Mikama - March 18, 2014

Dans La Gazette de la Grande-Ile
Et dans le dernier Bulletin du PADR, il est analysé que pour 2014, une augmentation du taux de croissance économique à 3% est prévue (contre 2,8% en 2013). Pour le secteur primaire, ce taux sera de 1,5% et reposera plus sur le développement des activités de production, dont les branches agriculture (0,8%), élevage et pêche (2,8%).

Sera R. dans Newsmada
... en 2010, le Moyen-Orient a vu son volume d’exportation vers la Grande Île s’accroître. De 582 milliards en 2009, celui-ci a presque doublé en 2010 pour atteindre les 945 milliards d’Ariary, dépassant ainsi la Chine de 23 milliards d’Ar. (..) D’après toujours les statistiques de la douane sur les importations, les matières premières caracolent en tête depuis 2011. Elle était de 1 247 milliards d’Ar en cette année, pour être à 1 734 milliards d’Ar en 2013. En quantité, le volume importé en matières premières était de 938 000 tonnes contre 2 milliards de tonne en 2013. Les matières premières sont suivies de l’énergie avec un montant de 1 659 milliards en 2013 pour une quantité de 1,20 milliard de tonne. L’équipement arrive en 3e position...

Arh. dans Newsmada
Certains opérateurs sont commerçants par vocation et par tradition. Certains sont plus entrepreneurs que d’autres. La réalité à Madagascar le confirme.
Il semble que les Chinois ont moins la fibre entrepreneuriale que les Français ou les Indopakistanais qui entreprennent dans les industries à forte valeur ajoutée, contrairement aux premiers qui restent dans le commerce. Les Européens semblent avoir une bonne culture entrepreneuriale alliée à une bonne intégration et plusieurs avantages institutionnels comme la mainmise sur le secteur bancaire. Ce genre d’entreprise commerciale demande des hommes « à la fois aventureux, entreprenants et débrouillards, parfois jusqu’à l’absence de scrupules qui mène à la fraude » conclut Me Rajerison.

Dans La Gazette de la Grande-Ile
Plus, et d’après les données publiées par la plateforme Initiative Commune de Plaidoyer pour la Réduction des Risques de Catastrophes à Madagascar , il apparaît que cette situation de vulnérabilité est accentuée par : un taux de pauvreté élevé (76,5% en 2010),  une grande vulnérabilité sociale de la population, des problèmes d’accès à certaines zones en raison du manque d’infrastructures ;  une insuffisance d’approvisionnement à l’eau potable ,  une faible fréquentation scolaire, une culture du fatalisme...

Rija Ratovomahefa dans L'Express de Madagascar
Les paysans du Bongo­lava ont investi dans la culture du poivre rouge ou baie rose depuis près de dix ans. Actuellement, la région figure parmi les régions productrices de ce condiment à côte de Vatovavy Fitovinany et Atsimo Atsinanana. (..) Dans la région de Bongo­lava, la culture du poivre s’étend sur une surface de 117 ha, dont la majeure partie est localisée dans la commune d’Akondromamy Sakay.

Dans La Gazette de la Grande-Ile
Le Rapport sur la Coopération au Développement précédent (2011), portant  sur la « Situation générale de l’aide extérieure dans le contexte de la crise politique »,
indiquait une baisse du volume global de l’aide de l’ordre de 40% en 2009, suite au changement de régime survenu dans le pays. Si un rebond était enregistré en 2010, force est de constater qu’en 2011 et 2012, la tendance est de nouveau à la baisse : respectivement de -16,1% et -5,3%. En effet, les décaissements effectifs en 2012 étaient seulement de 387,8 millions USD, soit à peine plus de la moitié de son niveau de 2007 estimé à 758,5 millions USD. (..)  En effet, l’aide par habitant à Madagascar est estimée à environ 20 USD/hab. en 2011, contre une moyenne de près de 54 USD/hab. pour l’Afrique.

Dans La Gazette de la Grande-Ile
Le secteur de la microfinance a connu un essor important au cours des dix dernières années pour différentes raisons. Plusieurs institutions se sont alors établies à travers toute l’ile. Plus de 800 points de service sont recensés pour une trentaine d’établissements de crédit à vocation de microfinance. Le taux de pénétration a connu une évolution en hausse.

Fanjanarivo dans La Gazette de la Grande-Ile
Contrôle fiscal : 60% des transactions se font sans facture.. Ainsi, la TVA, l’impôt sur le revenu et les droits d’accise sont les trois principales obligations fiscales à avoir accusé une baisse significative depuis la crise. (..) Mais le DGI [Armand Tazafy, Directeur général des impôts] souligne : « Des dispositions existent pour éviter ce genre de problème dans des secteurs comme la restauration qui doit acheter, par exemple, des légumes auprès des producteurs, comme le BTP qui achète du sable et des gravillons auprès de petits opérateurs informels. Mais des importateurs et des industriels formels cachent leurs matières premières ».

Antsa R. dans Midi Madagasikara
En 2013, le taux de pression fiscale à Madagascar était de 11 %, contre 13 % en 2008, avant la crise. (..) « Lorsqu’on aura un taux de pression fiscale de 13 %, il sera plus facile de monter un peu plus, car c’est sur la prise de responsabilité des opérateurs que l’on travaille. Les autres pays comparables à Madagascar ont des taux de pression fiscale aux alentours de 14 % à 17 %. Pour Madagascar, le Droit d’Accise, la TVA et l’Impôt sur le Revenu sont les plus touchés par la crise. Certains opérateurs cachent tout simplement des intrants, pour échapper au fisc. Toutes leurs activités relatives à ces intrants ne sont pas déclarées. Les autres qui paient convenablement leurs impôts sont pénalisés, au niveau de la concurrence. C’est cette situation que nous devons corriger », a expliqué le DG Tazafy Armand.

Fahranarison dans Newsmada
Plus de 60% des médicaments génériques consommés à Madagascar proviennent de l’Inde. Ce pays est classé quatrième mondial en termes de volume de production des produits pharmaceutiques. (..) « des industries malgaches existent déjà mais leurs activités tournent au ralenti, voire même en cessation en raison de la forte concurrence des produits pharmaceutiques importés. On peut citer entre autres, l’OFAFA et le FARMAD », a-t-il [Tantely Rakotomalala, le Président de l’Ordre des Pharmaciens de Madagascar] conclu.

Dans Newsmada
Selon les informations avancées issues d’ailleurs d’une étude sur le milieu carcéral à Madagascar par Handicap International, les conditions matérielles ne sont pas faites pour favoriser la situation dans laquelle les peines sont purgées par les détenus. Une surpopulation carcérale et des conditions d’hygiène vétustes figurent parmi les plus dures conditions dans les maisons de détention du pays. Actuellement, plus de 3 000 détenus sont enregistrés à la maison centrale d’Antanimora qui normalement ne peut même pas contenir la moitié de cet effectif. Les 82 maisons de détention du pays enregistrent une capacité de 10 319 prisonniers lorsqu’elles en accueillent pourtant près de 18 719, hommes, femmes et enfants confondus.



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