) Un pire scénario prévoit que Madagascar pourrait subir des pertes sur les récoltes du riz, allant jusqu'à 309 000 tonnes pour cette année, ce qui représente le double du niveau des importations en riz durant l’année 2012. Le maïs et les pâturages sont également durement touchés, avec des pertes allant de 50 à 70 pour cent dans certaines Régions. Etant donné que les producteurs malgaches pratiquent pour la plupart, l’agriculture de subsistance, cette filière est très fragile pour la FAO et ce qui s’est passée avec les attaques de criquets, aura des conséquences à long terme sur le niveau de vulnérabilité des ménages agricoles. On parle ici d’abandon de cultures, de diminution des superficies cultivées et de réticence à planter à cause de la menace acridienne, de défaut d’entretien des rizières, de vente de bétail, de déscolarisation, réitère la FAO. Patrice Talla, représentant de la FAO à Madagascar, affirme que « sur les 13 millions de personnes à risque, neuf millions sont directement tributaires de l'agriculture pour la nourriture et les revenus. Ainsi, la campagne antiacridienne est extrêmement importante pour contribuer à limiter tout dégât supplémentaire aux cultures des paysans pauvres ». Face ce besoin imminente de lutte antiacridienne, les pertes sont clairs et ce, à cause de la négligence des acteurs au sein de l’Etat.

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